Le retour des enfants au foyer.

Notre époque est difficile pour beaucoup de jeunes. Certains sont restés au foyer, d'autres ont pu prendre leur envol, mais la conjoncture fait que bon nombre reviennent chez papa-maman.
Si vous connaissez des familles dans cette situation, comment ont-elles réagi, et quel est votre sentiment ?

Poncho a écrit:Notre époque est difficile pour beaucoup de jeunes. Certains sont restés au foyer, d'autres ont pu prendre leur envol, mais la conjoncture fait que bon nombre reviennent chez papa-maman.
Si vous connaissez des familles dans cette situation, comment ont-elles réagi, et quel est votre sentiment ?

Je pense que les uns et les autres cèdent un peu beaucoup à la facilité : les parents parce qu'ils n'arrivent pas à couper le cordon, ce qui est assez égoïste et les enfants, parce qu'ils reculent devant la moindre difficulté!
Remarque, à leur place, quand j'en vois certains, parmi mes beaux-frères et belles-soeurs : leurs enfants ainsi que les petits copains ou copines sont hébergés, logés, nourris blanchis gratuitement!
Ils vivent une vraie vie de couple, au quotidien, dans un lit double, sous la bénédiction des parents qui leur apportent presque le petit dejeuner au lit!

Comment voulez vous que les mômes aient envie de voler de leurs propres ailes avec tout ça?

Moi, je me serais coupée la main plutot que de revenir chez mes parents!

Je suis d'accord avec ton intervention, mais ce n'est pas comme cela dans tous les foyers, quand même. Et heureusement. C'est en les "boostant" que nos jeunes deviennent adultes.
Il y a pas mal de jeunes qui prennent des logements en co-location.
Par rapport à ce topic, vous en pensez quoi ?

Si pour une raison ou pour une autre (et surtout en cas de coup dur) l'un de mes enfants revenait à la maison, il y serait accueilli comme il se doit car la grande maison familiale reste et restera LEUR maison...

Opaline a écrit:Si pour une raison ou pour une autre (et surtout en cas de coup dur) l'un de mes enfants revenait à la maison, il y serait accueilli comme il se doit car la grande maison familiale reste et restera LEUR maison...

Bien entendu, cela va de soi, mais il faut être clair avec soi même et cela c'est surtout de la responsabilité des parents : une aide oui, un secours, oui mais pas l'hotel 4 étoiles, tous frais payés avec le petit ami en prime!

C'est ce qui est arrivé à une de mes belles soeurs : son fils était parti emménager avec sa copine.
Puis, alors qu'ils bossaient tous les deux, la copine a eu subitement envie de reprendre ses études.
Qu'à cela ne tienne : ils ont emmenagés chez ma belle-soeur, et pour cause, les parents de la copine ne voulaient pas du couple imposé, ils voulaient bien que leur fille revienne mais pas en couple.
Du coup, le couple est revenu chez la belle-soeur, avec...3 lapins en plus!
Je ne vous raconte même pas l'odeur dans la chambre!

Et devinez qui se colle à laver le linge et à changer la litière des lapins?

Ben oui, fiston, y travaille dur, et belle-fille, elle est à l'école, la pôvre!!!



Au moins, les parents de belle-fille n'étaient pas si cons!

sultane du swing a écrit:Je pense que les uns et les autres cèdent un peu beaucoup à la facilité (...) quand j'en vois certains, parmi mes beaux-frères et belles-soeurs : leurs enfants ainsi que les petits copains ou copines sont hébergés, logés, nourris blanchis gratuitement.
Ils vivent une vraie vie de couple, au quotidien, dans un lit double, sous la bénédiction des parents qui leur apportent presque le petit dejeuner au lit !

Comment voulez vous que les mômes aient envie de voler de leurs propres ailes avec tout ça !

Mes enfants agissent un peu de la sorte avec leur petit-e ami-e quand ils débarquent un week-end sur deux à la maison (mais pas de p'tit déj' au lit !) et en ce qui concerne mon fils aîné, je lui ai fait comprendre qu'il était temps qu'ils passent (sa petite amie et lui) à l'étape suivante, à savoir : la vie au quotidien dans leur appart', ce qu'ils ont fini par faire au bout de deux ans.

Ma benjamine et son p'tit ami sont à la maison un week-end sur deux et il en sera ainsi tant qu'elle n'aura pas fini ses études.
Mon cadet commence à faire la même chose avec sa petite amie qui se plaît beaucoup chez nous, apparemment !

Cest aussi mon point de vue, et là on arrive justement très rapidement au revers de la médaille : c'est que bien plus de parents que l'on croit refusent que l'enfant revienne au foyer. Je trouve cela terrible si c'est un véritable manque de moyens (financiers ou autres),
mais je trouve cela impardonnable dans le cas contraire, à moins qu'une aide différente soit apportée.

Opaline a écrit:

sultane du swing a écrit:Je pense que les uns et les autres cèdent un peu beaucoup à la facilité (...) quand j'en vois certains, parmi mes beaux-frères et belles-soeurs : leurs enfants ainsi que les petits copains ou copines sont hébergés, logés, nourris blanchis gratuitement.
Ils vivent une vraie vie de couple, au quotidien, dans un lit double, sous la bénédiction des parents qui leur apportent presque le petit dejeuner au lit !

Comment voulez vous que les mômes aient envie de voler de leurs propres ailes avec tout ça !

Mes enfants agissent un peu de la sorte avec leur petit-e ami-e quand ils débarquent un week-end sur deux à la maison (mais pas de p'tit déj' au lit !) et en ce qui concerne mon fils aîné, je lui ai fait comprendre qu'il était temps qu'ils passent (sa petite amie et lui) à l'étape suivante, à savoir : la vie au quotidien dans leur appart', ce qu'ils ont fini par faire au bout de deux ans.

Ma benjamine et son p'tit ami sont à la maison un week-end sur deux et il en sera ainsi tant qu'elle n'aura pas fini ses études.
Mon cadet commence à faire la même chose avec sa petite amie qui se plaît beaucoup chez nous, apparemment !

Je ne parle pas d'un week end de temps en temps!
je parle d'une vraie vie de couple, 7 jours sur 7!

Nan mais là, ça ne serait pas possible ou alors, en cas de coup vraiment dur !

Opaline a écrit:Nan mais là, ça ne serait pas possible ou alors, en cas de coup vraiment dur !

Dans le cas de mon neveu, on ne peut pas parler de coup dur!
Ils avaient tous les deux un boulot sûr : lui, patissier et elle, aide soignante.
Mais Mademoiselle voulait faire autre chose...
Du coup, elle démissionne, sans en parler aux parents et les met devant le fait accompli...

Aux dernières nouvelles, les études...c'est pas vraiment ça...Mais il faut dire que se faire dorloter à moindre frais par belle maman, c'est pratique...

sultane du swing a écrit:

a écrit:!

Dans le cas de mon neveu, on ne peut pas parler de coup dur!
Ils avaient tous les deux un boulot sûr : lui, patissier et elle, aide soignante.
Mais Mademoiselle voulait faire autre chose...
Du coup, elle démissionne, sans en parler aux parents et les met devant le fait accompli...

Aux dernières nouvelles, les études...c'est pas vraiment ça...Mais il faut dire que se faire dorloter à moindre frais par belle maman, c'est pratique...

Dans ce cas précis, c'est même leur couple qu'ils risquent de mettre en jeu... La cohabitation de cette façon... en général, ça tourne mal.

sultane du swing a écrit:C'est ce qui est arrivé à une de mes belles soeurs : son fils était parti emménager avec sa copine.
Puis, alors qu'ils bossaient tous les deux, la copine a eu subitement envie de reprendre ses études.
Qu'à cela ne tienne : ils ont emmenagés chez ma belle-soeur, et pour cause, les parents de la copine ne voulaient pas du couple imposé, ils voulaient bien que leur fille revienne mais pas en couple.
Du coup, le couple est revenu chez la belle-soeur, avec...3 lapins en plus!
Je ne vous raconte même pas l'odeur dans la chambre!

Et devinez qui se colle à laver le linge et à changer la litière des lapins?

Ben oui, fiston, y travaille dur, et belle-fille, elle est à l'école, la pôvre!!!

Au moins, les parents de belle-fille n'étaient pas si cons!

Oui ben alors là, ça ne se passerait pas comme ça ! Y'a pas marqué "bobonne", là !

Mais c'est que la mère elle est contente!
C'est pour cela que je disais, au départ, que certaines attitudes de parents n'est pas super saine par rapport à cette situation!

Moi, même si mes enfants comptent plus que tout, rien ne me rendra plus fière que le jour où ils seront autonomes, indépendants, qu'ils viendront nous voir pour le plaisir et non pas par besoin.

sultane du swing a écrit:Moi, même si mes enfants comptent plus que tout, rien ne me rendra plus fière que le jour où ils seront autonomes, indépendants, qu'ils viendront nous voir pour le plaisir et non pas par besoin.

C'est exactement cela ! Lorsqu'ils reviennent à la maison par plaisir et non par "intérêt", si je puis dire !