parlons!!!!

Et pour revenir au sujet initial...

Chacun ,je crois, vogue sur le net pour plusieurs raisons.
Les raisons données plus haut dans le texte semblent toutes valables.mais chacun pense différemment quand vient le temps de se poser la question du pourquoi aller sur un forum.
Le type ayant des problèmes d'estime de soi sera perçu comme tel ,mais lui même ne le saura pas!
Il viendra pour des raisons le motivant lui..mais c'est son comportement qui fera de lui un être catalogué ainsi.
Personne ne se dit: Je suis un psychopathe ,tiens je vais aller sur un forum !
De plus,pour compliquer les choses ,la personalité typée d'un forumiste lisant un autre personnage typé fera parfois un portrait un ''Picassoïste'' de son interlocuteur.Et vice versa!
Sans compter les versions imaginées par tout les autres membres du forum!
Un monstre est si facilement conçu!
Alors,dans le doute quand aux motivations réelles d'un forumiste de venir sur un forum en particulier,quoi de mieux que de lui demander?
Sinon..nous pouvons toujours faire le tri au meilleur de notre connaissance.

Globouille a écrit:Oui, mais dans ce cas, il faut s'attacher à décortiquer ses moindres paroles, à faire du langage politique. On perd toute spontanéité.

Mais non voyons!
Faire preuve d'empathie est parfois le seule ingrédient à utiliser!

grumpythedwarf a écrit:Eh bien, tout le problème se résume à la concision.
Quand on est suffisament précis dans son énoncé, bien des malentendus se dissipent.
A moins de faire de l'humour ou de la dérision, ce qui est plus aléatoire, il est bon de savoir à QUI l'on s'adresse.
Je manie souvent le second dégré, mais je m'assure que mon interlocuteur me comprendra.
N'y est pas accessible qui veut.
Prudence donc; évitons de blesser inutilement.

Entre autre!

C'est justement cela l'intérêt d'un forum !
La part d'inconnu qui subsiste.
Cela force à un minimum de psychologie et de feeling.
Mais les belles âmes sereconnaissent vite.
Par exemple, le roi Globouille et son fou sont faits du même bois
(enfin, pas tout à fait, mais presque)

Une certaine connivence s'installe entre certains forumeurs.
Pourquoi ? Toutatis seul le sait...

Je me dis souvent que ceux qui n'ont pas d'humour ou la moindre dérision peuvent aller, disons...se faire cuire un oeuf chez les grecs...
Pas charitable ?
Vous avez raison, sans blesser les gens sans raison, le minimum requis sur notre forum, est d'avoir un peu d'humour, de relativiser les choses. Les autres s'en vont d'eux-mêmes.
Nous ne sommes plus en maternelle, que diable !
La spontanéïté avant tout ! Nous ne sommes pas journalistes...[/quote]


Et pourquoi donc cette ségrégation arbitraire?
En quoi l'absence de sens de l'humour doit -il éliminer une personne?
Je connais une dame 'battue'' à répétition durant près de 30 ans par un mari cruel puis ensuite bannie de sa famille combattant maintenant une grave maladie...
Cette personne alors...n'a t-elle plus le droit de s'exprimer?
Il est vrai qu'elle ne rit pas beaucoups ne comprendra pas nécessairement le second degré,mais cette personne peut pourtant signer des textes intéressants!

grumpythedwarf a écrit:C'est justement cela l'intérêt d'un forum !
La part d'inconnu qui subsiste.
Cela force à un minimum de psychologie et de feeling.
Mais les belles âmes sereconnaissent vite.
Par exemple, le roi Globouille et son fou sont faits du même bois
(enfin, pas tout à fait, mais presque)

Une certaine connivence s'installe entre certains forumeurs.
Pourquoi ? Toutatis seul le sait...

Je te lis et relis et me rends compte que nous disons la même chose et pensons fort probablement la même chose.
Mais il y a un bout venant de ta part qui contredit l'autre...

Tu es conscient qu'il faille faire l'analyse de l'autre pour adapter nos propos

Mais tu dis aussi ''Qu'Ils aillent se faire cuire un oeuf...

J'avoue j'ai du mal à saisir!

Etrange, le phenoméne de l'empathie... C'est difficile de décripter les sentiments des autres quand les nôtres sont parfois contradictoires.
De là à retranscrire sans faute les sentiments d' untel ( roman, film, histoire...).

Oui, bien sûr; mais tu prends un exemple atypique d'une personne blessée par la vie; cela m'étonnerait qu'elle ait envie de surfer sur un forum.
Nous sommes ici, en premier lieu pour nous distraire (même si certtains sont plus sérieux ou plus savants)

Et ce n'est pas de la ségrégation (les grands mots).
Sache que dans la vie courante, j'évite soigneusement les gens qui n'ont pas le sens de l'humour, et je ne les fréquente pas.

Ce qui ne veut pas dire que je ne les aime pas, ni que je les discrimine.
Seulement ils m'ennuient.
Et je n'aime pas m'ennuyer sur le forum.
Question d'affinité.

Poncho a écrit:Etrange, le phenoméne de l'empathie... C'est difficile de décripter les sentiments des autres quand les nôtres sont parfois contradictoires.
De là à retranscrire sans faute les sentiments d' untel ( roman, film, histoire...).

Y'en a pas de facile,je sais!

achille a écrit:

grumpythedwarf a écrit:C'est justement cela l'intérêt d'un forum !
La part d'inconnu qui subsiste.
Cela force à un minimum de psychologie et de feeling.
Mais les belles âmes sereconnaissent vite.
Par exemple, le roi Globouille et son fou sont faits du même bois
(enfin, pas tout à fait, mais presque)

Une certaine connivence s'installe entre certains forumeurs.
Pourquoi ? Toutatis seul le sait...

Je te lis et relis et me rends compte que nous disons la même chose et pensons fort probablement la même chose.
Mais il y a un bout venant de ta part qui contredit l'autre...

Tu es conscient qu'il faille faire l'analyse de l'autre pour adapter nos propos

Mais tu dis aussi ''Qu'Ils aillent se faire cuire un oeuf...

J'avoue j'ai du mal à saisir!

Eh bien, voilà un exemple type de dérision (ma dernière phrase)
Un trait d'humour dans du sérieux.
Là tu as compris, non ?

''''Oui, bien sûr; mais tu prends un exemple atypique d'une personne blessée par la vie; cela m'étonnerait qu'elle ait envie de surfer sur un forum.:''''


Tu pourrais être incroyablement surpris!

Mais tu dis aussi ''Qu'Ils aillent se faire cuire un oeuf...

J'avoue j'ai du mal à saisir! [/quote]

Eh bien, voilà un exemple type de dérision (ma dernière phrase)
Un trait d'humour dans du sérieux.
Là tu as compris, non ?[/quote]


Tu es en train de dire que je n'ai pas le sens de l'humour!

Oui; même les gens qui ont connu des malheurs peuvent rebondir dans l'humour.
Selon un philosophe, l'humour serait même la politesse du désespoir.

Il est toujours mon arme favorite; on peut calmer les plus agressifs avec un peu d'humour;sans lui, ma vie serait insipide, même dans les moments les plus durs.
Exemple:
Quend je suis sorti du coma, après une opération grave, j'ai demandé à l'infirmière si elle faisait du boudin avec mon sang...

achille a écrit:Mais tu dis aussi ''Qu'Ils aillent se faire cuire un oeuf...

J'avoue j'ai du mal à saisir!

Eh bien, voilà un exemple type de dérision (ma dernière phrase)
Un trait d'humour dans du sérieux.
Là tu as compris, non ?[/quote]


Tu es en train de dire que je n'ai pas le sens de l'humour! [/quote]

Non; j'essaie de t'expliquer ma vision des choses.
Je suis ainsi fait; si je ne déconne pas, je suis mort.
Je parie que sur mon lit de mort, j'arriverai encore à sortir une connerie...

pourquoi pas

grumpythedwarf a écrit:
Quend je suis sorti du coma, après une opération grave, j'ai demandé à l'infirmière si elle faisait du boudin avec mon sang...

Coma éthylique, je parie ! Ah, ces Belges, tous des poivrots...

Boris Vian philosophe ?

L'humour c'est un essuie glace, ça n'efface pas la pluie, mais ça permet d'avancer. Déjà à mon âge je souffre de spleen périodique, en me disant, grosso modo comme Proust : j'ai 18 ans depuis peu et finalement qu'est ce que j'ai fait de ma vie? J'ai appris quelques choses, connus quelques filles, monté quelques amitiés, mais je n'ai pas trouvé de sens encore. Sans l'humour il y'aurait une sorte de désespoir qui surgirait, plus on est angoissé plus on rit. Cela fait partie du recul nécessaire qu'il faut avoir sur la vie active. Je considère que l'on est tous un peu schizophrène, une partie de nous agit et l'autre analyse, nous ne sommes pas comme les animaux " nous portant tout entier dans notre action" comme dit Bergson.
Le temps a véritablement une valeur très ambivalente : à la fois il donne de la valeur à ce que l'on fait en l'inscrivant dans une immédiateté, nous rend " digne de louange" dirait Descartes, et à la fois il effacera tout ce que nous avons fait.

C'est Marc Aurèle je crois qui dans ses Pensées pour moi même disait : " Combien d'Hippocrate, voir même de Platon, resteront dans les mémoires dans des centaines d'années? ", il convient de constater finalement notre petitesse, celle la même qui faisait dire à Pascal que les silences éternels des espaces infinis l'effrayaient. Finalement la meilleure façon de ne pas être malheureux serait de ne pas y penser comme propose Alain ( Propos sur le Bonheur), mais finalement je pense qu'une fois que la réflexion est faite elle reste enfouie quelque part, pour reprendre une métaphore de Malebranche, comme un bandit en forêt qui détourne les pensées qui passent à côté.

Un grand penseur danois, que je considère comme l'un des plus grands de l'Histoire de la philosophie et de la pensée en générale, que Grumpy doit apprécier aussi ( car inspirateur de Cioran et de la pensée moderne, le "père fondateur", j'ai nommé Kierkegaard disait dans Le concept d'Angoisse : " l’angoisse est lié à cet étrange mélange d’effroi et de fascination que suscitent en l’homme le néant et la mort", "on est fasciné par le néant qui est en même temps source d’effroi". Cela montre magistralement toute l'ambivalence du terme, et aussi ma position, qui je pense ne m'est pas singulière.

Désolé pour ce hors sujet ( qui part du sujet néanmoins), sur un topic de l'auberge...

Mh j'ai comme l'impression d'avoir cassé une ambiance :s

Etrange, le phenoméne de l'empathie... C'est difficile de décripter les sentiments des autres quand les nôtres sont parfois contradictoires.
De là à retranscrire sans faute les sentiments d' untel ( roman, film, histoire...).
Vous en pensez quoi ?

Mais non, tu n'a rien cassé du tout. Je crois que nous sommes tous à l'écoute, au contraire.
J'ai bien lu ce que tu as écrit, et plus d'une fois j'ai secoué la tête en me disant : "toi qui as connu si jeune les chagrins les plus cruels, comment expliques-tu que tu sois plein d'optimisme et de joie de vivre ?". C'est là un paradoxe, comme tant de choses inexplicables ici-bas. Je n'entrerai pas dans des détails sur les jalons qui ont si hideusement pavé mes dernières années, car je répugne à parler de moi trop ostensiblement, mais si je pouvais extraire à ton intention l'élixir qui m'imprègne de cette plénitude dont je suis empli, je le ferais sur-le-champ.

Nathanael a écrit:Mh j'ai comme l'impression d'avoir cassé une ambiance :s

Pas du tout; ta diatribe précédente est remarquable, en ceci, que, croyant décrire ton "état" personnel, tu décris simplement notre position à tous.
Après tout, rein de neuf sous le soleil, aurait dit Shakespeare...
Nous sommes tous dans l'effroi, et l'humour est le meilleur remède.

grumpythedwarf a écrit:
Nous sommes tous dans l'effroi, et l'humour est le meilleur remède.

Mon effroi, aujourd'hui, c'est la tête lourde, la cervelle épaisse, l'impression d'être nul à chier, les mots qui ne viennent pas, les idées qui s'embrouillent et l'énormité de la tâche.
Bon, ça passe : demain sera un autre jour.

Depuis Flaubert disait Barthes l'important ce n'est pas d'avoir quelque chose à dire c'est de pouvoir le dire. Quel écrivain je serais également si je pouvais dire ce que je voulais...

Globouille a écrit:

grumpythedwarf a écrit:
Nous sommes tous dans l'effroi, et l'humour est le meilleur remède.

Mon effroi, aujourd'hui, c'est la tête lourde, la cervelle épaisse, l'impression d'être nul à chier, les mots qui ne viennent pas, les idées qui s'embrouillent et l'énormité de la tâche.
Bon, ça passe : demain sera un autre jour.

Courage, mon Roy;
Ta plume est ta plus belle arme, et tu vaincras les affres du plumitif !
Quad tu seras édité, je te lirai avec attention et envie, j'en suis sûr !

Le doute est salutaire; la certitude ton ennemi.

grumpythedwarf a écrit:
Courage, mon Roy;
Ta plume est ta plus belle arme, et tu vaincras les affres du plumitif !
Quad tu seras édité, je te lirai avec attention et envie, j'en suis sûr !

Je ne perds pas courage, rassure-toi, mais parfois il me prend des envies de me transporter pour une semaine au chaud dans les îles du Pacifique afin d'évacuer le trop-plein de tension qui m'attache à ce boulot monstrueux et qui en est, du reste, la sanction.
Heureux ceux qui ont sagement su tenir la bride à la "démangeaison d'écrire", comme disait le bon Alceste.
Je me rassure en me persuadant que quand j'aurai vendu mon livre à trois millions d'exemplaires, compte non tenu des éditions étrangères en anglais, allemand, espagnol, portugais, italien, russe, suédois, danois, finnois, et... néerlandais (faut pas les oublier, ces joyeux Bataves ...), le fofo s'enorgueillira d'avoir eu un génie à ses débuts pour simple participant. Ah, ah ! C'est bon, des fois, de se gratter le nombril, ça fait un bien fou ! Oups ! C'était la minute de narcissisme globouillesque, dont je demande humblement pardon, la corde au cou, sous les sourires condescendants des lecteurs pleins de pitié et de commisération...