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Critiques cinéma de Val

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Message par Val Mer 26 Mai - 16:43

Bon, c'est la section qui me paraissait la plus appropriée...

Même si j'ai bien conscience que mes critiques sont vraiment très amateurs, j'espère surtout vous faire découvrir plein de trucs awesome!

Enjoy!

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J'ai un visuel de notation assez particulier et assez geek, avec des pingouins!

Critiques cinéma de Val 365565 = C'est vraiment très mauvais
Critiques cinéma de Val 30418 = Bof, pas terrible
Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 = C'est pas mal!
Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 = C'est vraiment très bon !
Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 = Oh wow c'est excellent !!
Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 = Oh mon dieu c'est juste ultime !!! Un chef d'oeuvre !

**************************************************************************
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Dernière édition par Val le Dim 21 Nov - 8:50, édité 1 fois
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Message par Val Mer 26 Mai - 16:45

DUEL

Critiques cinéma de Val Duelscreen

Duel est le premier long métrage de Spielberg. A l'origine c'était un téléfilm, mais celui-ci eut un tel succès qu'il a été transposé au cinéma! C'est surtout le film qui a lancé Spielberg vers la notoriété. Il a été tourné en 13 jours, et c'est juste de la folie furieuse.

Je suis vraiment pas un amateur de Spielberg. E.T étant un des films qui m'a le plus emmerdé, Indiana Jones ne m'ayant pas emballé plus que ça (sauf le 2!) et La Guerre des Mondes m'ayant décroché quelques facepalm à l'époque. Jurassic Park et Les Dents de la Mer m'ont quant à eux bien divertis, mais sans plus. Je n'avais pas vu d'autres films de lui jusqu'à ce soir, et j'étais vraiment sur le cul.

Vous aimez la crasse? Les gros bolides dégueulasses qui ronflent sur le bitume? Vous aimez avoir peur? Vous aimez la vitesse? Ce film est alors fait pour vous!

Le film met en scène trois personnages. Un homme assez peureux et efféminé, un bolide monstrueux, et la route. Le concept est simple: le héros doit se rendre à un rendez-vous en passant par l'immense désert californien, il double un énorme camion, et celui-ci ne le lâchera plus. En fait, c'est une immense course poursuite d'1h30. Le film traite de la virilité, et a une sous-lecture très intéressante autour des rapports hommes/femmes et de la sexualité, qui s'illustre avec le développement psychologique du personnage principal et surtout de son attitude vis à vis du truck au fur et à mesure du film.
Ce film dégage une angoisse vraiment permanente! La caméra, souvent posée sur les véhicules, donne une foutue impression de vitesse. Et lorsque l'on voit de l'œil du truck, on ressent un véritable malaise.

En plus de ça, le jeu autour de l'animalisation (la monstruosisation? xD) du bolide est vraiment amenée de manière géniale. Les cris presque préhistoriques du véhicule à la fin, sa virilité primaire et menaçante, le jeu avec ses phares... D'ailleurs Spielberg exploite parfaitement bien le comportement du bolide, sa manière d'accélérer, de ralentir, ses idées pour piéger/jouer avec le héros... J'ai remarqué qu'une des particularités des films de Spielberg était l'exploitation de son environnement... Ici, ça ne loupe pas, et le réalisateur a bien vu toutes les possibilités que "la route" pouvait offrir dans la mise en scène.

Oh et la composition de l'image est super intéressante au niveau des couleurs. Tout semble terne et crasseux en fait, hormis la voiture ROUGE de notre petit héros tout faiblard. Cet aspect 'marron' colle parfaitement au paysage désertique de Duel.

Caméra dynamique, final excellent, film profond, acteur principal fantastique, sous-lecture osée, maîtrise parfaite de l'angoisse. J'aimerais vraiment que tous les Spielberg soient comme ça.


Note :
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Message par Val Mer 26 Mai - 16:46

NAPOLEON

Critiques cinéma de Val Napoleoscreen4

Napoléon n'est pas un film ordinaire. C'est une fresque de 5h30 (!) sur la vie de Napoléon. Ou plutôt... Sur ses débuts. Car elle ne nous montre pas plus loin que sa campagne Italienne, c'est à dire 1796. C'est un projet extrêmement ambitieux, puisqu'il devait à l'origine être fait en six parties (le film dont je parle constituant les deux premières).

Il a été réalisé, produit et monté par Abel Gance, et Abel Gance est fou. Je n'ai jamais vu de film aussi démesuré de ma vie: Un final en TRYPTIQUE (trois écrans différents donc, qui peuvent soit faire trois plans séparés, soit carrément faire un immense écran, accentuant l'idée "fresque" - je n'ose imaginer comment cela devait être ahurissant à l'époque en salle).
Ce réalisateur est aussi assez fou pour attacher une caméra à une corde et la projeter à toute vitesse dans le vide. J'ignore combien Gance y a mis de sa poche, il n'avait vraiment pas peur de l'argent: le nombre d'acteurs y est tout bonnement hallucinant, sans parler de l'aspect technique...

Il faut aussi comprendre qu'Abel Gance est un des plus importants représentant de l'impressionnisme français, en bref c'est un mouvement cinématographique des années 20 qui consistait à mettre l'accent sur le développement psychologique des personnages ainsi que sur une certaine "pureté" du cinéma (peu de dialogues, un objectif souvent flou qui accentue cette impression de "pureté").
Ici nous retrouvons d'abord le flou, qui revient dans certaines scènes, mais surtout l'importance autour de la personnalité de Napoléon, ainsi que celle de la foule, souvent opprimée. Cela donne lieu à des moments vraiment forts et riches en émotion.

Abel Gance est aussi quelqu'un de déconcertant. Il grouille d'idées, et cela, chaque plan en est rempli. Mais c'est aussi un réalisateur très maladroit. Ainsi, même si on sent qu'il met tout son coeur dans son projet, tous ses fantasmes, il dose extrêmement mal son film. Sur 5h30, les 2 premières heures m'ont bouleversé, les deux heures trente suivantes m'ont ennuyé, et la dernière m'a simplement fait jouir.

Pourquoi un tel défaut structurel ? Toutes ces folies du montage que l'on retrouvait au début, toute la mégalomanie, toute cette passion de l'image s'est évaporée dès la bataille de Toulon... Cela fait de Napoléon une oeuvre très difficile à critiquer, imaginez-vous critiquer une symphonie mêlant Beethoven et Francis Lalanne ! ^^

Mais étrangement... Avec un certain recul, et après avoir enchaîné le tout, je ne peux m'empêcher de trouver un certain charme à ces maladresses, un charme qui rendrait tout cela pardonnable. Oui, le montage manque parfois clairement de subtilité, oui il y a des scènes vraiment inutiles, mais toutes ces erreurs font partie intégrante de la beauté de l'expérience, de ce qu'il nous offre.

Abel Gance nous fait sentir Napoléon. Jamais je n'aurais cru que la Marseillaise aurait pu m'ébranler, et pourtant ce film l'a fait. L'espace de quelques heures on se sent le coeur d'un conquérant, d'un Corse plein d'honneur et d'ambition, on sent le vertige de la Révolution nous emparer, on pourrait presque même ressentir la France se lever autour de nous.

En réalité, je pourrais parler des heures de ce film. Je pourrais aussi essayer de le juger comme un film normal, mais c'est inutile: ce film, c'est juste une âme de cinéaste qui bouillonne.


Note: Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418
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Message par Val Mer 26 Mai - 16:47

EL DORADO

Critiques cinéma de Val Eldorado1


El Dorado est donc un film de Marcel L'Herbier sorti en 1921. Comme Abel Gance, il est un des réalisateurs les plus importants de la vague impressionniste française...

Le film met en scène la détresse d'une mère voulant secourir son fils d'une mort probable. Et ce n'est pas son travail au cabaret El Dorado qui va l'aider financièrement... Le père de son enfant, un aristocrate, est bien trop lâche pour lui venir en aide. Aussi, il veut sauver l'honneur de sa fille, qu'il compte marier à un homme haut placé. Mais lorsque l'amour se mêle à la vengeance, les choses ne se passent pas comme prévues...

Même si le film est français, il puise énormément d'influence dans l'expressionnisme allemand très en vogue à l'époque de sa sortie : on le retrouve dans les jeux d'ombres, dans certains décors ainsi que dans le glauque et le macabre de la mise en scène. On notera aussi une certaine importance au niveau des costumes qui sont - au vu de la profession de l'héroïne - très travaillés. Bien sûr, on conserve la focalisation sur les personnages et le flou typiquement français.
D'ailleurs le film fait une utilisation du flou très osée, certains plans étant carrément déformés afin de montrer l'aveuglement et le désintérêt de l'héroïne envers son travail.

Pour la petite anecdote, Gaumont lui même aurait été furieux à la vue des déformations d'images. Il pensait que c'était dû à un problème technique... Et lorsqu'il a appris que c'était un choix de réalisation, il aurait pété un câble. Heureusement, le succès du film l'a apaisé.

Le film a un final franchement excellent et des scènes assez poignantes. Cependant, certaines lourdeurs de rythme et une narration pas claire viennent entacher le tableau. Je l'ai pour ma part trouvé assez dur à suivre, et je me suis ennuyé pendant de nombreuses scènes.

Ca reste un très bon classique, à voir.


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Message par Val Mer 26 Mai - 16:48

UMBERTO D.


Critiques cinéma de Val Umbertoscreen


Largement inspiré du réalisme poétique Français, le néo-réalisme Italien nous montre un pays dévasté par la guerre. Vittorio de Sica en est un des principaux représentant. Appuyé par son scénariste Cesare Zavattini (lui-même emblématique du mouvement), il tournera trois film majeurs: Le voleur de bicyclette (Oscar du meilleur film étranger), Miracle à Milan (Palme d'or) et enfin Umberto D., dédié à son père Umberto de Sica. Et mon dieu, quel film!

Tout ceux qui ont laissés laissé leur cœur de coté au profit d'un cynisme a la mode peuvent s'arrêter de lire ici. Car oui, Umberto D. est un film mélodramatique et il s'assume comme tel. Il joue pleinement sur le pathos et montre la faiblesse et la solitude d'un vieillard écrasé par une société qui le dépasse. On pourrait même dire que toute cette mise en scène larmoyante ne fait pas preuve d'un certain "réalisme", mais je m'en fous: Umberto D. a su réveiller en moi une empathie pour les vieux et les chiens. Et dieu sait que les vieux et les chiens m'importent peu émotionnellement.

Le film narre donc l'histoire d'un fonctionnaire à la retraite qui n'a plus assez pour payer son loyer. Son seul réconfort s'appelle Flike, et c'est son chien. Aussi, il entretient une sorte d'amitié avec la bonne de sa pensionnaire (qui est absolument magnifique), Maria, jeune fille enceinte dont elle ne connait pas vraiment le père. Comment le vieil homme trouvera l'argent nécessaire pour payer son loyer? Flike sera t-il une consolation suffisante à son train de vie misérable?

Comme beaucoup de films néo-réalistes, les acteurs sont des gens normaux sans expérience du métier. Ici, même l'acteur principal (Carlo Battisti) est en réalité un professeur à la retraite. Cela donne un jeu vraiment naturel et convaincant, car ils n'ont pas besoin de se coller à un rôle où à une mise en scène trop serrée: ils vivent leur quotidien devant une caméra.

Caméra qui, d'ailleurs se fait à mon goût trop discrète dans la première partie du film mais qui heureusement se rattrape de manière absolument renversante dans la seconde! Des plans souvent claustrophobiques, avec un jeu d'ombres très maîtrisé sur certains passages. La mise en scène sert parfaitement les idées du réalisateur, surtout dans le parallèle chien/vieillard. C'est en fait la relation la plus profonde de cette oeuvre.

La société nous semble tellement cruelle après avoir vu Umberto D.! Un environnement presque post-apocalyptique, une bourgeoisie hypocrite, une pauvreté désarmante et une humanité souvent fausse. Finalement il n'y a quasiment que chez Flike que nous trouvons du soutien dans ce film.


Note: Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418

PS: La fin, que je ne spoilerais pas, est d'une beauté incroyable.
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Message par Val Mer 26 Mai - 16:49

ALLEMAGNE ANNÉE ZERO

Critiques cinéma de Val Allemagnescreen1

Allemagne Année Zéro est un film néo-réaliste italien réalisé par Roberto Rossellini en 1948. Comme pour Umberto D., les évènements se déroulent après la guerre, mais ici, en Allemagne. On nous montre donc la misère du peuple allemand, entouré par l'inflation et la division du pays ainsi que de sa capitale.

Dans ce contexte, le film raconte l'histoire d'un jeune blondinet qui parcours la ville en quête de l'argent nécessaire pour nourrir sa famille. Il est entouré d'un père gravement malade, d'une sœur prostituée, et d'un ancien soldat de frère: un émo nazi insupportable.
Mais à mesure qu'il parcourt la ville, il s'entoure de gens peu fréquentables...

Avec un tel synopsis le film aurait pu être très bon. Quel dommage qu'il ne fasse qu'1h15 et qu'on n'ait absolument pas le temps de s'attacher aux personnages... Les mélodrames du frère deviennent plus ridicules voire comiques qu'autre chose. Le rythme est à mon goût cinq fois trop rapide, certaines scènes étant vraiment coupées sans qu'on ait eu le temps de s'imprégner de leurs éventuelles profondeurs...

La cinématographie est quasi inexistante jusqu'à la dernière partie du film: on a vraiment la sensation d'un scénario illustré d'images. Heureusement à la fin elle devient parfois étonnante d'ingéniosité, mais parfois carrément médiocre: la toute fin m'a presque faite rire, tellement j'ai trouvé ça mal filmé... Et pourtant j'aime les longs moments de contemplations pures, c'est pas vraiment le soucis. Mais le tout était tellement sur-joué... Les quelques rares moments hors de la dernière partie où la caméra veut nous dire quelque chose manquent affreusement de subtilité et semblent sortir tout droit de l'imagination d'un pré-ado en cours d'histoire (Je pense au plan sur la ville avec le discours d'Hitler, mon dieu c'était si convenu et prévisible!).

Rien de pire que de regarder un drame quand la sauce ne prend pas. Rossellini est pourtant un type super célèbre, j'ai pas eu l'impression que la qualité a suivi sa notoriété pour ce film.


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Message par Val Mer 26 Mai - 16:50

BUG

Critiques cinéma de Val Bugralwilliamfriedkin20

Oui je parle d'un film qui a moins de 50 ans. Bug est sorti en 2006 et a été réalisé par William Friedkin (French Connection, L'Exorciste, Le Convoi de la peur...). On pourrait le qualifier de euh... Drame psychédélique ? En toute sincérité c'est un des films les plus génialement wtf que j'ai pu voir.

En Oklahoma, une femme de la quarantaine, Agnès, vit seule dans un motel délabré. Les appels téléphoniques inconnus ne cessent de l'inquiéter, il faut dire qu'elle est très tendue depuis que son ex-mari Jerry revient de la prison dans laquelle il avait été envoyé, pour violence conjugale. Sa seule amie, R.C, ne lui est pas d'un grand réconfort ; elle auss, anxieuse, a ses problèmes.
Un beau jour, R.C débarque avec quelqu'un d'assez étrange.
Et des insectes.

En dire plus serait franchement spoiler.

Ce film est juste totalement délirant. J'ai passé des scènes entières bouche béante à me dire "Putain mais c'est quoi ce TRUC?" tant l'intrigue et l'ambiance semblent être sorties de l'imagination d'un gros drogué. Certaines séquences paraissent même irréelles tant on a l'impression de s'engouffrer dans l'abysse d'une pure folie. J'ai jubilé du début à la fin en fait.

Le réalisateur va vraiment très, très loin.

Les personnages sont géniaux, ont une personnalité complexe qui se développe très profondément au fur et à mesure que se développe l'intrigue, mais ces évolutions ne sortent pas de nulle part ! Elles sont parfaitement "logiques", et c'est ce qui est le plus déroutant. Et ces mêmes personnages sont joués par des acteurs criants de vérité. Vraiment, l'immersion est totale.

Au niveau de l'image c'est vraiment très impressionnant : Friedkin joue avec le focus et des mouvements de caméra supers dynamiques. Il nous offre aussi des plans fixes carrément angoissants (surtout le premier). Et un jeu au niveau des couleurs absolument génial, qui se développe vraiment à la fin, des couleurs souvent contrastées, entre un bleu presque fluo (voir carrément disco) ainsi qu'un jaune poussiéreux, presque dégoutant. Il y a aussi des effets de montage absolument géniaux, je pense surtout à la scène avec le ventilateur, lorsqu'ils couchent ensemble... Vraiment admirable, surtout l'image de fin.

Je ne vois pas grand chose à dire de plus, si ce n'est que Friedkin joue avec les non-dits et les ambiguités scénaristiques. Mais je suis vraiment très, très, très enthousiaste, désolé si ma critique en pâtit.


Note: Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418 Critiques cinéma de Val 30418

PS:
Restez après le générique. Smile
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Message par lilnono Mer 26 Mai - 17:10

Faut que tu m'expliques la différence entre "Oh wow c'est excellent !!" et "Oh mon dieu c'est juste ultime !!! Un chef d'oeuvre !".
Je dis ca parce que, dans ton système de notation, soit le film est "pas mal" soit il est "vraiment très bon", sans étapes intermédiaires... Alors qu'entre "c'est excellent" et "un chef d'oeuvre", la frontière est faible. scratch

Cette parenthèse refermée, je trouve tes critiques très bonnes. Tu parles bien de tout les critères d'interprétation d'un film, c'est bien. Mais vue la qualité de tes interprétations, je pense que tu devrais aller davantage vers l'analyse que vers la critique. Mais ce n'est que mon avis, hein. Smile

Sinon, Duel n'est pas juste un excellent film, c'est un chef d'oeuvre ! Mais les meilleurs films de Spielberg resterons Rencontre du troisième type (je vais me faire taper dessus... aie !), Sugarland Express et La Liste de Schindler ! Mention spéciale à Hook aussi.

Bref, Steven, c'est le meilleur ! Very Happy
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Message par Val Mer 26 Mai - 17:16

Merci!

Pour la notation faut surtout voir que 5 pingouins c'est 5/5 et 4 pingouins 4/5. Après j'ai mis une petite description pour le fun, mais bon 5/5 c'est vraiment pour moi un trucs qui m'a marqué au point d'en rêver la nuit et de partir sonner aux portes des gens pour leur distribuer des copies du film! :p

Pour ce qui est de l'analyse je pense pas avoir le niveau requis, mais même si c'était le cas je me suis donné l'exercice de commenter tous les films que je vois (ça me permet de mieux les retenir), et je n'aurais absolument pas le temps de tous les analyser!

Pour Spielberg, c'est marrant, j'ai pas vu ses films les plus réputés dans le milieu cinéphile (Rencontre du Troisième Type en fait partie pourtant... Pourquoi te faire taper dessus? T'as rencontré beaucoup de gens qui l'aimait pas?)
Hook parcontre j'en ai eu de très mauvais échos x)
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Message par lilnono Mer 26 Mai - 17:26

Disons que je connais beaucoup de personnes qui ont trouvé le temps long en regardant rencontre du troisième type. Mais c'est vrai que pour les érudits du 7ème art, c'est un chef d'oeuvre ! Moi, je suis d'accord avec eux. Aha.

En ce qui concerne Hook, je trouve l'idée du film vraiment originale. Et le traitement plutôt sympa. Après, c'est un film pour enfant, hein ! Faut pas l'oublier. Mais je ne le classerai pas dans les chefs d'oeuvre. Je dirais 3/5 avec ton système de notation.

Et pour l'analyse, c'est un exercice plutôt sympa à faire. Pas besoin d'être très calé niveau technique. Il faut juste laisser aller sa sensibilité et interpréter ce que l'on voit et, très important, ce que l'on entend. Mais ça prend beaucoup de temps, c'est sûr. Bonne continuation, continue de poster tes critiques.
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Message par hirondelle Mer 26 Mai - 19:35

Dans les films que tu cites, Valcorm, le Napoléon d'Abel Gance est aussi pour moi un pur chef d'oeuvre. Le simple fait qu'il soit habituellement nommé le Napoléon d'Abel Gance parle de lui-même. Mon rêve, ce serait de le voir reprogrammé en salle. L'impression de voir un document authentique est très forte et encore accrue par l'hallucinant Albert Dieudonné.
Il y a quelque part dans ce film le germe de tous les films futurs, une vision des devenirs du cinématographe.
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Message par Val Mar 1 Juin - 16:59

Oh wow! C'est si rare de rencontrer des gens qui ont vu Napoléon... C'est génial qu'il t'aie plus en tout cas.

Sinon je suis désolé si je ne poste plus de critique, mais je révise mon concours de science po jusqu'au 2 juillet. Après ça je vous bombarderais de commentaires, promis!
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Message par hirondelle Dim 6 Juin - 16:25

Tous aux abris !
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