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Des anciens aux modernes, question sur le travail.

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Des anciens aux modernes, question sur le travail. Empty Des anciens aux modernes, question sur le travail.

Message par Littlewingrunner Mar 6 Avr - 18:19

Je vais publier mon grand article hebdomadaire ( c'est presque une coutume maintenant!), et en plus ça tombe avec ce qu'on est en train de faire en philo en ce moment ça tombe bien!
L'idée c'est de voir comment la conception du travail a évolué selon les époques, quels sont les enjeux de cette activité pas comme les autres. Des anciens aux modernes on trouve des foules de réponses différentes, et je voudrais biensûr que vous me donniez vos réponses et vos conceptions à vous Smile!

Si nous en étions restés dans le jardin d'éden ou dans une fable, avec des rivières en nutella et des arbres en guimauves, alors le travail ne serait pas nécessaire pour pourvoir nos besoins, si la température oscillait entre 20 et 25% toute l'année, avec une légère brise de vent, alors bien des soucis seraient écartés.
Mais vous l'avez bien compris tout cela n'existe pas, et nous replongeons dans notre grise réalité, dans laquelle les moyens de subsistances doivent être gagnés avec notre labeur. D'où vient le mot travail déjà ? Du mot latin tripalium, qui est un instrument de torture, ce qui nous donne déjà le cadre... Puis il y'a eu glissement sémantique et la définition communément accepté, de base, est : acte permettant de transformer quelque chose à l'aide de son action. Dans cette définition réductive et même réductiviste on peut voir uniquement le fait de la nature : les choses se transforment et se meuvent en permanence, on ne se baigne jamais deux fois dans la même eau comme dit Héraclite, auteur de la fameuse théorie mobiliste. La nature se transformant elle même, voir le travail comme fait de la nature c'est donc ne voir qu'une partie du problème.

Sur ce sujet les anciens et les modernes se battent âprement, les Anciens ne voient le travail que comme une nécessité naturelle, une aliénation qu'il faut accepter. Sa pénibilité est le signe du châtiment, l'homme a des besoins, il doit les assouvir à la sueur de son front, nous sommes dans un rapport totalement différent que celui qui s'est imposé depuis. La différence est donc grande avec les Modernes, qui considèrent que le travail est ce qui permet de se ruer vers la liberté de se rendre " comme maîtres et possesseurs de la nature" nous dit Descartes dans son Discours de la méthode. Le travail devient une libération, par laquelle l'homme peut renverser les rapports de domination d'alors. Cela est évident chez un penseur comme l'empiriste anglais John Locke, également théoricien du libéralisme, dans son Deuxième Traité du gouvernement Civil, en effet il nous explique que le travail, naturel à l'homme, entraine la propriété, droit naturel , qui n'a nul besoin de convention pour être légitime. Il en résulte que le travail est un acte de transformation qui donne de la valeur à l'objet.

Mais là aussi il serait absurde de ne considérer le travail que comme un rapport homme contre nature, il y'a aussi un rapport de l'homme vers l'homme, en effet les hommes sont interdépendants, et déjà dans la République Platon nous donne une piste : " l'impuissance ou chacun est de suffire à lui même et le besoin qu'il a d'une foule de chose", forme la société. Il ne faut cependant pas dire que les Anciens, comme Platon, pensent l'homme comme homo oeconomicus. Ils pensent plutôt la société comme une association de commerçants et d'artisans, interdépendants. Mais le travail n'est pas pensé comme structurant en lui même la société.

Les modernes ont une position bien différente. Adam Smith en fer de lance, son contrat originel peut se résumer ainsi :" donner moi ce que je désire, je vous donnerai ce que vous désirez". La tension apparait ici. Le travail devient le ressort du social, la société s'organise comme un groupe ou chacun, avec son égoïsme, échange, cherchant son intérêt. Le bénéfice particulié n'est plus stigmatisé moralement, n'est plus punis comme chez les Anciens, mais est encouragé, car il est efficace. La passion devient moteur de l'Histoire et de la société, Hegel l'énonce très bien dans la Raison et l'Histoire, les " vices privés" deviennent les "vertus publiques", nous dit Mandeville dans la Fable des abeilles. Les appétits de chacun permettent, avec la concurrence, le cadre du droit, de faire avancer la société, cette conception historiciste est toujours la notre aujourd'hui. L'amour de soi, presque amour propre, la rationalisation des taches, forment la richesse d'une nation, du mal particulier sort le mal général, étrange conception qui est pourtant la notre moderne. Cet accroissement de richesse ne se fait en théorie pas au détriment des pauvres puisque le travail est lié au capital, l'accroissement de ce capital entrainant l'accroissement du travail, et ainsi de suite, sans crise de surproduction ( dénoncée par Engels), évidemment.

Si l'homme veut ainsi s'élever ce n'est pas en niant sa condition d'animal travailleur comme le font les aristocrates grecs, mais bien en assumant cette condition, l'identification naturelle des intérêts s'opérant avec la "main invisible du marché", d'Adam Smith. Ce penseur se fait donc LE grand penseur de la société industrielle et capitaliste qui triomphe alors, il ne nie pas la dimension agnostique de la société pour autant, mais insiste sur son autorégulation, ce qui n'est pas tout le temps faux.

Mais vous l'imaginez chez les modernes la critique gronde! Qui prend le contrepied d'Adam Smith ? Je vous laisse deviner......... Oui bravo, c'est notre amis Marx! En effet la critique est radicale, le tort est de prendre les lois d'un mode historique de production pour le transformer en loi sempiternelle du travail. Il dénonce, comme vous le savez, le capitalisme comme aillant un appétit illimité, et comme étant la domination des grands sur le salariat,le prolétariat, il invente le mot que l'on utilise actuellement. Je vous rappelle juste en passant que le prolétaire était celui qui, à Rome, était payé pour faire des enfants.
Mais Marx et Adam Smith, modernes, sont d'accord sur une chose: le travail fixe le prix d'un objet, c'est la quantité de travail accumulée qui fixe ce prix.

J'ai personnellement du mal à imaginer les rapports sociaux sous ce seul angle, sans transcendance aucune, comme le fruit de tension. Qu'en pensez vous?
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Message par landord Mar 6 Avr - 19:11

La chute, l'exclusion du paradis terrestre, entraine la malédiction : " tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ".

Vivre exige des efforts pour la cueillette, la chasse... et aussi pour fabriquer outils, vêtements, pipe et tabac...( je veux dire le superflu qui s'est enflé au-delà de toutes limites)

Les esclaves sont devenus les travailleurs mais aussi les ouvriers distingués : ceux qui produisent une oeuvre dont ils sont fiers.

Dès lors il y a le travail/torture qui abaisse et le travail qui donne la dignité grâce au savoir-faire, à la possibilité de s'élever. Il y a donc le travail qu'on voudrait fuir parce qu'il avilit et celui qu'on glorifie parce qu'il donne la dignité et l'élévation ( apprenti- compagnon- maître), de l'oeuvre au chef d'oeuvre.

Mais dans tous les cas le travail rime avec salaire ... Gros salaires ou salaires de misère ?

Ce travail qui amaigrit les uns et engraisse les autres. Ceux qui possèdent l'atelier et ceux qui exécutent l'ouvrage...

En bref : il faut travailler pour vivre, cuire le gâteau avant de le manger. Comment faire participer tout le monde à la fabrication du gâteau et tout le monde au festin ?

C'est le salaire qui compense la peine, qui ajoute à la dignité ... Comment faire régner la justice dans ce monde au travail . En fonction de l'initiative, du temps consacré, de la pénibilité, du savoir faire exigé, du soin apporté, de la responsabilité... et autres critères ?

Du travail pour tous : obligation du travail donc pas de chômage ; qui alors doit donner du travail ? Qui doit décider de diminuer au augmenter le temps de travail en fonction des besoins économiques ou du choix de chacun ? ...

Le travail c'est aussi la santé ... gare à l'ennui si l'on est conditionné à ne savoir que travailler. C'est aussi la rencontre des autres ( les loisirs le font aussi !).

Mais on peut travailler à construire les robots qui feront les tâches dangereuses, épuisantes, ennuyeuses ... Comment intégrer les robots dans notre vie et quelles tâches réserver à l'homme ? Comment arriver à donner de quoi acheter même s'il n'y a plus te tâches à exécuter pour cuire le gâteau ?

Le travail est le noeud du système politique à revoir. Mais sait-on faire autre chose que de poursuivre le chemin avec les objectifs et les moyens du passé ? Des anciens aux modernes, question sur le travail. Icon_sad
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Message par Burro Mer 7 Avr - 15:24

Le sujet que tu proposes est intéressant et j'ai lu l'argumentaire par la biais des différents courants de pensée. Seulement, la philosophie n'étant pas un domaine dans lequel mes points forts se trouvent, ma réponse sera personnelle, et donc ne pas s'attendre qu'elle soit philosophique (ou alors je philosopherai sans le savoir).

Je me rattache d'abord à sa conception sur le plan linguistique :

Si tu expliques que le travail qui vient du latin "tripalium" et correspond à un instrument de torture, je le connais davantage sous l'aspect "labor", donc labeur, qui fait référence à ce qui est pénible à accomplir. On peut aussi l'expliquer par son verbe "trabiculare" (travailler) faisant référence à une petite poutre transversale qui était utilisée comme chevalet de torture : donc il y avait l'idée de souffrance et de torture.

Ou encore au grec ancien "èrgon" ou encore "ponos" : l'un a donné naissance à ergonomie, l'autre fait référence à la peine pour réaliser quelque chose.

Mais ces explications tout comme en vieux français rejoignaient l'idée de labeur, de pénibilité, torture, donc sans doute une idée d'exploitation.

Ces explications étaient ainsi liées au contexte de l'époque, où la part du manuel et des tâches physiques étaient prédominantes, et effectuées par ceux qui étaient en quelque sorte exploités.

Ce terme de "travail" m'a toujours gêné, tout comme "travailler". Je préfère le terme "d'activité professionnelle" que "travail" lorsqu'on fait référence par exemple à un métier, une profession. Dans certains messages ou textes que je rédige sur un plan politique, je suis plus attaché à l'idée "d'activité professionnelle" car elle peut être rémunérée comme faire du bénévolat.

Ce serait, à mon sens, l'évolution du mot "travail".

Marx rattachait davantage l'idée de travail contre un prix. Son idée n'est pas entièrement fausse, car pour qu'une société puisse de construire, chacun doit contribuer par ses efforts et son investissement personnel au service de la collectivité, soit pour l'intérêt général (les services publics) ou des prestations davantage commerciales où l'on parle de client, et que le prix est l'élément d'échange entre quelque chose que l'on vend, dont la part "travail" y est, et celui qui achète. Il serait seulement dommage que l'idée de travail ne se résume qu'à un prix : car on peut faire de l'entraide, une aide ponctuelle sans attendre en retour un prix. On ne peut pas tout monnayer, comme on voudrait le faire aujourd'hui avec une société qui devient de plus en plus libérale. Car ce qui risque de nuire à tout cela, ce sont les relations humaines qui en prendraient un coup (et cela a déjà commencé).

D'ailleurs, société libérale... et travail : n'a t-on pas mis un sujet sur cela ? "Arbeit macht frei" (le travail rend libre). Bien sûr, cela fait référence à un bien sombre époque, sauf que beaucoup de libéraux ont cette conception du travail. On travaille, on a un salaire, on le dépense en faisant travailler d'autres personnes, bref une société censée se réguler le principe de l'offre et la demande.

Sauf que l'humain n'étant pas toujours doté du sens de la raison, donc une des raisons de chercher à prendre la plus grande part du gâteau, pour tirer profit de la situation.

Marx considérait-il que le travail avait une connotation prisonnière ? Pour lui, cela permettait justement de répandre l'idée de contribuer en fonction de ses moyens (physiques par exemple pour bosser) et bénéficier selon ses besoins (produits collectifs pour la collectivité) car il raisonnait au sens d'une société dont le travail ne se livrait pas à construire son petit nid douillé privé, mais dans un but général, comme le faisaient aussi les tribus au temps des hommes préhistoriques.

Pour ma part, l'idée de "travail" est nécessaire si on veut permettre de faire évoluer les sociétés : nourrir ses enfants pour les uns, payer les retraites des anciens qui naguèrent bossaient, l'envie de satisfaire ses besoins selon ses goûts personnels mais qu'aussi qu'il puisse y avoir des biens communs, plus qu'aujourd'hui qui serviraient à ceux qui en ont besoin. Et non des boulots cherchant à dévaluer cet investissement personnel par des fluctuations de prix qui ne veulent
plus rien dire, ni que des personnes qui touchent différentes aides sociales et refusent de trouver un job, car ne rien faire et gagner de l'argent comme cela, ça leur semble mieux.

Or, le contexte a bien changé et la notion de "travail" pourrait encore se modifier, notamment avec l'aire nouvelle des décroissants. Nous ne pouvons pas entretenir une machine infernale avec autant de combustibles que l'on veut. La planète a ses ressources limitées, et montre déjà quelques signes de faiblesses, donc le rapport travail avec la nature et les capacités de la planète à répondre aux besoins humains pourrait bien faire changer la donne.
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Message par Littlewingrunner Mer 7 Avr - 15:57

Sauf que labeur ne donne pas sa base au mot travaille, il est accepté que le mot vient de tripalium. Même si le mot labeur eut été plus logique, je suis d'accord.

Pour clarifier un peu la position de Marx, il parle longuement du travail dans le Capital et ses notes. Ce qui fixe le prix est justement le travail, sur ce point Marx est d'accord avec Locke, le travail devient une force achetable, le prolétaire est pour Marx celui qui n'a rien d'autre à proposer que sa force de travail, qui n'est pas en possession des " moyens de productions et d'échanges", souvent cités. Seulement le travail avec l'évolution moderne devient anonyme et ne permet plus la libération du travailleur mais bien son aliénation. Le mot est lâché, le travail n'est donc plus ce qui permet à l'homme de s'élever, de se développer, de s'éduquer, comme le pensait Kant, mais bien un moyen de contrôle. Chez Marx en tous cas c'est là que l'on veut en venir. Donc oui le travail est une aliénation dans le contexte moderne, pour lui.

Les libéraux confondent souvent liberté et possibilité de consommation...
La spéculation est devenue la base même de la société capitaliste. Et le capitalisme lui même ne se répand qu'en avarice et volonté de puissance...

Le travail est voué à baisser, je vous rappelle que moins de 5% de la population mondiale suffisent pour nourrir 12 milliards de personnes... Le travail dans l'idéal, pourrait presque être abandonné ou fortement réduit, on a plus besoin d'autant travaillé pour subvenir à nos besoins avec les gains de production, la société a besoin de bien moins de personne pour faire tourner la machine, le chômage est structurel pour cela.
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Message par landord Jeu 8 Avr - 17:08

Nathanael écrit :

Le travail est voué à baisser, je vous rappelle que moins de 5% de la population mondiale suffisent pour nourrir 12 milliards de personnes

Mais ne s'agit-il que de nourrir ?

Il faut aussi soigner, instruire, amuser, surveiller, se défendre, s'habiller et se loger, se transporter ici et plus loin...

L'homme se caractérise par " l'insatiabilité de ses appétits ", avec ou sans publicité, il reste à faire. Des anciens aux modernes, question sur le travail. Icon_biggrin

Les problèmes posés par le travail sont nombreux ?

Acquérir le savoir faire pour un ou plusieurs métiers et savoir s'adapter à de nouveaux travaux, sur son lieu d'habitation ou ailleurs ? ...

Combien de temps travailler par jour, par an, dans sa vie ? Quelle rémunération et selon quels critères...

Il y a peu d'utopistes dans ce domaine pour proposer des réponses, serait-ce par ce que tout le systèmes repose sur travail/consommation de biens ou services ?

Marx avait bien une idée, je crois. La force dépensée au travail devrait être récupérée. Ce qui est élémentaire et complètement à côté de toute réalité par rapport à l'insatiabilité de nos appétits, sinon de nos besoins.

Quels sont nos besoins ? Sont-ils définissables et limitables ? comment organiser le travail pour les satisfaire ? La productivité joue son rôle mais notre désir de consommer aussi.

Y a-t-il des cours de philo pour aborder la question ?
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Message par Littlewingrunner Jeu 8 Avr - 20:15

Des cours de philo je ne sais pas, des philosophes certainement, il n'y a qu'à voir du côté de Rousseau, de Marx, de Levi-strauss, ou même de Pascal ou Platon, je crois que tous ont un avis sur la question...

Quant à moi je pense évidemment que le travail, s'il baisse, devra s'accompagner d'un changement des mentalités : une chute du consumérisme, et un changement des occupations... Que font les gens quand ils ont du temps libre? Et je crois que c'est là ou Marx fait une grande erreur, ils font plusieurs choses pour se désennuyer, et non souvent ils ne jardinent pas, ne jouent pas au scrabble, lisent encore moins... Non, d'abord ils vont dans les grands centres commerciaux, et ensuite ils se cherchent querelle... Voilà les occupations de l'homme moderne livré à lui même : consommation et embrouille...

De là le vrai problème se pose, comment faire évoluer les mentalités avant de faire baisser le travail... La réponse est assez simple et je l'ai donné dans mon utopie : éducation, éducation, éducation...Mais aussi instruction...
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Message par landord Ven 9 Avr - 17:17

Nathanael

Les philosophes que tu cites sont relativement anciens.

Où sont les philosophes ou sociologues qui intègrent dans leur pensée : les robots, la monnaie, la libre circulation des biens, des monnaies, des personnes et le tout à grande vitesse. Lesquels proposent des solutions pour les couples au travail à qui on demande de la mobilité, à chacun des conjoints, séparément...

Lesquels pensent à la compétition forcenée entre les entrepreneurs, au rôle des multinationales, à la formation permanente...à l'arrivée d'internet ...

L'éducation ( mot employé par tous les politiciens en mal de solution) est à l'évidence le point de base mais que vaut l'éducation agissante de leur adolescence pour les personnes de 50 ans ?

Il faut une formation/éducation permanente et pout tout le monde et tout le temps. Mon utopie en prônait la place, à l'initiative de petits groupes non structurés, aux heures de loisirs sans cesse accrues. Utopie Des anciens aux modernes, question sur le travail. Icon_biggrin

Ne cherchons plus les philosophes, comme les saints du calendrier ils sont virtuels, immuables, et sont figés à jamais comme spécialités médicamenteuses du passé, cherchons les utopistes, non pour les suivre, mais pour dynamiser nos propres échanges.

D'ailleurs, nous ne sommes que trois ici à tenter un débat, pourquoi sommes nous si seuls ? Des anciens aux modernes, question sur le travail. Icon_question
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Message par Littlewingrunner Sam 10 Avr - 1:54

Il y'en a des plus modernes sur la question : Bourdieu, Serres, Michaud, Forman... les économistes et les sociologues sont légions ...
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Message par landord Sam 10 Avr - 12:34

Merci pour les philosophes actuels.

J'espère qu'ils satisfont à la seule philosophie qui m'intéresserait : la philosophie " appliquée" Des anciens aux modernes, question sur le travail. Icon_biggrin
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Message par grumpythedwarf Sam 10 Avr - 12:50

landord a écrit:Merci pour les philosophes actuels.

J'espère qu'ils satisfont à la seule philosophie qui m'intéresserait : la philosophie " appliquée" Des anciens aux modernes, question sur le travail. Icon_biggrin

Il en va de la philosophie comme des autres disciplines;
Il y a la théorie, qui sert de base de réflexion, sans plus, et l'application de systèmes de pensée.
Voilà pourquoi la "philosophie appliquée" est un pléonasme ignoré, et la seule vraiment utile.
Hélas, les philosophes se contentent souvent d'échafauder de belles théories, qui restent lettre morte dans la vie de tous les jours.
C'est pourquoi je vous comprends fort bien, mais je crains que nous ne prêchions dans le désert.
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Message par landord Sam 10 Avr - 18:59

A propos de philosophes "modernes " je lis sur Wikipedia :

" Michel Onfray estime qu’il n’est de philosophie sans le bénéfice de la sociologie, des sciences et de la psychanalyse (avec laquelle il prend certaines distances[4]) : « Un philosophe pense en fonction des outils de savoir dont il dispose, sinon il pense en dehors de la réalité ».

Je ne sais pas si Onfray ou André Comte Sponville ont beaucoup écrit sur le travail, les salaires, le chômage. Peut être parce que les travailleurs ne lisent guère les philosophes ? Des anciens aux modernes, question sur le travail. Icon_biggrin
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Message par grumpythedwarf Sam 10 Avr - 19:54

Les philosophes se penchent sans cesse sur les problèmes vieux de 3000 ans; La sociologie n'est pas leur domaine.
Depuis Thomas Moore, personne ne s'intéresse plus aux utopies.
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Message par Littlewingrunner Dim 11 Avr - 2:19

Enfin, quand on parle de philosophes il vaut mieux éviter de parler de cocottes médiatiques...
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Message par landord Lun 12 Avr - 12:09

Alors, où va-t-on chercher pour enrichir le sujet : le travail, les salaires et tout ce qui va avec et fonde nos société modernes ?
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Message par grumpythedwarf Lun 12 Avr - 12:31

Chez les sociologues et les économistes (dont les prévisions sont souvent erronnées)
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