Luc Chatel veut réinventer le «ciné-club»
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Luc Chatel veut réinventer le «ciné-club»
Voici un article du Figaro qui me touche particulièrement, puisqu'il s'agit de cinéma.
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Le ministre présente mardi les deux cents films qu'il entend faire découvrir aux lycéens.
Les Quatre Cents Coups, Citizen Kane, Les Enfants du paradis, Rio Bravo, La Grande Illusion ou Le Guépard :
dès le mois d'octobre, tous les lycéens de France pourront
théoriquement avoir accès à ces films grâce à un «ciné-club» nouvelle
formule au sein de leur établissement scolaire. L'Éducation nationale
vient de développer avec France Télévisions une plate-forme de vidéos à
la demande, libres de droits, forte d'un catalogue de deux cents films
considérés comme des chefs-d'œuvre du patrimoine. Au
programme, des thématiques comme la nouvelle vague, le cinéma italien
ou muet… L'accès dématérialisé sur Internet et le principe de la vidéo
à la demande permet une organisation «assez simple», d'autant plus que
«tous les lycées bénéficient de vidéoprojecteurs», affirme-t-on dans
l'entourage de Luc Chatel. Le ministre de la Culture, Frédéric
Mitterrand ancien animateur de plusieurs émissions de cinéma à la
télévision , a été consulté ces derniers mois sur le choix des films,
ainsi que le critique de cinéma Claude Jean-Philippe qui a animé le
«Ciné-Club» de France 2 durant 25 ans et des inspecteurs généraux de
l'Éducation nationale. «Comme le souhaite le président de la
République, l'idée est de réinventer le ciné-club, aujourd'hui en perte
de vitesse et d'ouvrir le lycée sur le monde de la culture», explique
le ministre de l'Éducation, Luc Chatel. Lors de sa présentation de la
réforme du lycée en octobre, Nicolas Sarkozy s'était inquiété de la
culture cinématographique des élèves, «inversement proportionnelle à la
quantité d'images et de vidéos qu'ils consomment chaque jour. Il est
urgent de leur donner les repères indispensables que sont les œuvres
majeures du 7e art.» Professeur volontaire
Luc
Chatel espère que plusieurs séances par mois seront organisées, en fin
d'après-midi, après les cours. «On peut même imaginer que des parents
d'élèves puissent y assister.» L'organisation, elle, restera le fait
d'un professeur volontaire. C'est d'ailleurs la question la
plus épineuse, l'organisation de ces clubs au même titre que les
activités théâtrales, par exemple, reposant sur la bonne volonté d'un
enseignant passionné qui ne compte pas ses heures. Quand celui-ci part
de l'établissement, le projet bat souvent de l'aile. La situation est
aujourd'hui très contrastée d'un établissement à l'autre. Des
établissements réputés et élitistes comme le lycée Louis-le-Grand à
Paris ou le lycée du Parc à Lyon fourmillent d'initiatives associatives
mais beaucoup d'autres ne comportent que peu d'activités culturelles.
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Le ministre présente mardi les deux cents films qu'il entend faire découvrir aux lycéens.
Les Quatre Cents Coups, Citizen Kane, Les Enfants du paradis, Rio Bravo, La Grande Illusion ou Le Guépard :
dès le mois d'octobre, tous les lycéens de France pourront
théoriquement avoir accès à ces films grâce à un «ciné-club» nouvelle
formule au sein de leur établissement scolaire. L'Éducation nationale
vient de développer avec France Télévisions une plate-forme de vidéos à
la demande, libres de droits, forte d'un catalogue de deux cents films
considérés comme des chefs-d'œuvre du patrimoine. Au
programme, des thématiques comme la nouvelle vague, le cinéma italien
ou muet… L'accès dématérialisé sur Internet et le principe de la vidéo
à la demande permet une organisation «assez simple», d'autant plus que
«tous les lycées bénéficient de vidéoprojecteurs», affirme-t-on dans
l'entourage de Luc Chatel. Le ministre de la Culture, Frédéric
Mitterrand ancien animateur de plusieurs émissions de cinéma à la
télévision , a été consulté ces derniers mois sur le choix des films,
ainsi que le critique de cinéma Claude Jean-Philippe qui a animé le
«Ciné-Club» de France 2 durant 25 ans et des inspecteurs généraux de
l'Éducation nationale. «Comme le souhaite le président de la
République, l'idée est de réinventer le ciné-club, aujourd'hui en perte
de vitesse et d'ouvrir le lycée sur le monde de la culture», explique
le ministre de l'Éducation, Luc Chatel. Lors de sa présentation de la
réforme du lycée en octobre, Nicolas Sarkozy s'était inquiété de la
culture cinématographique des élèves, «inversement proportionnelle à la
quantité d'images et de vidéos qu'ils consomment chaque jour. Il est
urgent de leur donner les repères indispensables que sont les œuvres
majeures du 7e art.» Professeur volontaire
Luc
Chatel espère que plusieurs séances par mois seront organisées, en fin
d'après-midi, après les cours. «On peut même imaginer que des parents
d'élèves puissent y assister.» L'organisation, elle, restera le fait
d'un professeur volontaire. C'est d'ailleurs la question la
plus épineuse, l'organisation de ces clubs au même titre que les
activités théâtrales, par exemple, reposant sur la bonne volonté d'un
enseignant passionné qui ne compte pas ses heures. Quand celui-ci part
de l'établissement, le projet bat souvent de l'aile. La situation est
aujourd'hui très contrastée d'un établissement à l'autre. Des
établissements réputés et élitistes comme le lycée Louis-le-Grand à
Paris ou le lycée du Parc à Lyon fourmillent d'initiatives associatives
mais beaucoup d'autres ne comportent que peu d'activités culturelles.
Re: Luc Chatel veut réinventer le «ciné-club»
Je rêve.
Chez nous, on a un vidéoproj toutes disciplines confondues ; on ne risque pas de le prêter pour du ciné De toute façon, j'ai du mal à croire que les élèves resteront pour regarder des films dans nos murs.
Dans le meilleur des cas, admettons qu'on ait tout le matériel requis ; je ris encore en lisant "bonne volonté d'un enseignant passionné qui ne compte pas ses heures". Franchement, ça fait longtemps que je ne compte plus mes heures, entre oraux blancs supplémentaires, préparation de projets, de concours... Et je ne suis pas ouvreuse, animatrice de colo ou que sais-je encore pour diffuser des films qui ne seront pas exploités pédagogiquement. Et si justement ils font l'objet d'un débat, il faudra nous former un tant soit peu, comme pour Lycéens au cinéma.
Chez nous, on a un vidéoproj toutes disciplines confondues ; on ne risque pas de le prêter pour du ciné De toute façon, j'ai du mal à croire que les élèves resteront pour regarder des films dans nos murs.
Dans le meilleur des cas, admettons qu'on ait tout le matériel requis ; je ris encore en lisant "bonne volonté d'un enseignant passionné qui ne compte pas ses heures". Franchement, ça fait longtemps que je ne compte plus mes heures, entre oraux blancs supplémentaires, préparation de projets, de concours... Et je ne suis pas ouvreuse, animatrice de colo ou que sais-je encore pour diffuser des films qui ne seront pas exploités pédagogiquement. Et si justement ils font l'objet d'un débat, il faudra nous former un tant soit peu, comme pour Lycéens au cinéma.
Dernière édition par Neph le Lun 17 Mai - 23:39, édité 1 fois
Re: Luc Chatel veut réinventer le «ciné-club»
Ceci explique cela n'est-ce pas ? On connait bien les idées du Figaro
Re: Luc Chatel veut réinventer le «ciné-club»
3000 euros à la SACEM pour une ritournelle sur répondeur...
Combien pour avoir le droit de diffuser quelques films dans l'année?
Adopi ouvrira-t-il son portefeuille?
Combien pour avoir le droit de diffuser quelques films dans l'année?
Adopi ouvrira-t-il son portefeuille?
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