Là, maintenant, je me dis...

Revenir ? Et pourquoi revenir ? Sur cette terre ? Non, merci : le stage qu'on y fait doit porter ses fruits, après quoi, ciao ! allons voir ailleurs si on y est mieux. C'est cela, ma foi, loin des icônes et des prières, loin des oraisons et des doctrines et du prêchi-prêcha de la casuistique religieuse approuvée par les conciles. Comme si les choses n'étaient pas infiniment plus simples ! Pas de "recours à la croyance", le recours est déjà une roue de secours, un ersatz, un succédané, quelque chose de faussaire. La Vérité, la Grande Vérité, c'est en nous qu'elle existe, de toute éternité. Il semble que le destin des hommes soit d'être aveugles et aptères. S'imaginer que cette sublime machine, l'homme, finit par l'anéantissement, c'est poser les inconnues d'une équation irrésoluble. Preuve : bien malin qui serait en mesure de faire du néant une description convaincante.
Si à chaque fois que je sens l'accablement m'envahir j'élève mon regard, l'accablement disparaît. Il en est ainsi pour tout homme, mais combien consentiront à cet effort si naturel ? Il est si commode de gémir, de se lamenter, de geindre ses malheurs en grandes périodes oratoires !
La vie est là : elle était avant, elle est après. Avant ? Après ? Mystère exaltant, et non source de frilosité. Enthousiasme et non trémulation des malades grelottants. Soyons en vie, le sourire dans l'âme et le rayonnement dans le regard. Elargissons le soupirail de la geôle et nous verrons la claire lumière du dehors par laquelle nous sommes attirés et sous laquelle nous nous ébattrons après que notre levée d'écrou aura été signée.

Je pense que je vais y aller, j'ai des révisions à finir. Force et Honneur camarades !

je sais pas dire force

Forcus et Honos amici mei!

Globouille a écrit:Revenir ? Et pourquoi revenir ? Sur cette terre ? Non, merci : le stage qu'on y fait doit porter ses fruits, après quoi, ciao ! allons voir ailleurs si on y est mieux. C'est cela, ma foi, loin des icônes et des prières, loin des oraisons et des doctrines et du prêchi-prêcha de la casuistique religieuse approuvée par les conciles. Comme si les choses n'étaient pas infiniment plus simples ! Pas de "recours à la croyance", le recours est déjà une roue de secours, un ersatz, un succédané, quelque chose de faussaire. La Vérité, la Grande Vérité, c'est en nous qu'elle existe, de toute éternité. Il semble que le destin des hommes soit d'être aveugles et aptères. S'imaginer que cette sublime machine, l'homme, finit par l'anéantissement, c'est poser les inconnues d'une équation irrésoluble. Preuve : bien malin qui serait en mesure de faire du néant une description convaincante.
Si à chaque fois que je sens l'accablement m'envahir j'élève mon regard, l'accablement disparaît. Il en est ainsi pour tout homme, mais combien consentiront à cet effort si naturel ? Il est si commode de gémir, de se lamenter, de geindre ses malheurs en grandes périodes oratoires !
La vie est là : elle était avant, elle est après. Avant ? Après ? Mystère exaltant, et non source de frilosité. Enthousiasme et non trémulation des malades grelottants. Soyons en vie, le sourire dans l'âme et le rayonnement dans le regard. Elargissons le soupirail de la geôle et nous verrons la claire lumière du dehors par laquelle nous sommes attirés et sous laquelle nous nous ébattrons après que notre levée d'écrou aura été signée.

Oui, on vit pour soi-même, on est heureux, c'est l'évidence ça.C'est jouir d'exister.Le néant c'est le néant.En faisant l'inverse que de gémir, que de se lamenter, il me semble qu'on fait un peu la même chose, on crie notre bonheur, notre angoisse; c'est tout autant égoïste, narcissique.Tout le monde a raison d'être lui-même, il ne peut pas faire autrrement d'ailleurs.Mais tout peut être réduit à néant, on peut mourir bientôt, tout de suite.
Sinon je suis toujours autant d'accord avec le fait qu'on ne peut imaginer le rien après la mort, alors il ne peut exister rien, mais c'est quand même le rien, le néant absolu.D'un point de vue anthropomorphique le rien ne peut exister après la mort, mais un type de rien, non humain, ça ça existe; donc mourir, genre la peur de mourir, la peur de ce qui va se passer ensuite(on ne peut s'imaginer mort, immobile, contemplant le néant, s'ennuyant, en étant encore et toujours nous; on meurt plutôt et ça débouche sur une sorte de lumière qui est l'oubli, et qui est qqch qui recommence, mais pas nous, ni personne, ni qqch, on ne trransforme même pas, ce n'est pas humain, ce rien inhumain existe, et c'est un rien-qqch d'un point de vue humain) n'ets pas le problème, le problème avec la mort c'est la vie.On sait que c'est destiner à sombrer, s'anéantir, disparaître, et c'est terrible ça.Ou alors faut réaliser tous ses fantasmes-), on n'est pas dans un film, on n'a pas tant le temps de jouer; quand on est "jeune" nous ne sommes qu'énergie sexuelle, et c'est l'origine de la frustration.Comme le dit Grump, bon tu vieillis, t'es vieux, t'es sauvé, la libido, donc la frustration s'atténue naturellement, tu meurs fatigué, lassé, blasé physiquement, naturellement.

Gaaah!!!!!!!!!!!!!!!!
I'm starving! (je crève la dalle)!
Mais je mangerai pas! ! !

J'espère que mon linge va bien sécher, malgré les nuages...

Fait encore une tite sieste, la pitchoune ?

Ben oui, je l'ai "conditionnée" à dormir après le repas du midi.

Scaramouche a écrit:Ben oui, je l'ai "conditionnée" à dormir après le repas du midi.

Moi aussi, et j'ai le conditionnement rapide

Javeline, tu es un poète, vraiment.

Medea a écrit:Javeline, tu es un poète, vraiment.

Trop aimable.

3h00. Hikari se réveille parce qu'il dort mal dans son putain de lit! ! !
Et je m'sens mal maintenant...

Sarugaku nō a écrit:3h00. Hikari se réveille parce qu'il dort mal dans son putain de lit! ! !
Et je m'sens mal maintenant...

Pauvre Hikari !

Y a pas moyen d'ajouter un deuxième matelas ?

Sarugaku nō a écrit:3h00. Hikari se réveille parce qu'il dort mal dans son putain de lit! ! !
Et je m'sens mal maintenant...

Trop mou ? Trop dur ? Qu'est-c'qu'il a, ton matelas ?

Là, maintenant, je me dis...
...que ce ~`@| de téléphone sonne toujours quand on n'est pas en mesure d'y répondre !!!

Et pourquoi donc que t'es pas en mesure d'y répondre ? Dis plutôt que t'as pas envie d'y répondre !

Quand tu es dans un endroit d'où il est physiquement délicat de s'extraire en toute urgence sans y avoir mené à bien et à fin ce que la nature t'enjoint d'y accomplir, je t'assure que la gageure du téléphone est difficile à soutenir.

... que je vais enterrer le bébé cochon d'Inde que j'ai offert vendredi à ma benjamine et que j'ai retrouvé mort ce matin dans sa cage, comprends pas ce qui a bien pu se passer... son petit corps va rejoindre celui de la chatte Mi-roux et des deux lapins au fond du jardin...

Elle était déjà très attachée à son Zipo et j'étais si heureuse de lui faire cette surprise et un tel cadeau, vendredi dernier !...

Je descends au jardin...

Tu apportes ton ordi aux p"tits coins ???

Je te l'avais dit qu'il faut donner du lait à un cochon d'Inde, et non pas de l'Irouléguy !

Tu as abandonné ton nouveau boulot, Op' ?

Globouille a écrit:Je te l'avais dit qu'il faut donner du lait à un cochon d'Inde, et non pas de l'Irouléguy !

Un chonchon ne boit pas de lait, ignare !

Opaline a écrit:Tu apportes ton ordi aux p"tits coins ???

Dieu merci, je n'en suis pas encore là ; ce genre de cocasserie, c'est bon pour les geeks...

grumpythedwarf a écrit:Tu as abandonné ton nouveau boulot, Op' ?

Non, je n'avais plus d'interventions ces jours derniers mais à 14 h, j'ai rendez-vous au bureau de l'assoc. pour prendre mon planning de la semaine prochaine et bon sang, c'que ça m'a manqué !