Les plaisirs et le bien

Ignominie, lâcheté et faiblesse. Il est si simple d'être aimé, il suffit d'aimer en premier.

grumpythedwarf a écrit:La perversité qui guide le plaisir n'est qu'igniominie.

Il n'est que de lire les oeuvres de Donatien Alphonse François de Sade pour s'en convaincre

Oh, celui-ci, tout ce que je lui dois, c'est de m'avoir appris le mot "gamahucher"...

Pour moi le plaisir est une affaire personnelle qui n'a rien à voir avec la morale.
C'est juste une affaire de conscience où chacun y puisera ses propres limites, et donc y instaurera sa propre morale.

Certains ont écrit que le plaisir et la douleur étaient des artifices inventés par " la nature" comme indicateurs de bonne conduite face à la survie de chaque être.

Satisfaction, plaisir, déplaisir, témoigneraient de l'adéquation, ou non, à des conditionnements ou à des comportements instinctifs guidant nos actions.

Ex: La faim, nécessité biologique, pousse à l'acte qui donne accès à la nourriture. Souffrance viendra alors de non agir, plaisir de palier à la faim.

Mais selon la nourriture, il y aura souffrance ( poison) ou plaisir ( nourriture saine)

Instinctivement motivés, les animaux les plus primitifs s'en tiennent là. Toutefois, plus la mémoire, la conscience qui permet des choix, sont développées et plus les conditionnements acquis prendront place dans les choix, les appréciations portées : les goûts et les couleurs cela se programme par la publicité, l'éducation,le vécu personnel.

Si bien que le bien-être, cher à ma devise, n'est pas facile à définir entre ces notions acquises de plaisir ou déplaisir.

Il serait bien que la santé physique et psychique aie des indicateurs pas trop liées aux conditionnements acquis dans un monde qui pousse à consommer à gogo, dans un monde de gogos.