La fin de l'école publique ?

par **GrattePoil** Mar 28 Juil - 14:02

Une simple phrase pour un débat complexe :

Pensez vous qu'il y ait aujourd'hui une volonté de réduire les moyens et les performances de l'école publique dans le but de développer l'école privée, et pourquoi ?

par Scarabee Mar 28 Juil - 15:37

Le privé et le public devraient être admis par tous ! Savoir où ils se confondent est sans nul doute le liserais bleu que certains républicains ont aimé à "offrir" contre la tête des royalistes d'antan..... Blanc/Noir/ - mais bleu, lorsqu'on arrive, et "bleu" lorsqu'on se prétend SAVOIR !

Les trop fameux "Droits de l'Homme" dont nous nous prévalons, toujours, sans cesse et partout, ne disent-ils pas :

Article 5
La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. <laquelle> ? la nôtre, ou celle mondiale ? Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas. (qu'ordonne-telle- sinon à connaître tout le DALLOZ et les décrets qui ne seront jamais publiés ?)

Article 10
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. (itoo que précédemment)

Article 11
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme: tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. (C'est le fameux sauf...à chaque fois qui vous piègera...)

Nous sommes toujours ravis de ne lire qu'à peu près , alors que tout contient des pièges.

Et puis ne pas oublier que ce fameux texte est imprimé comme les fameuses "tables de la Loi Chrétienne, dans le marbre, une de gauche, l'autre de droite. De qui se moque-t-on ? Si nous nous posions les bonnes questions !

par **GrattePoil** Mar 28 Juil - 15:45

Bien que je ne sois pas pour un enseignement privé car il représente pour moi obligatoirement un adversaire de l'école publique et non un partenaire, je suis pret à faire l'effort de l'accepter. Mais dans ce cas, pourquoi l'Etat donnerait il des moyens à cette école qui n'est censé que fonctionner par elle-même, par les frais d'inscriptions etc...
Je suis d'accord avec la citation de l'article 11, toute confession peut créer un établissement pour transmettre les valeurs qui sont les siennes. Ce qui me gène finalement se résume en deux points. D'une part, ces établissements bénéficient d'aides de l'Etat, d'autres part, leur développement appauvrit obligatoirement le publique, dernière école ou les moins riches peuvent espérer s'instruire.

par Scarabee Mar 28 Juil - 16:37

GrattePoil a écrit:. leur développement appauvrit obligatoirement le publique

Appauvrit en quoi, comment ? Parce qu'elles font règner un peu de valeurs, de discipline, de l'ordre en quelque sorte ?

dernière école ou les moins riches peuvent espérer s'instruire.

Et cela leur permet-il de "profiter de l'ascenseur social ? ? Hélas, vous l'avez fort bien signifié.... "Dernière école", alors qu'elle devait être la première. A se vouloir unique on se goberge de prévalence erronée <orgueil/orgueil, tu n'en peux mais>.... Voyez comment, avec les meilleures volontés "enkystées et aveuglées", peuvent sourdre encore ce qu'elles ont "savamment" perdu en légilité républicaine, les idées, les organisations de Michelet !

Autrefois du temps de mes parents, en Bretagne, (pour une des branches familiales), tous les enfants allaient à l'école "catholique" bien sur, c'était le châtelain qui payait.... et les enfants gîtaient dans des maisons, dont le sol était encore de terre battue.... etc...

Voyez, regardez sur quel dessin, ont été figées les fameuses tables républicaines ? Elles furent copiées sur celles de la Loi religieuse, je l'évoquais avant.

Ne voyez-vous donc pas les pièges qu'on continue de nous mettre en oeillères, en défense pour notre santé mentale ? Je fus enfant des deux écoles, et bien puis vous dire que j'ai préféré celle du silence et de l'encaustique, à celle où l'on me cassa le bras, en "sourdine", car j'aurais eu quelques défauts sournois, comme "des doigts de féé", ce fut une injure à l'école républicaine et je m'exprimais avec des mots élégants (d'où me venaient-ils ceux-là ? m^me ma mère se le demandait).....

Peu m'importe que l'on soit d'ici ou d'ailleurs (ainsi que le chanterait magnifiquement Cabrel -pas de mon époque - mais grand auteur/grand philosophe ) nous/vous menez des combats de guerre ancienne, au même titre que les éléphants du PS...

Le monde se vit à et au présent, à la vision de la planète, et ELLE est le miroir de toutes les religions, pourquoi ne pourrions-nous donc pas repenser l'instruction ainsi/cette institution que l'on tente avec rose blanche ou autre panache de porter au plus loin, sur n'importe quel continent de n'importe quelle religion.(C'est quoi l'Afganisthan, c'est où, ça religie comment ?)... ? ce serait cela la modernité politique.... Il y en ara de l'eau qui s'écoulera sous les ponts avant cet oecuménisme syncrétiste ........

par **GrattePoil** Mar 28 Juil - 16:51

L'appauvrissement dont je parlais était simplement d'ordre matériel et financier. L'argent donné par l'état pour le développement de l'école privée est de l'argent qui est enlevé de l'enveloppe destinée au départ à l'école publique.

Vous parlez des valeurs, de la discipline dispensée par l'école privée. Mais ne peut on pas considérer ces même valeurs et cette même discipline dans un environnement laïque ? Ne peut-il y avoir une morale laïque ?

Comment verriez vous l'organisation du système éducatif français pour tenter de résoudre le problème du communautarisme et la panne de l'ascenseur social ?

par Scarabee Mar 28 Juil - 17:03

Je ne puis y répondre, ici et maintenant. J'y ai beaucoup réfléchis... Il faudrait commencé par ne pas prétendre, justement et être en guerre contre tout...
Voilà déjà 30 ans, j'affirmais qu'il était tout à fait préjudiciable que le tutoiement soit l'équité républicaine à l'Ecole.... Ce sont bien des choses basiques tout cela...Aujourd'hui ces Mrs. les philosophes avec lesquels je persistais à dire cela.... l'affirment telle une trouvaille...
Bien des liens psy, enseignants, sociologiques - commencent à dire que certains cadres sont nécessaires.
Donc je ne referai pas l'histoire, ici ce soir... Mais <bis repetita> une plante, (nature fragile ayant vu le jour après la pierre) a toujours eu besoin, d'un tuteur, pas forcément un mât <pour voguer>, pour voir le soleil...mais pour se dresser plus haut et fortement. Celles ne bénéficiant pas de cela, feront peu de fruits, voire pas du tout, répandue sur la terre, elles deviendront "humus"
(substance vivante/humaine, puisque née de la tourbe) mais de la jungle elles recevront peu de lumière, la Lumière.....Celle qui parle d'intelligence/intelligible...
Et il en va ainsi, économiquement, car si nous parlons de cela, l'Ourobouros n'a pas fini de se mordre la queue, avec ou sans Vous.

par **GrattePoil** Mar 28 Juil - 17:12

Je suis tout à fait d'accord avec le fait qu'un encadrement est absolument nécessaire à l'élévation, mais pour reprendre une polémique datant de l'année dernière, je persiste à penser que l'instituteur peut tout à fait remplir la fonction de tuteur et ce, avec autant de réussite que pourraient le faire le curé ou le pasteur.

Quant à l'Ourobouros, effectivement, il n'a pas fini de se mordre la queue Smile

par Scarabee Mar 28 Juil - 17:41

GrattePoil a écrit: pour reprendre une polémique datant de l'année dernière

Elle date de bien avant, je viens de vous l'indiquer précédemment.

je persiste à penser que l'instituteur peut tout à fait remplir la fonction de tuteur

Persistez, vous le pouvez, cependant l'Instit ou le fameux "Professeur des Ecoles", n'aura pas le droit de développer ni même expliquer, ce qu'un dictionnaire petit LAROUSSE, (je ne parle pas ici de LITTRE ou du GREVISSE, bien entendu) saurait dire de manière figée, et lui donner corps à savoir : Les religions et ses différentes sources/écoles, alors que dans la classe les confessions sont plurielles et l'origine des enfants mondiale. (La gauche, les syndicats se refusent à cela...je réitère avoir été de gauche et engagée dans des syndicats politique et professionnel ) - et pourtant la philosophie, elle que l'on apprend un peu plus tard en parlera (là encore pas véritablement, mais à travers les ouvrages dont on tentera de détourner souvent la partie métaphysique...

avec autant de réussite que pourraient le faire le curé ou le pasteur

Vous l'inventaire en oublie, des titres et prédicateurs/enseigants Smile

Eux n'éviteront pas les mots, même s'ils tentent - peut-être - d'en tirer un certain profit à l'aune de leur propre obédience ou paroisse...<Que font les écoles philosophiques républicaines, dans celles où l'on est coopté - Mélanchon/Sénateur non exclu de cela> ?

Quant à l'Ourobouros, effectivement, il n'a pas fini de se mordre la queue

La mienne si - il ne la mordra plus, car plus guère inféodable... S'engager, initier, c'est pas débattre pour se battre, mais c'est aller comprendre et éprouver.... Alors cela donne une toute autre approche que celle des salons..... Wink

par **GrattePoil** Mar 28 Juil - 18:00

Elle date de bien avant, je viens de vous l'indiquer précédemment.

Je faisais surtout référence au discours de N.Sarkozy à Latran.

Je comprends bien vos arguments, pourtant je m'étonne. La bible est au programme du collège me semble t'il. On l'étudie en classe de sixième je crois, ce que je trouve tout à fait normal et très bien.

par Scarabee Mar 28 Juil - 18:19

GrattePoil a écrit:Je faisais surtout référence au discours de N.Sarkozy à Latran.

Justement, je trouve très bien que vous fassiez référence à ce fameux discours, tant décrié par Mélanchon

par Liberté Mar 28 Juil - 19:03

Une seule et même école pour tous, gratuite et laïque. Que la religion reste l'affaire de la sphère privée.
Si les efforts déployés pour faire régner l'ordre et la discipline dans le privé étaient mis au service de cette seule et même école publique, on n'aurait plus le clivage public-privé.
Le privé veut son enseignement? Très bien, dans ce cas qu'il s'auto-gère. Il est inadmissible que le privé soit financé par des deniers publics, que le confessionnel soit financé par les denier d'un état laïc; surtout depuis une certaine loi qui sépare les églises et l'Etat.

par **GrattePoil** Mer 29 Juil - 14:33

Scarabee a écrit:Justement, je trouve très bien que vous fassiez référence à ce fameux discours, tant décrié par Mélanchon

Pourquoi ? qu'avez vous pensé de ce discours ?

par Scarabee Mer 29 Juil - 15:49

GrattePoil a écrit:Pourquoi ? qu'avez vous pensé de ce discours ?

J'avais répondu longuement, trop sans doute - aussi la réponse a "bugué" seule la première ligne est restée.
Je réponds spontanément, je n'enregistre pas ce que j'écris. Aussi.... ré-écrire un peu dur. Et pas trop le temps, je dois dire ! Si je peux, je réitérerai... n'en ai guère l'envie cependant. Et puis je ne peux pas passer trop de temps ici.... Smile

par **GrattePoil** Jeu 30 Juil - 0:09

C'est étrange que la réponse se soit effacée à moitié scratch

Pourquoi compter le temps passer ici !

J'avais, pour ma part, trouvé que Mélanchon s'était peut être un peu trop vivement dressé contre ce discours et, à travers ses colères, sans doute un peu décrédibilisé. Mais le fond de sa pensée m'avait semblé assez intéressante...

Pour revenir au débat publique/privé, ou publique/religieux, pensez vous qu'il soit alors possible de développer dans chaque ville de France des écoles pour chaque religion présente ? Parce qu'aujourd'hui ce sont surtout des écoles catholiques qui sont représentées dans le privé, non ?

par maxime Mar 15 Sep - 19:31

Pour commencer, je dirais que passer son enfance à l'école, c'est mille fois mieux que de la passer dans la rue.
Mais, dans un monde idéal, selon moi, il n'y aurait pas d'école. Non pas parce que c'est chiant, contraignant, réducteur et abrutissant, mais parce qu'on y est formaté dans un but et un seul : s'intégrer au système. Tout cela bien sûr sans l'avoir choisi.

Après 23 ans de vie, je commence seulement à comprendre à quel point je suis ignorant, et à quel point je n'ai fait que suivre ce que m'imposait le système et mes parents.
Ce serait super si les enfants puisse se rendre compte de cela plus tôt, et on ne peut pas dire que l'école va dans ce sens.

"Allons, dépêchons, il faut aller à l'école !" MAIS POURQUOI "IL FAUT" ? Les sociétés humaines ont besoin d'une organisation complètement différente pour que les enfants puissent grandir en développant une autonomie et une liberté de pensée.

Pour enrichir la reflexion, jettez un oeil sur cette "conférence" passionnante de 20 minutes.

http://www.ted.com/talks/lang/eng/ken_robinson_says_schools_kill_creativity.html

La religion a l'école ? C'est déjà difficile d'apprendre, inutile de lobotomiser encore plus les enfants.

par Burro Sam 15 Mai - 14:06

GrattePoil a écrit:Une simple phrase pour un débat complexe :

Pensez vous qu'il y ait aujourd'hui une volonté de réduire les moyens et les performances de l'école publique dans le but de développer l'école privée, et pourquoi ?

J'en suis malheureusement convaincu. La fin de l'école publique ? Icon_cry

Je considère en effet que les structures scolaires publiques mais aussi les programmes scolaires sont inadaptés au contexte actuel et ne répondent plus vraiment aux missions d'intérêt public et de véritable citoyenneté.

Seules les écoles payantes garderont un bon niveau, car ils feront le tri à l'entrée, pour que ces futurs citoyens puissent occuper les postes-clés dans leur avenir, et c'est déjà un peu le cas aujourd'hui.

Seulement, avec la tendance du laxisme parental sur l'éducation des enfants, on court tout droit à la catastrophe.

Si je suis très sévère et critique de l'incompétence généralisée des ministres de l'Education Nationale qui se succèdent et du niveau scolaire qui devient de plus en plus alarmant, je relativise aussi sur le fait que je trouve assez scandaleux qu'on puisse, pour certains, renier l'école publique. Nous avons quand même la chance qu'en France, on puisse avoir une instruction gratuite ce qui est loin d'être le cas dans de nombreux pays qui nous envient, car riche comme très précaire, les enfants ont tous droit à une éducation.

Lorsque je constate l'absentéisme à l'école ou qu'on crache tant dans la soupe, je me dis parfois que certains se comportent comme des enfants trop gâtés. La fin de l'école publique ? Icon_evil

Je suis partisan d'un retour très ferme de la discipline et de ne rien laisser passer sur le sérieux que l'on doit apporter pour s'instruire et s'investir pour progresser, La fin de l'école publique ? 693853

chacun à son rythme. Le fait qu'aucun gouvernement ne veuille vraiment s'y pencher, c'est aussi qu'ils craignent que trop de sévérité leur fasse perdre de l'électorat, parce qu'il y aurait toujours des pleurnichards qui viendraient se lamenter qu'on traumatise leur enfant de leur confisquer leur portable ou leur donner 200 lignes à faire ou 2 heures de retenue.

Les cours qui me donnent les meilleurs souvenirs, ce sont des enseignants très sévères, car la forte autorité et l'exigence grande qu'ils attendent de nous, signifiait pour moi qu'ils s'occupaient de nous.

Je constate malheureusement aussi que les pouvoirs publics ne sont pas tendres avec les enseignants, que l'on tente d'écœurer parfois dès le début de leur carrière. On ne les soutient pas, leur formation avant l'entrée en poste n'est pas du tout adaptée, bref on va droit dans un mur. Heureusement, de nombreux enseignants aussi sont convaincus qu'on peut faire encore de très bonnes choses.

Lorsque je constate comment cela est organisé dans le privé, très souvent, je constate que c'est bien mieux organisé, il faut le reconnaitre. Eux, sont clairs dès le départ : souvent, c'est discipline de fer, une exigence des résultats scolaires, sinon, exclusion. L'inconvénient du privé, c'est le clientélisme.

Être attaché aux principes républicains de l'école me parait sain et permet de lutter contre les discriminations, encore faut-il que chacun y mette du sien : l'administration mais aussi les élèves ainsi que les parents. Et enfin, car ça existe, que l'ensemble des enseignants se préoccupe de TOUS les élèves, et pas uniquement ceux dont les résultats sont au minimum corrects.

Je ne dis pas que les enseignants font mal leur boulot, car tous les enseignants sont différents, mais certains font aussi une sorte d'élitisme au sein de la classe pour laquelle ils doivent enseigner.

Seulement, beaucoup d'enseignants et de citoyens lambda ignorent une donnée très dangereuse : l'A.G.C.S. C'est l'Accord Général du Commerce et des Services, signé fin des années 1990. Cela consiste, au fur et à mesure, à privatiser l'ensemble des services publics, dont l'Education et aussi tous les systèmes de soins.

Ce qu'il se passe actuellement en Belgique nous pend au nez en France dans peu de temps. L'intention est claire : c'est dénaturer les services publics pour les rendre impopulaires. Peut-on croire que si les parents inscrivent de plus en plus les élèves dans le privé agace le Ministre ? Il dira que oui, mais il pensera tout le contraire.

par landord Sam 15 Mai - 18:42

La fin de l'école publique ?

Quand l'école publique, laïque, gratuite et obligatoire a été créée en France, l'instruction n'était pas le souci premier des gens du peuple.

D'où le fait de contraindre à aller à l'école.

Là où l'on est convaincu de l'utilité de s'instruire, on enverra les enfants à l'école, vers la meilleure école, en fonction du rapport qualité/prix.

Là où on ne reconnaît pas la nécessité de l'instruction, il faudra l'obligation, la gratuité. Là où on n'a pas d'argent, il faudra la gratuité.

Hors de l'école publique, il y a les écoles privées, confessionnelles ou pas... avec différentes pédagogies...

Qui déterminera le niveau minimum à atteindre, quels programmes indispensables ? Que penser des écoles d'entreprises ? ( écoles Michelin à Clermont Fd avant 1965 - je crois)

Dans les écoles privées, garde-t-on les maîtres inefficaces ? les établissements désertés ? Qui fait la formation des maîtres, comment évalue-t-on leurs compétences ?

L'enseignement assisté par ordinateurs va-t-il modifier la donne pour les élèves et leurs parents ?

Prendre ses congés quand cela nous chante et non selon un calendrier scolaire national, sera-ce possible, souhaitable ? Tous les enfants ont-ils besoin du même temps de travail ?

L'école de demain ? Ce sujet aurait pu figurer en utopie, mais plus près de la réalité, cela donnerait quoi ?

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