Le scepticisme.

Ce que je me dis de plus en plus, trop d'informations tue l'information.

Nous sommes tellement "gavés" de dépêches en toutes sortes qu'il devient délicat de prendre du recul, d'analyser et vérifier la véracité du contenu. Donc, la grande difficulté de garder un esprit de synthèse. Dès qu'un évènement parait, on a à peine le temps de réagir et d'avoir une opinion, qu'une autre vient la succéder.

Ensuite, en effet, je partage les points de vue du fait qu'une information a cette tendance de parti-pris. La stricte neutralité est assez ardue, à moins d'avoir des grandes qualités d'impartialité, de non-émotion et de synthèse.

Cependant, je garde beaucoup de méfiance et de vigilance, plus encore avec le net. Souvent, une information, je regarde sa source, je la confronte avec d'autres dépêches pour m'en faire une idée plus précise.

Certains sujets sont délicats à traiter et d'avoir un avis objectif. Car on ne peut pas tout savoir, et bien que l'information soit abondante, la simple pierre cache parfois l'édifice, et il est bien plus intéressant de connaitre la partie non visible de l'iceberg.

Les politiques, avec complicité des médias, aiment dans les sociétés démocratiques nous nourrir d'informations qu'ils ont choisi, eux, d'abordder. Comme par exemple les faits de la burqa, et pendant ce temps, ce qui est plus essentiel, on n'en parle pas ou très peu. Donc, une façon habile de soit manipuler l'opinion publique ou de la nourrir avec de la nourriture préalablement choisie. Et même une presse d'opposition, pour vendre, restera sur la même thématique.

Enfin, la mémoire courte de nombreuses personnes profite à certains. Qui se rappellera bien du volcan islandais dans 10 mois par exemple ?