je m'arrache, me foule, neurones grillés pour une question, créer un sujet, nuit blanche, vomissements

L'idée existe.
Et la vérité existe puisqu'on en a une idée, même si elle n'est pas vraie. Tant qu'on a une idée d'une chose, la chose existe.
Mais le contraire n'est pas faux. Ce n'est pas parce que l'on n'a pas d'idée de quelque chose qu'elle n'existe pas. Exemple: la droite, infinie.

Aha la fameuse preuve par l'idée : vieil argument anselmien. Je te renvoi aux réfutations de l'existence de Dieu par Kant, on a pas fait mieux en la matière.

De plus exister et être ce n'est pas pareil

Littlewingrunner a écrit:Aha la fameuse preuve par l'idée : vieil argument anselmien. Je te renvoi aux réfutations de l'existence de Dieu par Kant, on a pas fait mieux en la matière.

De plus exister et être ce n'est pas pareil

Je pensais pas que des gens avaient déjà utilisé cet argument. Ca date de quand? Et qui est cet "Anselme" ?
J'en cherche un autre alors

Anselme de Cantorbury, Descartes aussi à sa façon : comme quoi ça sert la philo : on voit que ce que l'on pense a déjà été dit, et réfuté en plus !

Littlewingrunner a écrit:Anselme de Cantorbury, Descartes aussi à sa façon : comme quoi ça sert la philo : on voit que ce que l'on pense a déjà été dit, et réfuté en plus !

... ... ... ... je suis déçu ... ... ... j'aime pas Descartes.

Et pourtant c'est une des clefs de l'Histoire de la philo. Mais moi aussi j'ai du mal avec certains de ses raisonnements ( notamment dans les Méditations...)

S'il y a bien des raisonnements que je n'aime pas ce sont bien les siens (ceux dans les méditations...)
Dans le discours de la méthode ça va.

La croyance est animale.(rien à voir avec ce topic)



La seule chose qui peut faire que je sois difficile à saisir qqfois c'est que je m'exprime sans jugement de valeur(mots, idées sont en quelque sorte dévalorisés, je leur redonne un sens plus brut, presque simple, résumateur); et sur ce coup, comme disait loli, tu encases; tu encases souvent en général, mais ça m'interpelle moins, car ça me concerne moins; mais quand tu insinues que ma façon de faire est quasi une figure de style, répertoriable; là je m'insurge!... calmement; je le fais(mon style) car c'est ce que je juge le plus juste; c'est totalement contrrôlé, alors m'accuser d'inconséquence est...aventureux-); c'est juste un choix à moi(et quasi imposé à moi), qu'est-ce que ça peut être d'autre?



Des paragraphes, et tout; si tu veux.Ce que j'écrirai n'en sera pas plus intéressant.

Si j'ai dit que...la vérité n'existait pas, c'est que c'est un fait; je ne sais plus où j'ai dit ça, et je le dis souvent, faut que je cherche où j'ai dit çça.

Mais sinon, bien sûr que je peux te le prouver, sinon je n'en aurais même pas parlé, sinon je ne parlerais-); mes pensées sont justes; mais les tiennes aussi j'imagine; évidemment que je ressens la légitimité dans ce que je dis; si j'avais un doute je ne dirais pas, les doutes c'est hors de la pensée, de la création; c'est moi en plus fragile, ou dans la glace; si je ne doutais pas je ne pourrais être tout ce que je suis, dire tout ce que je dis, il n'y aurait pas de contraste; mais pour moi le doute c'est intime; évidemment que je peux avoir deux visages en une minute; pour moi la création, l'expression c'est tout autre chose que le doute, que la vie même, intime; on ne peut être que prétentieux quand on prétend-); je ne suis même pas prétentieux d'ailleurs.Quand je m'exprime je deviens un autre; quand je pense aussi, car c'est pareil.Penser c'est s'exprimer, rien d'autre.

Faut que je voie où j'ai dit ça, la vérité n'existe pas, dans quel contexte, même si il m'semble que je le dis souvent, qqch comme ça.



Et je ne dis pas qu'on doit faire comme moi, peut-on le faire d'ailleurs?

Disons que la vérité en dit long sur les personnes qui croient en la vérité, ou croient encore en la vérité; et sur ça, comme dit loli, ce n'est pas des cases, des oppositions, je ne propose pas le néant face à la vérité; ça serait surréaliste, crétin.C'est fou de penser qu'on aurait le monopole de la subtilité commme ça; moi je me trouve subtil et je trouve les autres subtils aussi(sauf les livres que je lis, je ne juge pas celui qui l'écrit, pas de valeur, on ne peut juger un écrivain ou un pilosophe subtil par ex; dire qu'il est subtil, un livre c'est l'exception, un miroir sans notre reflet); ça marche comme ça, ne peut marcher que comme ça.Ensuite, l'idée, on sera toujours le plus subtil selon nous-même, ça on n'y peux rien, c'est en nous.



On ne peut jauger le monde qu'à partir de nous-même.Nietzsche jaugeait à partir de lui; c'est quasi sa philosophie(enseignement), le point initial;presque son rêve, son fantasme, ce n'est pas ah si tout le monde pouvait être comme moi!C'est ah si tout le monde pouvait faire comme moi!(donc être comme)Etre lui-même et baste!Son soulagement aurait été ça, sa bénédiction finale était ça; si tout le monde pouvait savoir être lui-même, prendre les rênes.
On se rendrait compte qu'on se ressemble au fond, ne sommes qu'Un.
Je regarderai, et je te prouverai, si tu veux; suffit de demander.Car si j'ai dit cette phrase ça ne pouvait être que dans on contexte précis; mais comme ça, ce qui me vient c'est que la vérité est tout, on ne peut presque pas(on ne peut pas) lui échapper; c'est passionnant la vérité; mais ça me semble évident que c'est déjà là, pas qqch à chercher; des gens peuvent la rechercher; c'est la nuance, et c'est erronné dans ce cas.Ceux qui cherchent et ne cherchent pas, en gros scientifiques et croyants, se rejoignent finalement, il ne voient pas que la vérité c'est maintenant, c'est toute leur vie; d'façon tous les mots proviennent du même mot, du même feu, de la même puissance.

Mystique-croyant-scientifique, Nietz est plus croyant que scientifique, qq part, il est tout à la fois comme il le répète souvent; il est méfiant envers tout, et un peu plus envers cette idée de science scientifique; pour lui la vie, la source c'est la croyance, Dionysos, et tout; l'art précède évidemmment la science; la science c'est juste le savoir; moi je me considère scientifique alors qe la science des scientifiques ne me parle pas; qui n'est pas un scientifique?Un croyant?

Moi je vois des gens, je croise des gens, je vois quoi?Des scientifiques.A différents degrés; bestiaux, enfouis.Mais comme je disais la dernière fois, rien de plus proche de la science que la croyance, en quelque sorte de plus proche du haut que le bas.

Ca me fait décidément songer au lolisme, ses cases, il n'y a pas de cases; les cases c'est un jeu; c'est pour manipuler, se faire plus simple; les cases c'est quasi se foutre de la face des gens, s'amuser à être mal jugé, sous-estimé, ou jouer avec les nerfs des gens si ça les touche; les cases.Qui croit vraiment aux cases?Little alors, je veux bien te croire.Tu crois(vénères, fais mine) aux cases, que ça qui nous différencie.Moi je ne veux dresser personne, et non plus redresser le sort de l'humanité; non pas par laxisme, ou opposition diabolique; mais parce que ça me semble juste; Little, tu parles des gens, de leur sort, mais tu sais bien que tu n'es pas eux; je ne me vois pas parler des autres; c'est tout.
Ils y arriveront bien un jour.

Javeline j'aimerais bien comprendre ton idée de la vérité qui n'existe pas.

Si je pose la question: qui est le plus fort entre l'homme et la nature. La réponse est la nature, car il est vrai que la nature est plus forte que l'homme.
C'est donc la vérité. Je suppose que tu continues à soutenir qu'elle n'existe pas.
Que veux-tu dire?

Certes, j'attend toujours une démonstration autre que la logorrhée habituelle...

Pour ce qui est des cases j'avoues ne pas avoir compris d'ou tu sortais ça... Classer et classifier c'est l'activité même de l'intelligence, on ne s'y retrouverait plus sinon ...

Le reste est une vague reprise de dont nous avions déjà parlé.

Pour la vérité tu me fais douter Javeline mais pour les cases je suis 100% d'accord avec Nath.

On ne pourrait pas réfléchir si on laissait trainer nos pensées comme nos papiers sur les bureaux.

Vous ne comprenez rien....-)

Je blague.J'arrive.Faut que je me relise(le calvaire); mais je devais parler d'une vérité finale, de dieu, ou de l'amélioration; de la quête de la vérité, comme qqch qu'on n'aurait pas et qu'il faudrait trouver; trouver des remèdes, des solutions, tout ça; des conneries(sauf dans le monde erroné(humaniste?existentialisme qui tourne mal), monde bricolo, fourre-tout; où tout est possible, inventable, réinventable).

Ceux qui cherchent la vérité ont un problème; ça c''est évidence; je ne m'imagine pas un instant chercher la vérité; vouloir aboutir...à la vérité; à un savoir.La seule quête de vérité que je connaisse c'est la quête de notre propre savoir, moi il y a dix ans par ex, évidemment que je cherchais la vérité; mais il y a un moment où on la trouve; c'est ce que je veux dire, chercher à l'infini est pathologique(supercroyant, supernihiliste, ou supersscientifique, ou superhumaniste, supervolontaire), il y a un moment où ça s'arrête, eh ouais!Un moment où on sait, eh ouais!Désolé-)
Tant que tu cherches c'est que tu n'as pas trouvé, et que tu ne vas pas bien, et ne sais rien de ce qu'il y a à savoir.La quête d'un Little me semble comme pathologique; comme pas terminée(d'un Einstein non plus par ex); Ce qu'un Nietz souhaite à un little c'est de savoir un jour; "c'est tard que tu es devenu jeune"; tu nous fais benjamin je sais plus quoi là, bottom.
Moi ça m'étonne autant que vous d'avoir trouvé-); pourquoi moi? de pouvoir dire touut ça si facilement, sans hontes; cette confiance provient d'un savoir; une ludicité se met en place même.Des fois ça fait un peu pasteur, révérend, c'est vrai-)
Je ne dis que c'est terminé, ce n'est jamais assez su, subtil, révélé, explicité; mais une sorte de base est acquise, terminée.(ça tient; des fois je me claque la tête sur le coin d'un meuble et je crains de tout perdre; mais ça reste toujours, c magique; c'est moi)
Non mais vous allez voir; si je n'ai pas déjà tout dit dans ce post sur "la vérité n'existe pas".

A la fois, je veux les vérités à partir de mes vérités(qui sont les vérités générales; faut arrêter avec le subjectivisme; "mes vérités" ça n'existe pas; mes vérités sont les vérités.On peut savoir, je peux savoir.

Oui moi aussi ça m'étonne que tu puisses dire ça sans honte

Euh... je ne sais pas quoi répondre. Peut-on discuter avec de telles réponses?

Littlewingrunner a écrit:Oui moi aussi ça m'étonne que tu puisses dire ça sans honte

Volà; tout est dans ça.Un jour tu comprendras; c'est l'idée; ou alors tu ne seras jamais vraiment nietzschéen(qqun pouvant se dire sans honte nietzschéen, sans réticences; indépendant d'esprit; de corps; confiant; même réellement respectueux, on peut aller jusque-là-)).

Je répondrai; j'arrive.

J'ai relu mon dernier message, celui qui précède le post où Little me dit que j'ai tapé la phrase"la vérité n'existe pas"; je n'ai rien vu; ou alors il veut dire que je veux dire à travers tout ça que la vérité n'existe pas?

Vouloir la vérité, tendre vers elle; ce que je ressens dans l'entrreprise de Little, et de tout ceux qu'il vénère; à la rigueur on peut être un "ami de la vérité"(contemporain en quelque sorte); mais vouloir faire des percées pour un jour la découvrir, ou pas à pas pour un jour savoir vraiment est illusoire, nihiliste, moral.Comme si Little(je te parle à toi) était pour l'instant enfermé dans tout ça, se débattant avec tout ça.Chercher la vérité...la justesse...ça équivaut à vouloir une autre vie, une autre existence, un autre Monde; il est difficile de saisir ce que tu cherches vraiment; tu me lis tu vois un stream je sais pas quoi, moi je te lis je vois qqun qui cherche, mais quoi?Où?Pour quoi?Comme si il y avait qqch à trouver(améliorer les gens, les édifier); et je dis alors cette vérité-là n'existe pas; on peut même dire cet idéal, cette perfection, jusqu'à cette classification; ça n'a pas lieu d'être; cette Vérité-là n'existe pas .


Chercher à comprendre pour soi-même, à la rigueur, c'est possible, ou s'améliorer soi-même, ou arriver à qqch avec nous-même: mais chercher la Vérité(à rompre avec le présent en qq sorte, avec soi-même)...même jusqu'à chercher à faire comprendre...Ca équivaut à chercher Dieu; c'est une croyance extrême; c'est vouloir partager son idéal; la Vérité serait au bout de tout ça?...A la rigueur on peut dire Little cherche à se comprendre, se cherche, cherche à se dépasser; mais vouloir introduire tout le reste comme ça, former un grand tout logique; même cette de" pensée logique"... penser droit..."tout le monde ne peut pas penser droit, alors tout le monde n'a pas le droit", j'dis pas que t'as écrit ça; mais c'est ça.


Alors évidemment jadis j'en revenais à ton âge; du genre "il ne peut savoir, il découvre, c normal"; où il fait mine et il veut que ce soit son boulot de faire mine de savoir qqch, de vouloir l'amélioration des choses, éveiller les consciences(ça s'éveille des consciences?); tu ne peux pas te rendre compte de tout, on est bien d'accord, il faut que tu vives; c'est ce que voulait dire la délirante Loli aussi.
Pour moi l'âge c'est important, le progression; après, je me trompe ptêtre, c'est ptêtre une déformation avec mon propre cheminement; il y aurait presque une limite d'âge, je sais pas, genre 30 ans t'es un sage; à 20 j'étais une buse(appréciation perso à mon égard).Après vous allez me dire oui mmais Rimbaud, tout ça, justement c'est une ode au n'importe quoi, à la poésie.Même si il devait chercher la vérité tout de même à son âge.
Tu cherches, je trouve.J'ai comme de l'avance...ah!ah!ah!(rire sardonique), idée insupportable n'est-ce pas?(ça me rappelle Loli ce tic langagier)

Rimbaud une ode au n'importe quoi ? Voyez dont...