Changement de cap, ou pas ?

Vu sur le Figaro.fr

Avec seulement 30% des Français qui se déclarent satisfaits de lui
comme président de la République, la cote de popularité de Nicolas
Sarkozy enregistre une chute de six points en mars pour atteindre son
plus bas niveau depuis son élection, selon un sondage IFOP pour le
"Journal du Dimanche".

Selon ce sondage, 30% des sondés se déclarent satisfaits de Nicolas
Sarkozy comme président de la République, dont 4% de "très satisfaits",
contre 36% en février dernier. Ils sont 65% à se dire mécontents du chef
de l'Etat, contre 63% le mois précédent.

Son premier ministre François Fillon perd de son côté un point avec 49%
de satisfaits et 45% de mécontents (48% en février).[/b]

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Pourtant, François Fillon déclarait qu'il n'y aurait pas de changement de cap dans la politique du gouvernement.
Que pensez vous de cela ? Le gouvernement doit il rester ferme sur ses lignes directrices, ou doit il tenir compte de ce résultat et changer un petit peu de direction ?

Je suis étonné que Sarkozy ait encore 30% de satisfaction!

D'un côté je comprend ton point de vue Grattepoil, si je lis entre les lignes tu désires qu'après la défaite électorale aux régionales le gouvernement enregistre et marque un tournant dans sa politique. Or je suis, une fois n'est pas coutume, plutôt d'accord avec M.Fillon, la politique menée n'a pas encore porté ses fruits ( si elle les porte un jour!), je suis pour ma part, même en étant loin d'être partisan du gouvernement en place, pour une continuation logique de la politique menée. Ou même plutôt, dans la logique des choses, pour une politique de droite. Je m'explique sur mon discours qui ne m'est pas très familier, jusqu'à maintenant Sarkozy a mené une politique de droite modérée en se faisant passer pour un socialiste, ou presque, sur l'image : discours pendant la crise porche de la régulation que voulait les socialistes etc ( c'est d'ailleurs l'un des points sur lequel même les socialistes ont été d'accord avec lui, jusqu'à Mélanchon). Or il y'a une tradition régulatrice à droite, on se souvient du ministère au plan sus De Gaulle, Monet étant lui même responsable de l'organisation des plans de l'industrie française. Il faudrait que, pour se reformer politiquement, Sarkozy s'appuie sur cette tradition dans son propre camp au lieu de voler des thèmes à la gauche, en en produisant une pâle copie, un ersatz édulcoré. Je suis certain que dans les jours qui vont suivre on va voir Sarkozy se rapprocher de la politique de De Gaulle.

Ainsi en reprenant encrage à droite et en prenant une image à droite une conduite de la politique plus à gauche sera possible, c'est du moins mon intuition, on plutôt mon envie.

Attendez de voir la réforme des retraites, là il y aura des mécontents !

Il y a plusieurs lectures possibles aux résultats -peu flatteurs- du parti de la majorité aux élections régionales.

La première, c'est que l'état réforme trop. Il faudrait donc changer de politique et réformer moins. Cibler deux ou trois grandes réformes et consacrer la majeure partie du temps sur ces travaux.

La seconde, l'état ne réforme pas assez (l'état s'est perdu dans l'ouverture). Il faut alors garder le cap et continuer les réformes.

Une troisième lecture possible : l'état reforme n'importe comment. Il faut alors changer de politique pour s'appliquer à faire des réformes utiles et lisibles.

Des trois solutions énoncées ci-dessus, c'est la première qui me semble la plus logique pour le gouvernement (je rejoins d'ailleurs ce qu'a dit Nathanaël). Certaines réformes doivent être faites, comme par exemple celle des retraites. C'est primordiale pour l'avenir économique du pays.
De plus, le capharnaüm qu'est la réforme des collectivités territoriales montre bien la nécessité de faire des textes clairs et lisibles. Cela prend du temps ; temps gâché à réformer à tous va dès qu'il y a le moindre fait divers. Le gouvernement doit donc changer sa manière d'aborder la politique. Moins de réaction et plus d'action (réfléchi).

Du reste, la forte abstention et le score élevé du FN caractérisent, à mon sens, une crise plus global que le rejet du sarkozysme. C'est le rejet du monde politique tout entier. Les français ne font plus confiances aux partis et aux hommes qui les dirigent.
Pour remobiliser la population et restaurer la confiance dans les institutions, tous les partis (et pas seulement l'UMP) doivent changer de cap et se remette en cause. C'est vital pour l'avenir de la France.

Je suis assez d'accord avec ton analyse Lilnono.

Bof, je ne vois rien d'original dans tout ce tintamarre.

Des grèves, ds protestations, des réformes impossibles, je n'ai connu que cela ou presque.

Le président de la république a été élu, ceux qui l'ont mis au pouvoir , comme ceux qui l'ont contré, sont tenus démocratiquemenbt de le laisser faire ce pourquoi il est supposé avoir été élu.( sauf cas prévus par la loi ???)

Je n'interprète pas le résultat des élections régionales autrement que l'expression d'un choix de personnes pour gérer des régions.

De toute façon tout le monde trouve que cela va mal, tout le temps. Et tout le monde voudrait que rien ne bouge, tout le temps.

Mais " c'est mieux ainsi que si c'était pire" Coluche.