Là, maintenant, je me dis...

Un non sens : et pourquoi. Prenons la chose la plus logique scientifiquement : notre corps se désagrège, et notre esprit avec, ce dernier n'étant qu'une émanation du corps comme pense Épicure. Et donc si notre âme survit au corps c'est bien que quelque chose naît de rien ( pas de matière, ni d'énergie), dans ce cas là il peut très bien y avoir du néant avant la vie : il ne faut pas confondre les champs d'applications.

Admettons qu'une "âme" soit une émanation du corps (et donc probablement du cerveau), elle ne naîtrait pas de rien, mais serait la conséquence, ou un "résidu" du cerveau.
Elle est donc concevable, à défaut d'être avérée.
Un point pour Opaline, par Toutatis !

Je n'ai plus le temps, il est tard, mais ce sujet me plaît, aussi je vous ferai connaître et mes convictions et mes expériences. Mais le soleil est revenu, Jo piaffe d'impatience et le cours de tennis est sec. Donc, à plus tard....

" Admettons qu'une "âme" soit une émanation du corps (et donc probablement du cerveau), elle ne naîtrait pas de rien, mais serait la conséquence, ou un "résidu" du cerveau. "

Oui et? Dans ce cas là elle meurt avec le corps, si elle lui survit c'est une création.

grumpythedwarf a écrit:Admettons qu'une "âme" soit une émanation du corps (et donc probablement du cerveau), elle ne naîtrait pas de rien mais serait la conséquence ou un "résidu" du cerveau.
Elle est donc concevable (...)
Un point pour Opaline (...) !

Nananère !

Littlewingrunner a écrit:" Admettons qu'une "âme" soit une émanation du corps (et donc probablement du cerveau), elle ne naîtrait pas de rien, mais serait la conséquence, ou un "résidu" du cerveau. "

Oui et? Dans ce cas là elle meurt avec le corps, si elle lui survit c'est une création.

Non. émanation (théoriquement).
Et ici, nous achoppons sur 5OOO ans de métaphysique...

Opaline a écrit:

grumpythedwarf a écrit:Admettons qu'une "âme" soit une émanation du corps (et donc probablement du cerveau), elle ne naîtrait pas de rien mais serait la conséquence ou un "résidu" du cerveau.
Elle est donc concevable (...)
Un point pour Opaline (...) !

Nananère !

Euh, n'en déduis pas prématurément que je vais subito commencer à croire à l'immanence, hein...

grumpythedwarf a écrit:

Littlewingrunner a écrit:" Admettons qu'une "âme" soit une émanation du corps (et donc probablement du cerveau), elle ne naîtrait pas de rien, mais serait la conséquence, ou un "résidu" du cerveau. "

Oui et? Dans ce cas là elle meurt avec le corps, si elle lui survit c'est une création.

Non. émanation (théoriquement).
Et ici, nous achoppons sur 5OOO ans de métaphysique...

L'émanation est censé disparaître avec son support.

Globouille a écrit:... Si ce qui se passe après la mort a son symbolisme dans notre vie, ne remarques-tu pas que l'inexorable métamorphose de notre être est une constante ? Que nous ne cessons de nous amender au cours de cette existence, comme pour nous préparer à cet examen de passage qu'est la mort ?

Malheureusement tout le monde ne s'amende pas, contrairement à ce que tu sembles croire et certains préparent même leur "enfer" dès ici-bas...

Mais si, mais si, Opa, on sera tous sauvés :

Ben, ça m'étonnerait, que j'y aille.
A moins que je ne passe quelques siècles en purgatoire...

Jo m'a mis 6-4 7-5 !
J'enrage !

J'ai toujours trouvé cette chanson parfaitement idiote, Glob' !

Globouille a écrit:Jo m'a mis 6-4 7-5 !
J'enrage !

Normal, il est jeune LUI;

Opaline a écrit:J'ai toujours trouvé cette chanson parfaitement idiote, Glob' !

Moi aussi, mais c'était pour le fun

grumpythedwarf a écrit:

Globouille a écrit:Jo m'a mis 6-4 7-5 !
J'enrage !

Normal, il est jeune LUI;

Il a un revers terrible, tout en finesse. Moi, je suis du genre rentre dedans, avec des coups droits puissants. Aussi je l'ai régulièrement au souffle, sauf quand j'accuse quelque fatigue, comme aujourd'hui. Le misérable ! J'aurai ma revanche...

Je l'ai eu, ce Vivou imbattable au souffle inépuisable. Merci pour votre salut, monsieur Grumpy, je vous le rends volontiers.

Jérôme alias Jo alias Pelotari.

Globouille a écrit:Je l'ai eu, ce Vivou imbattable au souffle inépuisable. Merci pour votre salut, monsieur Grumpy, je vous le rends volontiers.

Jérôme alias Jo alias Pelotari.

Tu exagères, Jérôme ! Monsieur !
Alors que je me contente de Monseigneur !
(je t'autorise à baiser mon anneau)

PS Jo, c'est aussi le nom de ma femme...

Très bien, je vous appelerai monseigneur, ça me flatte, c'est comme si j'étais l'écuyer d'un grand seigneur.
Votre anneau est-il comme celui des nibelungen, il donne la puissance mais aussi la malédiction ? Avec Vivien on parle parfois de ça et il me fait des illustrations musicales avec la musique de Wagner.

Ni puissance, ni malédiction, mon cher écuyer.
Je vénère la bienveillance, l'amitié, et la connerie bien tempére.

Mon cher Grumpy (cette fois, c'est moi, l'écuyer décrasse sa carcasse en chantant "Lou berguet de Auloron Senta-Maria", vieille chanson béarnaise, "le berger d'Oloron Ste-Marie" ), à la connerie bien tempérée j'opposerai le clavier bien tempéré, infiniment préférable.

Globouille a écrit:Mon cher Grumpy (cette fois, c'est moi, l'écuyer décrasse sa carcasse en chantant "Lou berguet de Auloron Senta-Maria", vieille chanson béarnaise, "le berger d'Oloron Ste-Marie" ), à la connerie bien tempérée j'opposerai le clavier bien tempéré, infiniment préférable.

Tu devrais savoir que rien ne se fait de sérieux ni d'agréable sans un grain d'humour.
En toutes circonstances.

javeline a écrit:Une seule vie et on meurt, c'est ça qui est terrible, et pourquoi pas beau on peut dire, mais ce côté gratuit, éphémère est source de chaos, chaotisme.

Vanitas vanitatum...

Une certaine urgence.L'idée de disparaitre, mourir(disparaitre) frustré; aller en enfer c'est sûrement ça.Et comme on ne sera jamais comblé, rassasié, il semble, c'est ptêtre possible, j'en sais rien.Mais l'idée que ça se termine est assez agaçante, et l'idée de la dégénérescence aussi forcément.Et l'idée aussi que le monde continue sans nous, ça on ne peut s'en rendre compte que vivant, qqun que nous connaissons meurt, bon, on se rend bien compte que tout continue, on est là pour y assister.Du fait que la mort existe ça contamine, conditionne toute la vie, la mort est partout, ll'idée de la disparition, diminution, disparité, désagrégation; ça s'enfuit, s'évanouit vers une fin.Ce n'est pas le problème, le problème est toujours ailleurs de ce qu'on dit, raconte, en tout cas dans mon cas.
Comme tout le monde je m'en fous, ce n'est pas la question, mais à la fois pas du tout.C'est positif, constructif.On meurt frustré, incompris; toujours, forcément.La règle pour tous.Sauf quand on est vieux et moche, bon là ça va aller, sans force, et tout; ce n'est pas de trop ça.
Mais bref.

Globouille a écrit:

grumpythedwarf a écrit:Immortel !
Pourquoi pas Dieu ?
L'usure du temps, après 80-90 ans devient insupportable. Horrible.
De toute façon, on revient tout beau, tout neuf (si tu y crois assez fort) dans un monde encore plus dégueulasse que le précédent (si, si).
Alors, vis à fond tant que tu peux, ou tire-toi une balle tout de suite.
Avant de foutre le bordel. De toute façon, c'est déjà le bordel.

Donc, tu crois en une sorte de réincarnation ? Mais tu ne crois pas en l'évolution : pourquoi reviendrions-nous dans un monde encore plus crado ? Si ce qui se passe après la mort a son symbolisme dans notre vie, ne remarques-tu pas que l'inexorable métamorphose de notre être est une constante ? Que nous ne cessons de nous amender au cours de cette existence, comme pour nous préparer à cet examen de passage qu'est la mort ?

On ne revient pas.On ne va pas chercher à croire, à lutter contre ça, la mort, et tout; c'est là.Mais c'est sur terre, vivant qu'on peut dépasser tout ça, moralement, la paradis sur terre serait possible, une sorte d'organisation très intelligente, toujours plus intelligence.Par ex tu meurs parmi des idiots selon toi; et bien tu vas directement en enfer, le dernier soouffle devient l'enfer sur terre; la crainte que ça se termine est terrible à cause de la vie que nous ne savons pas vivre, et n'avons jamais su vivre, mais c'est ptêtre une illusion quand je dis ça.On ne sait pas, mais ce n'est pas pour ça qu'on doit et qu'on va avoir recours à la croyance, à la lutte théorique, métaphysique; la mort un fait, après de ce côté il n'y a plus à chercher.C'est irrémédiable.Ce qui obsède de notre vivant c'est comment vivre, comment faire, comment en profiter, en être, remédier à l'irrémédiable, ne pas disparaîtrre frustré.Par ex Mère Thérésa ne part pas frustrée selon elle, mais c'est grâce à une croyance, une foi, qqch d'illusoire.Alors les cyniques comme moi diront que le pathos d'une mère thérésa sur terre était inuile; on aide toujours les gensqui ont besoin d'aide, mais les auttres?Ils meurent frustrés.