Là, maintenant, je me dis...

Jette-le par la fenêtre !

Quelle horreur, un réveil !
Quelle horreur que cette société de l'emploi ! Plus j'y songe, plus je me dis que nous sommes des esclaves enfermés dans une bastille dont d'obscurs geôliers règlent les modalités. Combien de gens forcés de travailler pour vivre ! Encore si l'on peu appeler cela vivre, car dans l'immense majorité des cas, on ne fait que survivre.
Finalement, je ne plains pas mon sort, c'est encore le plus enviable : au moins, je suis libre.

Illusion ! Personne n'est libre.
Tout est interdépendant.

Spoiler:

Relativisons donc : je suis plus libre que celui qui doit se lever le matin pour gagner tant d'argent dont le quart ira dans les caisses d'un Etat tire-liards.
Quant aux pains aux raisins, ce n'est pas de la soumission, mais de la vénération. Nuance...

grumpythedwarf a écrit:Jette-le par la fenêtre !

Défenestrer un réveil mais c'est interdit par la loi, c'est un crime, je risque la prison ?

Globouille a écrit:Quelle horreur, un réveil !
Quelle horreur que cette société de l'emploi ! Plus j'y songe, plus je me dis que nous sommes des esclaves enfermés dans une bastille dont d'obscurs geôliers règlent les modalités. Combien de gens forcés de travailler pour vivre ! Encore si l'on peu appeler cela vivre, car dans l'immense majorité des cas, on ne fait que survivre.
Finalement, je ne plains pas mon sort, c'est encore le plus enviable : au moins, je suis libre.

La liberté si on sait l'apprécier et qu'on l'utilise à bon escient , est la plus grande source de satisfaction dans la vie.

louisguimel a écrit:

grumpythedwarf a écrit:Jette-le par la fenêtre !

Défenestrer un réveil mais c'est interdit par la loi, c'est un crime, je risque la prison ?

Alors, jette-toi par la fenêtre !

louisguimel a écrit:La liberté si on sait l'apprécier et qu'on l'utilise à bon escient , est la plus grande source de satisfaction dans la vie.

Aussi je m'emploie à en user avec pertinence, en lui consacrant mon travail quotidien ; travail librement consenti.

Con senti, c'est vite dit !

grumpythedwarf a écrit:

louisguimel a écrit:

grumpythedwarf a écrit:Jette-le par la fenêtre !

Défenestrer un réveil mais c'est interdit par la loi, c'est un crime, je risque la prison ?

Alors, jette-toi par la fenêtre !

Oui ben dans ce cas je préfère liquider mon réveil. De toute façon, pas le choix c'est lui ou moi. Après je deviendrai un hors la loi, faudra que je prenne le maquis. Je serai Guimel des Bois.

Bon et comment je m'y prend pour liquider le réveil ? Faudrait que ça ai l'air d'un accidents.

Sous le train; ça passera pour un suicide dû au surmenage...

Et une histoire d'amour avec une horloge suisse qui mal fini. Faut que j'accompagne ça d'une fausse lettre.

Je te conseille plutôt un histoire de cul avec un coucou de la forêt noire.

Le coucou c'est l'objet de la discorde avec l'horloge Suisse

Mein Got !

Ah, je comprends tout : le réveil était amoureux de l'horloge suisse surmenée que courtisait le coucou de la forêt noire ! Wunderbar histoire !

Louis va jouer dans "Les feux de l'amour"...

Version allemande : Feuer liebe.
Mit Louis und der kukuk !
Au fait, vous ne savez pas ? Je suis malade, j'ai une pneumopathie !

Soignes toi bien.

J'ai un sirop au gibolin et des cachets à l'extrait d'Irouléguy, ça devrait tout guérir rapidement.

Que Toutatis te guérisse, Ô noble béarnais !

Toutatis, pour l'heure, c'est le docteur Cabrol. Le docteur Cabrol est un être velu et touffu jusqu'aux extrémités des doigts. Pas un pouce de sa personne qui n'accueille des forêts de poils plus dru qu'un champ de luzerne en été. De grosses mains à assommer un boeuf, des pattes qui descendent jusqu'aux joues comme c'était la mode au XIXe siècle et lui prêtent l'aspect d'un personnage d'Offenbach, et l'homme le plus doux et le plus cordial du monde. Du reste, excellent toubib qui prend le temps de causer avec ses patients de choses et d'autres, l'archétype du médecin de campagne traditionnel.
Quant à la pneumopathie, je la dois à ma filleule qui m'a arrosé avec son pistolet à eau. Au lieu de changer de tee-shirt, j'ai gardé celui qui n'était plus qu'une serpillière. Résultat, le Globouille grabataire. Enfin, grabataire, façon de parler car comme vous voyez je suis bel et bien assis devant mon ordi.

Veux-tu ma bénédiction "In articulo mortis" ?
Ou un verre de rhum ?

Les deux : père Grumpy, pardonnez-moi car j'ai beaucoup péché, etc. Puis, le verre de rhum. Après quoi, on psalmodie les habituelles litanies, te absolvo, requiescat in pace, et tout le train liturgique en vogue.
Seulement, à la fin, coup de théâtre : ET RESURREXIT ! Pas beau, ça ?