lecture commune - Les Prodiges de la vie. Stefan Zweig

Je l'ai lu aux 2/3, mais le livre n'est pas évident à lire, du moins certains passages. De plus, l'aspect religieux est mis en avant et je ne suis pas très intéressé pour tout ce qui parle ou touche au domaine des religions. En principe, il devrait être terminé pour la semaine prochaine.

Après, comme tout livre, certains aspects peuvent plaire à certains et pas à d'autres.

Je me lance, mais autant vous dire au préalable de ne pas s'attendre de ma part à une analyse fine littéraire, mais bien d'impressions personnelles.

Tout d'abord, ce sont les thèmes qui sont abordés : l'aspect historique d'une région qui a été sous influence espagnole, l'aspect religieux et les conflits qui vont avec, l'aspect artistique notamment de la peinture et celui des origines, en rapport avec l'écrivain (juive).

Le principe que j'ai choisi est de prendre le livre comme il vient : je ne connais pas l'auteur et encore moins l'oeuvre, donc de la complète découverte.

J'ai été un peu dans une sorte d'indigestion des termes religieux et de la religion dans son ensemble. Etant particulièrement allergique aux religions, heureusement que le livre était court, sinon je ne sais pas si ma lecture aurait été jusqu'à la dernière page. Fort heureusement, la version du livre que j'ai lu mettait des renvois pour des explications de termes particuliers. "Ascèse", "ostensoir" : ces mots m'étaient méconnus. Ensuite, je me suis ennuyé par l'aspect très descriptif des sentiments, même si je reconnais qu'ils mettaient des épices dans l'oeuvre pour s'imprégner davantage du récit. L'aspect de cette jeune juive, qui s'ignorait elle-même et bien loin de se reconnaitre en elle-même une quelconque féminité, et l'aspect de ce bébé qui a tout déclenché chez elle jusqu'à ne plus contrôler ses émotions, avec son profond désir de maternité, qui au départ a étonné le peintre (le titre de l'oeuvre y fait référence), mais l'a peiné voire inquiété lorsque le bébé n'était plus présent était l'action centrale du récit.

Cette forte dépendance de ce tableau qui représentait la jeune femme et le bébé, a conduit celle-ci à sa ruine, puisque la fin de l'oeuvre est, on ne peut plus tragique.

Et c'est là qu'on se dit que cette histoire part d'une futilité du négociant, se reprochant de sa vie trop peu chrétienne et qui avait fait une promesse à sa mère, malade. Sans cette promesse, cette jeune juive serait toujours adossée à la fenêtre, avec un esprit éteint, vu que rien en particulier ne la faisait réagir pour qu'elle puisse se découvrir elle-même.

L'histoire est bien amenée en effet, une certaine qualité d'écriture mais les thème de l'art et surtout de la religion ne m'ont pas permis d'apprécier ce livre, même si je lui ai donné toutes ses chances jusqu'à la dernière page.

Je lirai donc les prochaines réactions, avec intérêt, car je suis convaincu qu'elles seront variées.