Quand quelque chose n'est pas bon, on ne le fait pas, ou ne le mange pas

Si se saouler est "mauvais", ce n'est pas pour autant qu'on ne le fit pas.
Si quelque chose n'est pas bon, ce n'est pas pour autant qu'on ne le mangeasse pas.
Si un livre est "nul" ce n'est pas pour autant qu'on ne le lut pas.
Si une action est mauvaise, ce n'est pas pour autant qu'on ne la fisse pas.

Il faut donc ne pas croire que l'on fait ce qui est bon parce que c'est bon et que l'on ne fait pas ce qui est mauvais parce que ça ne l'est pas!

Sarugaku nō a écrit:Si se saouler est "mauvais", ce n'est pas pour autant qu'on ne le fit pas.
Si quelque chose n'est pas bon, ce n'est pas pour autant qu'on ne le mangeasse pas.
Si un livre est "nul" ce n'est pas pour autant qu'on ne le lut pas.
Si une action est mauvaise, ce n'est pas pour autant qu'on ne la fisse pas.

Il faut donc ne pas croire que l'on fait ce qui est bon parce que c'est bon et que l'on ne fait pas ce qui est mauvais parce que ça ne l'est pas!

Un peu de grammaire, Hika :
(...) ce n'est pas pour autant qu'on ne le fît pas.
qu'on ne le mangeât pas.
qu'on ne le lût pas.
Mais dans ces trois cas, le subjonctif imparfait est incongru, puisque la principale est au présent.

A présent, parlons du fond. Nous sommes tous attirés par ce qui est interdit, le "péché", comme disent les casuistes. Seulement, on prescrit des bornes à son attirance pour la chose défendue si elle ne nous convient pas. J'ai horreur de l'Irouléguy, j'en ai bu deux fois, ça suffit, je n'y reviendrai pas. De même, un livre sot, inlisible, me tombe vite des mains.
Donc, je fais d'abord ce que j'aime.

Sarugaku nō a écrit:Si se saouler est "mauvais", ce n'est pas pour autant qu'on ne le fait pas.
Si quelque chose n'est pas bon, ce n'est pas pour autant qu'on ne le mange pas.
Si un livre est "nul" ce n'est pas pour autant qu'on ne le lit pas.
Si une action est mauvaise, ce n'est pas pour autant qu'on ne la fait pas.

Il faut donc ne pas croire que l'on fait ce qui est bon parce que c'est bon et que l'on ne fait pas ce qui est mauvais parce que ça ne l'est pas.

Si j'estime que telle chose est mauvaise et tel aliment pas bon et tel bouquin nul, eh bien je ne la fais pas, ne le mange pas, ne le bois pas, ne le lis pas car je n'aime pas manger un aliment ou boire un breuvage que je trouve mauvais ni lire un bouquin que je trouve assommant ni faire quelque chose qui me déplaît prodigieusement !

En somme, je ne fais que ce qu'il me plaît de faire pour des raisons qui me sont propres !

Moi ce sont les films!
Même quand je déteste un film..il me faut absolument passer au travers!
Parfois cela frôle la folie car je critique sans cesse et je me plaint constamment durant l'écoute...
Bien sûr je n'agis ainsi que chez moi,jamais en salle...

Le mariage princier anglais me soûle prodigieusement, eh bien j'éteins la radio quand ça en parle et je zappe la chaîne de télévision quand on nous en rebat les oreilles, point.

Opaline a écrit:Le mariage princier anglais me soûle prodigieusement, eh bien j'éteins la radio quand ça en parle et je zappe la chaîne de télévision quand on nous en rebat les oreilles, point.

Hahahahahahaha!!!

Je fais la même chose !
Et je viens tout juste de le faire !

C'est vrai, ça ! Quand je me marierai avec Simone la Braconne, on en fera pas tant de foin !

Moi quand je ne me marierai pas, on fera pas de foin non plus, juste des bons repas

Globouille a écrit:C'est vrai, ça ! Quand je me marierai avec Simone la Braconne, on en fera pas tant de foin !

Mais tu m'inviteras quand même ?

(j'irai voler la jarretière de Simone, et lui flatter le popotin)

Bien sûr, tu seras invité. Mais attention ! Simone ne veut que des pieds de porc pour le repas ; éventuellement, deux ou trois museaux de sanglier. Mais de la bière et du gros rouge à profusion.
Quant à sa jarretière, c'est une buffleterie de cosaque du temps de Napoléon qu'elle a retravaillée pour l'adapter à ses propres mensurations.
Et puis, elle fume le cigare, elle rote et elle pète...

tu as oublié un détail Globouille, tu sais celui qui fait que l'on fuit sa compagnie...

Ah oui, son haleine ! Fétide, évidemment, à force de mâcher du tabac et des gousses d'ail...

Ce qui est bon est ce qui est utile. C'est variable selon les cultures. Et Spinoza dit que nous jugeons que les choses sont bonnes parce que nous les désirons, au lieu de les désirer parce qu'elles sont bonnes.

Oui, mais Spinoza était un sage.
Sommes-nous capables de tant de discernement ?

HS pour Saréga:
On ne fait pas que de la philo ici, Dieu merci !
Tu peux te lâcher dans les rubriques ad hoc.

grumpythedwarf a écrit:HS pour Saréga:
On ne fait pas que de la philo ici, Dieu merci !
Tu peux te lâcher dans les rubriques ad hoc.

Brave sujet, j'ai encore du mal à me repérer. Je ne peux pas répondre à votre message. Bonne soirée. Et merci. C'est parce que je vous ai reconnu que je me suis inscrit.