Ni d'Eve ni d'Adam - Amélie Nothomb

Qui l'a lu ici?
(je pose cette question avant d'entamer quoi que ce soit car si personne ne l'a lu, ce n'est pas la peine d'ouvrir un sujet :/ )

Moi, M'sieur, moi
J'ai bien aimé cette suite parallèle de stupeurs et tremblements. Le côté loufoque, par exemple, où eux veulent qu'elle leur fasse des hamburgers pendant qu'elle ne rêve que cuisine japonaise

Bon, ben Amélie attire pas des masses on dirait
Moi aussi j'ai beaucoup aimé.
J'ai aussi lu péplum, mais il m'a déçu celui-là, la chute est trop facile, et pas surprenante (ou alors cette facilité doit être surprenante)

Moi aussi. Fut un temps ou j'aimais, mais en grandissant etc ça me plait de moins en moins : je trouve le style fade, l'humour facile, qui ne se rénove jamais... ( en même temps au rythme d'écriture qu'elle a...). Elle devrait arrêter sa frénésie d'écriture pour faire un peu plus de qualité..

Pas du tout mon genre, Amélie la belge...

Ouais. En fait je pensais la même chose.
Quand on la lit, ça plaît. Ensuite on l'oublie.

Littlewingrunner a écrit:Moi aussi. Fut un temps ou j'aimais, mais en grandissant etc ça me plait de moins en moins : je trouve le style fade, l'humour facile, qui ne se rénove jamais... ( en même temps au rythme d'écriture qu'elle a...). Elle devrait arrêter sa frénésie d'écriture pour faire un peu plus de qualité..

Exactement : sa littérature, bonne au début, est tombée ensuite dans la facilité. Je relève dans chacune de ses pages une dizaine de répétitions fastidieuses. Un bon écrivain se relit sans cesse et ne se laisse pas entraîner par la routine.

Globouille a écrit:

Littlewingrunner a écrit:Moi aussi. Fut un temps ou j'aimais, mais en grandissant etc ça me plait de moins en moins : je trouve le style fade, l'humour facile, qui ne se rénove jamais... ( en même temps au rythme d'écriture qu'elle a...). Elle devrait arrêter sa frénésie d'écriture pour faire un peu plus de qualité..

Exactement : sa littérature, bonne au début, est tombée ensuite dans la facilité. Je relève dans chacune de ses pages une dizaine de répétitions fastidieuses. Un bon écrivain se relit sans cesse et ne se laisse pas entraîner par la routine.

Possible qu'elle n'écrive même plus ses romans comme certains Auteurs à succès font de nos jours?

Dans ce cas, elle ne mérite plus le titre d'écrivain.

Globouille a écrit:Dans ce cas, elle ne mérite plus le titre d'écrivain.

Je cherche le nom de celui qui a fait connaitre cette mauvaise habitude...il fait de l'horreur et a avoué que parfois il n'avait même jamais lu le livre portant sa signature...

Dumas?

Anecdotes :
Ils sont rémunérés à tarif fixe ou reçoivent un pourcentage des sommes que rapportent leur prose à leurs auteurs présumés.

-L'écrivain Sinclair Lewis était le « nègre » de Jack London pour le compte duquel il écrivait de courtes nouvelles. Il alimentait également d'autres auteurs en récits, discours, biographies corporatives et « autobiographies ». Bien entendu, les nègres ne reçoivent aucun crédit pour les ouvrages dont ils sont les véritables auteurs.

-Alexandre Dumas père, par exemple, employait toute une batterie de nègres qui lui écrivaient, contre un salaire de misère, des épisodes de feuilletons.

-Colette, à ses débuts, travaillait pour le compte de son propre mari, un certain Willy, qui pouvait aller jusqu'à l'enfermer dans une chambre jusqu'à ce qu'elle ait terminé la rédaction d'une commande.

-Le général de Gaulle lui-même était employé à plein temps par le maréchal Pétain dont il écrivit le livre Le Soldat . Même Sir Winston Churchill, bien connu pour son éloquence, eut recours aux services d'étudiants pour rédiger la première version de son ouvrage Histoire des peuples anglophones.

-Au nombre des nombreux politiciens et législateurs qui employèrent des nègres, mentionnons Jules César dont le célèbre Veni, vidi, vici pourrait être attribué à son secrétaire et l'empereur Néron dont plusieurs discours furent, en fait, écrits par Sénèque.

-Il est très rare qu'à l'inverse un auteur célèbre prête son nom à une oeuvre rédigée par un collègue inconnu et nécessiteux afin que celle-ci ait plus de chances d'être reconnue. C'est pourtant ce que fit Dumas père, en 1845, au profit de Paul Meurice, qui put ainsi recevoir de son éditeur une avance de 30 000 francs qui lui permit de « faire un beau mariage » et de laisser à la postérité Les Deux Dianes. On racontait, à l'époque, que « tout le monde a lu Dumas mais personne n'a lu tout Dumas, pas même Dumas lui-même. »
Pour Amélie Nothomb, on la soupçonne au contraire d'être l'auteur du blog de Brad-Pitt Deuchfahl. Vous connaissez ?

Dumas avait un nègre...Qui avait un nègre...
Comme il écrivait des feuilletons dans les journaux, il apprit un jour la mort de son nègre. Il se demandait comment son feuilleton allait paraître le lendemain. A sa grande surprise, le feuilleton parut.
Le nègre du nègre...
Authentique !