Discuter ou lire une histoire le soir?
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Discuter ou lire une histoire le soir?
Il y a quelques temps, voici ce que l'on trouvait sur Yahoo Actualités:
Autour de moi, nombre de parents écartent l'histoire du soir au profit d'un couchage rapide, arguant que bébé est trop petit pour comprendre, qu' "il n'aime pas les histoires" ou qu'il y a plusieurs enfants par chambre. Mais aucun ne parle d'une discussion avec bébé.
Que pensez-vous de cette nouvelle étude?
Los Angeles, États-Unis -
Dans le cadre d'une nouvelle étude, des chercheurs auraient démontré
que discuter avec un enfant avant qu'il ne s'endorme serait six fois
plus efficace pour qu'il apprenne à lire que de lui raconter une
histoire.
D'après les experts responsables de l'étude, ce
qu'ils appellent le "monologue des parents" n'aurait qu'un faible
impact sur l'apprentissage de la lecture par les enfants. Le docteur
Zimmerman, responsable de la recherche précise : "Les parents ont
depuis toujours lu des histoires aux enfants pour les aider à
s'endormir. Les pédiatres ont encouragé les parents à le faire pour
développer le langage de leur enfant. Néanmoins notre étude démontre
que donner à l'enfant l'occasion de s'exprimer et de rentrer dans une
discussion est bien plus bénéfique."Les chercheurs se sont intéressés à
275 familles ayant des enfants de 0 à 4 ans pour mener leur étude. En
moyenne, un enfant est confronté à 13 000 mots par jour et 400
conversations. Le docteur Zimmerman explique que les parents doivent
utiliser ces opportunités pour corriger les erreurs de langage et leur
apporter de nouveaux mots. "Les enfants adorent entendre leurs parents,
mais ils préfèrent essayer de communiquer avec eux. Il faut leur donner
une chance de s'exprimer."
Autour de moi, nombre de parents écartent l'histoire du soir au profit d'un couchage rapide, arguant que bébé est trop petit pour comprendre, qu' "il n'aime pas les histoires" ou qu'il y a plusieurs enfants par chambre. Mais aucun ne parle d'une discussion avec bébé.
Que pensez-vous de cette nouvelle étude?
amiedeslettres- Nombre de messages : 181
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: Discuter ou lire une histoire le soir?
Je vais tenter de narrer rapidement mon "expérience".
Je ne me souviens pas de cette période, naturellement, mais je me souviens de ce que ma mère m'en a dit plus tard.
Quand j'étais petit, il y a de cela pas tant de temps que ça, je voyageais beaucoup avec mes parents. Mon père, "artiste de rue", comédien, "circacien", voyageait au grès des contrats. Donc, pas de très grande stabilité, mais beaucoup d'amour... et de discussions.
Lors des longs trajets, autour d'une chanson engagée d'une vieille cassette qui traînait par là, il semblerait qu'on l'on ait parlé des heures et des heures autour de sujets plus ou moins graves, et cela très jeunes (je parle au pluriel car j'inclus ma soeur). La mort, la guerre, l'amour, la vie, l'amitié, un peu de politique, la société, etc. etc.
Bon... je dois dire, que jusqu'à peu, l'orthographe et la grammaire n'étaient pas au centre de mes intérêts. J'ai eu beaucoup de lacunes à l'école pour ce genre de questions, plus terre à terre, que pour la réflexion et la débrouille.
En effet, quand on la chance (ou pas) de grandir dans le monde du cirque, très vite, très jeunes, on est lâchés car nos parents ne peuvent pas s'occuper de nous, et on doit devenir "responsables" et autonomes rapidement. Donc pas de parents au dessus de ton épaule pour vérifier que tu as appris par coeur ta table de 8, ou tes conjugaisons. Puis, même s'ils avaient du temps, ce n'était pas le genre de la maison, préférant faire discuter et analyser, qu'apprendre par coeur bêtement.
Ça me rapproche un peu du sujet sur les autodidactes. Coté scolaire je ne peu pas spécialement me définir en tant que tel, je n'ai pas fini mes études et j'ai déjà 4 diplômes post bac. Pourtant, malgré avoir passé de nombreuses années sans pouvoir assumer mon passé, j'en tire aujourd'hui des éléments très bénéfiques, notamment le fait de savoir me débrouiller dans la plupart des contextes.
Oui, aujourd'hui encore je me ferai battre sans mal à une dictée, à sortir du tac o tac un 6*7 (je ne suis pas mauvais en calcul mental pour autant). Mais tout au long de mon adolescence, et grâce aux discussions de mon enfance, j'ai été, je pense, bien plus sensibilisé à certaines débats, qui faisaient encore pouffer mes camarades ou qui ne voulaient pas en parler. Par exemple, je n'ai pas vécu de mort traumatisante autour de moi, peut être parce que j'étais préparé.
A coté de ça, j'ai aussi une tente, psychologue pour enfant, qui elle nous offrait constamment des livres soigneusement sélectionnés, que nous lisions avec passion. Donc nous avions aussi nos doses d'histoires.
Les histoires sont les premières expériences virtuelles pour les enfants. Le cas des fables est extraordinaire avec les morales. Et puis... les histoires participent à élaborer notre imagination, et ça... ça n'a pas de prix.
Je rencontre souvent des gens sans imagination, tellement terre à terre que discuter avec eux devient problématique, ennuyeux. J'ai des amis comme ça, et je me rend compte qu'un peu d'imagination les aiderait tellement à résoudre de nombreux problèmes.
Bref, je m'étale, ma position est donc mixte. Il faut des deux je pense.
Par contre mettre ses enfants au lit directement pour aller regarder la télé, ou parce qu'on est trop fatigué (le parent, pas l'enfant). N'est pas spécialement une solution pour moi. L'enfant ne peut se débrouiller qu'à partir du moment ou il à été accompagné pour ça, qu'on lui a appris les bases et bien expliqué les responsabilités.
Je ne me souviens pas de cette période, naturellement, mais je me souviens de ce que ma mère m'en a dit plus tard.
Quand j'étais petit, il y a de cela pas tant de temps que ça, je voyageais beaucoup avec mes parents. Mon père, "artiste de rue", comédien, "circacien", voyageait au grès des contrats. Donc, pas de très grande stabilité, mais beaucoup d'amour... et de discussions.
Lors des longs trajets, autour d'une chanson engagée d'une vieille cassette qui traînait par là, il semblerait qu'on l'on ait parlé des heures et des heures autour de sujets plus ou moins graves, et cela très jeunes (je parle au pluriel car j'inclus ma soeur). La mort, la guerre, l'amour, la vie, l'amitié, un peu de politique, la société, etc. etc.
Bon... je dois dire, que jusqu'à peu, l'orthographe et la grammaire n'étaient pas au centre de mes intérêts. J'ai eu beaucoup de lacunes à l'école pour ce genre de questions, plus terre à terre, que pour la réflexion et la débrouille.
En effet, quand on la chance (ou pas) de grandir dans le monde du cirque, très vite, très jeunes, on est lâchés car nos parents ne peuvent pas s'occuper de nous, et on doit devenir "responsables" et autonomes rapidement. Donc pas de parents au dessus de ton épaule pour vérifier que tu as appris par coeur ta table de 8, ou tes conjugaisons. Puis, même s'ils avaient du temps, ce n'était pas le genre de la maison, préférant faire discuter et analyser, qu'apprendre par coeur bêtement.
Ça me rapproche un peu du sujet sur les autodidactes. Coté scolaire je ne peu pas spécialement me définir en tant que tel, je n'ai pas fini mes études et j'ai déjà 4 diplômes post bac. Pourtant, malgré avoir passé de nombreuses années sans pouvoir assumer mon passé, j'en tire aujourd'hui des éléments très bénéfiques, notamment le fait de savoir me débrouiller dans la plupart des contextes.
Oui, aujourd'hui encore je me ferai battre sans mal à une dictée, à sortir du tac o tac un 6*7 (je ne suis pas mauvais en calcul mental pour autant). Mais tout au long de mon adolescence, et grâce aux discussions de mon enfance, j'ai été, je pense, bien plus sensibilisé à certaines débats, qui faisaient encore pouffer mes camarades ou qui ne voulaient pas en parler. Par exemple, je n'ai pas vécu de mort traumatisante autour de moi, peut être parce que j'étais préparé.
A coté de ça, j'ai aussi une tente, psychologue pour enfant, qui elle nous offrait constamment des livres soigneusement sélectionnés, que nous lisions avec passion. Donc nous avions aussi nos doses d'histoires.
Les histoires sont les premières expériences virtuelles pour les enfants. Le cas des fables est extraordinaire avec les morales. Et puis... les histoires participent à élaborer notre imagination, et ça... ça n'a pas de prix.
Je rencontre souvent des gens sans imagination, tellement terre à terre que discuter avec eux devient problématique, ennuyeux. J'ai des amis comme ça, et je me rend compte qu'un peu d'imagination les aiderait tellement à résoudre de nombreux problèmes.
Bref, je m'étale, ma position est donc mixte. Il faut des deux je pense.
Par contre mettre ses enfants au lit directement pour aller regarder la télé, ou parce qu'on est trop fatigué (le parent, pas l'enfant). N'est pas spécialement une solution pour moi. L'enfant ne peut se débrouiller qu'à partir du moment ou il à été accompagné pour ça, qu'on lui a appris les bases et bien expliqué les responsabilités.
flav- Nombre de messages : 27
Age : 39
Localisation : Paris
Humeur : Eclaircies dans le Sud, Soleil dans le Nord
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: Discuter ou lire une histoire le soir?
lorsqu' ils étaient petits, ce sont mes enfants qui souvent me réclamaient chacun-e une histoire et je ne leur ai jamais rien imposé... s' ils préféraient me raconter un épisode de leur journée, je les écoutais attentivement... s' ils préféraient un câlin silencieux, je savourais cet instant avec bonheur... parfois aussi, c' était une discussion à bâtons rompus qu' ils menaient à leur guise...
une formule qu' ils aimaient beaucoup consistait à ce qu' ils choisissent chacun-e à tour de rôle une liste de quelques mots avec lesquels j' élaborais instantanément une histoire à laquelle ils participaient activement...
ah ces doux instants du soir et leurs petits bras passés câlinement autour de mon cou, avant que le sommeil ne clôt leurs yeux confiants !... mes amours, je vous serre fort fort contre mon coeur...
une formule qu' ils aimaient beaucoup consistait à ce qu' ils choisissent chacun-e à tour de rôle une liste de quelques mots avec lesquels j' élaborais instantanément une histoire à laquelle ils participaient activement...
ah ces doux instants du soir et leurs petits bras passés câlinement autour de mon cou, avant que le sommeil ne clôt leurs yeux confiants !... mes amours, je vous serre fort fort contre mon coeur...
Opaline- Nombre de messages : 5738
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Discuter ou lire une histoire le soir?
Je recentre un peu le débat parce que j'ai l'impression que le paramètre principal a été écarté:
On parle des enfants de 0 à 4 ans.
Ainsi que du moment précis du coucher.
On parle des enfants de 0 à 4 ans.
Ainsi que du moment précis du coucher.
amiedeslettres- Nombre de messages : 181
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: Discuter ou lire une histoire le soir?
Tout ce qui touche à l'éveil des enfants me passionne.
Lorsqu'on évalue la quantité phénoménale d'informations, de constructions logiques que doit acquérir un enfant entre 0 et 4 ans, je ne peux pas douter un instant que la puissance de l'intelligence humaine trouve là sa dimension majeure, loin devant nos apprentissages futurs, beaucoup plus laborieux alors que, finalement, ce que nous apprenons par la suite est tellement plus simple que ce qu'apprennent les petits.
J'ai 3 enfants, 14, 8 et 5 ans. On va dire que je ne suis pas mécontent du résultat. Ma fille ainée passe son bac l'an prochain.
Le premier principe que j'ai développé avec mes nourrissons était l'humour. Un bébé de quatre mois perçoit très bien l'absurde, le grotesque. Je crois que c'est le meilleur terreau de l'esprit critique et de la curiosité. Pas d'enfantillages mais un véritable humour adulte ; j'ai emprunté beaucoup à Charlie Chaplin ou à Buster Keaton notamment.
Deuxième principe, le langage : j'ai immédiatement parlé à mes bébés comme à des grandes personnes, en usant d'une langue très chatiée. Pour changer une couche : "Si Mademoiselle voulait bien lever ses fesses." La musique du langage rentre dans la tête avant son solfège. Si quelqu'un devient dessinateur, c'est d'abord parce qu'il a aimé voir les dessins des autres. Si un autre devient musicien, c'est parce qu'il aime entendre la musique. Je pars du principe qu'un enfant usera d'autant plus facilement du langage qu'il en aimera la musique.
Troisième principe : le dialogue. J'ai toujours interrogé mes bébés pour provoquer une réponse. La réponse d'un bébé, un père ou une mère la comprend, sous la forme d'un mouvement de bouche, du regard, des doigts ou un son. Je ne comprends pas tout, le bébé non plus, c'est sans importance, nous nous comprenons réciproquement.
Pour le coucher, beaucoup d'amis ont été surpris de ma façon de faire, très peu classiquement maternelle. Je ne lis jamais d'histoire. Je fabrique des feuilletons avec des personnages connus et avec un rituel : le début est toujours le même, au milieu il y a une parole qui revient toujours, la fin est commune. Ce qui fait que l'enfant devine ce qui va se passer et dit lui même les paroles rituelles qui permettent à l'histoire de se poursuivre. Au milieu, je demande l'avis : "Pourquoi il fait ça ? Il est fou ou quoi ?" D'autre part, je ne murmure pas, c'est au contraire la foire ! L'histoire, il faut la mimer, je n'hésite pas à prendre un jouet pour m'en servir, des peluches pour faire des bagarres. Alors qu'on s'attendrait à un moment de quasi-silence, moi je fais le cirque dans la chambre à ce moment là, entrecoupé de moments calmes.
Après un an, je démarre la musique. De la flûte ou du piano, non par pour endormir mais pour chanter ou danser sur le lit. Je joue à la commande : on me demande ce qu'on veut entendre.
Puis vers 4 ans - nous sommes déjà face à des intelligences très structurées et cultivées - je prends des livres mais je lis deux mots sur trois, charge à l'enfant de lire celui que je ne lis pas. Je m'arrête évidemment sur les plus simples en suivant avec le doigt. On lit l'histoire ensemble. Je continue la foire comme avant.
Tout cela je ne le fais pas pour endormir l'enfant. Ma fille ainée était une petite dormeuse (oh comme cela a changé !) et j'ai remarqué que les sérénades, les boites à musique ne l'endormaient pas. J'ai donc pris l'habitude au contraire d'épuiser la gosse par le rire et la curiosité. Souvent les parents cultivent un silence religieux au moment du coucher alors que l'enfant dort si bien quand il sent que ça vit autour de lui.
Avec ça, mes 3 gosses savaient lire à 5 ans, un an avant le CP...
Lorsqu'on évalue la quantité phénoménale d'informations, de constructions logiques que doit acquérir un enfant entre 0 et 4 ans, je ne peux pas douter un instant que la puissance de l'intelligence humaine trouve là sa dimension majeure, loin devant nos apprentissages futurs, beaucoup plus laborieux alors que, finalement, ce que nous apprenons par la suite est tellement plus simple que ce qu'apprennent les petits.
J'ai 3 enfants, 14, 8 et 5 ans. On va dire que je ne suis pas mécontent du résultat. Ma fille ainée passe son bac l'an prochain.
Le premier principe que j'ai développé avec mes nourrissons était l'humour. Un bébé de quatre mois perçoit très bien l'absurde, le grotesque. Je crois que c'est le meilleur terreau de l'esprit critique et de la curiosité. Pas d'enfantillages mais un véritable humour adulte ; j'ai emprunté beaucoup à Charlie Chaplin ou à Buster Keaton notamment.
Deuxième principe, le langage : j'ai immédiatement parlé à mes bébés comme à des grandes personnes, en usant d'une langue très chatiée. Pour changer une couche : "Si Mademoiselle voulait bien lever ses fesses." La musique du langage rentre dans la tête avant son solfège. Si quelqu'un devient dessinateur, c'est d'abord parce qu'il a aimé voir les dessins des autres. Si un autre devient musicien, c'est parce qu'il aime entendre la musique. Je pars du principe qu'un enfant usera d'autant plus facilement du langage qu'il en aimera la musique.
Troisième principe : le dialogue. J'ai toujours interrogé mes bébés pour provoquer une réponse. La réponse d'un bébé, un père ou une mère la comprend, sous la forme d'un mouvement de bouche, du regard, des doigts ou un son. Je ne comprends pas tout, le bébé non plus, c'est sans importance, nous nous comprenons réciproquement.
Pour le coucher, beaucoup d'amis ont été surpris de ma façon de faire, très peu classiquement maternelle. Je ne lis jamais d'histoire. Je fabrique des feuilletons avec des personnages connus et avec un rituel : le début est toujours le même, au milieu il y a une parole qui revient toujours, la fin est commune. Ce qui fait que l'enfant devine ce qui va se passer et dit lui même les paroles rituelles qui permettent à l'histoire de se poursuivre. Au milieu, je demande l'avis : "Pourquoi il fait ça ? Il est fou ou quoi ?" D'autre part, je ne murmure pas, c'est au contraire la foire ! L'histoire, il faut la mimer, je n'hésite pas à prendre un jouet pour m'en servir, des peluches pour faire des bagarres. Alors qu'on s'attendrait à un moment de quasi-silence, moi je fais le cirque dans la chambre à ce moment là, entrecoupé de moments calmes.
Après un an, je démarre la musique. De la flûte ou du piano, non par pour endormir mais pour chanter ou danser sur le lit. Je joue à la commande : on me demande ce qu'on veut entendre.
Puis vers 4 ans - nous sommes déjà face à des intelligences très structurées et cultivées - je prends des livres mais je lis deux mots sur trois, charge à l'enfant de lire celui que je ne lis pas. Je m'arrête évidemment sur les plus simples en suivant avec le doigt. On lit l'histoire ensemble. Je continue la foire comme avant.
Tout cela je ne le fais pas pour endormir l'enfant. Ma fille ainée était une petite dormeuse (oh comme cela a changé !) et j'ai remarqué que les sérénades, les boites à musique ne l'endormaient pas. J'ai donc pris l'habitude au contraire d'épuiser la gosse par le rire et la curiosité. Souvent les parents cultivent un silence religieux au moment du coucher alors que l'enfant dort si bien quand il sent que ça vit autour de lui.
Avec ça, mes 3 gosses savaient lire à 5 ans, un an avant le CP...
Jean-Dominique- Nombre de messages : 286
Age : 62
Localisation : Champigny sur Marne / Pau
Date d'inscription : 03/08/2009
Re: Discuter ou lire une histoire le soir?
Formidable! C'est exactement l'éducation que j'ai reçue!! Sauf pour le coucher: je voulais une histoire (racontée avec le ton et mimée, bien sûr!) dans un livre précis, puis deux, puis trois, puis la dernière, puis la dernière des dernière...
J'ai également su lire avant le CP, ça doit vraiment jouer...
Merci pour ce témoignage!
J'ai également su lire avant le CP, ça doit vraiment jouer...
Merci pour ce témoignage!
amiedeslettres- Nombre de messages : 181
Date d'inscription : 31/07/2009
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