L'immortalité
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L'immortalité
Ce sujet m’a fait pas mal cogiter, je dois bien l’avouer, je suis d’ailleurs plus que ravie de l’aborder ici (n’est-ce pas là le but de ce forum ? dûment remplit ??)
Qu’est-ce que l’immortalité ? Comment est-elle perçue et quelle place occupe-t-elle dans nos croyances et autres mythes ?
L’immortalité qualifie ce qui n’est pas sujet à la mort. Faut-il faire un parallèle avec l’éternité ou bien au contraire distinguer ces deux notions ? La mort est indissociable de la vie et la vie de la mort. Tout ce qui est mort a vécu, tout ce qui vit mourra. Si je ne meurs pas, est-ce que je vis ? Peut-on alors parler de vie éternelle ? N’est-ce pas là une contradiction en soi ? Le principe d’opposition énonce que toute chose à son contraire, un début et une fin, la naissance et la mort, ne nous reste que cet entre-deux…mais quel entre-deux !
L’immortalité est à la base de nombreuse mythologie et nous différencie, mortels que nous sommes, de ces dieux buveurs d’ambroisie (et oui, j’ai un penchant pour la mythologie grecque !). Elle fait également partie de notre culture à travers de nombreux mythes (e.g. Eos et Tithon, les vampires, etc.) et œuvres en tout genre. Une brève recherche sur le web m’a permis de récolter bien des informations. Cryogénie, clonage, cellules souches, intelligence artificielle ou moi virtuel, voilà autant de moyens de parvenir à une pseudo-immortalité. Laisser une trace de soi comme preuve de son passage. Si les gens se souviennent de moi, alors peut-être que je ne suis pas vraiment mort. Ce qui me fait penser à ces quelques mots sublimes de Marina Tsvetaïéva : « Passer sans laisser de traces est peut-être la meilleure façon de conquérir le temps et l’univers ; passer et ne pas laisser une ombre sur les murs… »
Memento Mori (Souviens-toi que tu vas mourir)
La vie n’a-t-elle pas plus de goûts, de saveurs et d’odeurs justement parce qu’elle est vouée à une fin certaine? « Immortality – a fate worse than death. » Personnellement je rejoins Shoaff sur ce point là. La mort comme seule certitude, la mort comme l’irréductible évidence que nous sommes mortels.
Ensuite, il y a bien évidemment la perception religieuse. La mort peut-être perçue comme une délivrance et un passage vers un autre monde, comme l’entrée dans un nouveau cycle de réincarnation ou encore comme la fin, point. Je ne maîtrise pas suffisamment ce sujet pour pouvoir développer plus (à vous de jouez !!).
Qu’est-ce que l’immortalité ? Comment est-elle perçue et quelle place occupe-t-elle dans nos croyances et autres mythes ?
L’immortalité qualifie ce qui n’est pas sujet à la mort. Faut-il faire un parallèle avec l’éternité ou bien au contraire distinguer ces deux notions ? La mort est indissociable de la vie et la vie de la mort. Tout ce qui est mort a vécu, tout ce qui vit mourra. Si je ne meurs pas, est-ce que je vis ? Peut-on alors parler de vie éternelle ? N’est-ce pas là une contradiction en soi ? Le principe d’opposition énonce que toute chose à son contraire, un début et une fin, la naissance et la mort, ne nous reste que cet entre-deux…mais quel entre-deux !
L’immortalité est à la base de nombreuse mythologie et nous différencie, mortels que nous sommes, de ces dieux buveurs d’ambroisie (et oui, j’ai un penchant pour la mythologie grecque !). Elle fait également partie de notre culture à travers de nombreux mythes (e.g. Eos et Tithon, les vampires, etc.) et œuvres en tout genre. Une brève recherche sur le web m’a permis de récolter bien des informations. Cryogénie, clonage, cellules souches, intelligence artificielle ou moi virtuel, voilà autant de moyens de parvenir à une pseudo-immortalité. Laisser une trace de soi comme preuve de son passage. Si les gens se souviennent de moi, alors peut-être que je ne suis pas vraiment mort. Ce qui me fait penser à ces quelques mots sublimes de Marina Tsvetaïéva : « Passer sans laisser de traces est peut-être la meilleure façon de conquérir le temps et l’univers ; passer et ne pas laisser une ombre sur les murs… »
Memento Mori (Souviens-toi que tu vas mourir)
La vie n’a-t-elle pas plus de goûts, de saveurs et d’odeurs justement parce qu’elle est vouée à une fin certaine? « Immortality – a fate worse than death. » Personnellement je rejoins Shoaff sur ce point là. La mort comme seule certitude, la mort comme l’irréductible évidence que nous sommes mortels.
Ensuite, il y a bien évidemment la perception religieuse. La mort peut-être perçue comme une délivrance et un passage vers un autre monde, comme l’entrée dans un nouveau cycle de réincarnation ou encore comme la fin, point. Je ne maîtrise pas suffisamment ce sujet pour pouvoir développer plus (à vous de jouez !!).
Mono- Nombre de messages : 773
Localisation : Lost in Translation
Humeur : Vitrée
Date d'inscription : 02/08/2009
Re: L'immortalité
Oui, je crois en l' immortalité de l' âme, la quintessence de notre "moi" profond, dans une dimension spirituelle intemporelle... Je crois que l' âme n' a qu' un seul véhicule qui est notre enveloppe charnelle et qu' il ne nous sera donné qu' une seule vie, qu' une seule et unique chance pour faire les bons choix existentiels... Je réfute pour ma part l' idée (qui me semble pour ma part aberrante) d' une succession de "véhicules" pour perfectionner notre âme et donc la doctrine de la réincarnation, mais cela ne concerne que moi, bien entendu...
Opaline- Nombre de messages : 5738
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: L'immortalité
Et en ce qui concerne la vie plus "charnelle"? Pourrais-tu envisager de ne pas mourir, que ton âme ET ton corps subsistent indéfiniment?
Mono- Nombre de messages : 773
Localisation : Lost in Translation
Humeur : Vitrée
Date d'inscription : 02/08/2009
Re: L'immortalité
Ne crois tu pas que le fait de savoir que l'on va mourir est un moteur qui nous pousse à vivre du mieux possible, à tenter de s'investir, de vivre nos passions ? Si nous étions immortel, nous manquerions de motivation en tout, tu ne crois pas ?
Re: L'immortalité
Question de volonté. Je n'ai pas l'intention de mourir...
C'est pas la mort qui va nous faire chier, par Toutatis
Et puis, j'ai l'intention de vous embêter jusqu'à mon dernier souffle que j'espère ne jamais exhaler.
C'est pas la mort qui va nous faire chier, par Toutatis
Et puis, j'ai l'intention de vous embêter jusqu'à mon dernier souffle que j'espère ne jamais exhaler.
grumpythedwarf- Nombre de messages : 8306
Localisation : Hic et nunc
Humeur : Cyclothymique.
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: L'immortalité
Mono a écrit:Et en ce qui concerne la vie plus "charnelle"? Pourrais-tu envisager de ne pas mourir, que ton âme ET ton corps subsistent indéfiniment?
Difficilement j' avoue, mais comme la question ne se pose pas, j' espère juste que la mort m' oubliera des décennies encore et ne se souviendra de moi que lorsque je serai décatie, perdrai ma tête et deviendrai une charge pour les miens, il sera alors temps pour moi de m' envoler dans l' intemporalité...
Opaline- Nombre de messages : 5738
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: L'immortalité
Une Opaline intemporelle...Le pied quoi !
grumpythedwarf- Nombre de messages : 8306
Localisation : Hic et nunc
Humeur : Cyclothymique.
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: L'immortalité
Tu es un amour de ne pas t' être écrié avec effroi : "quel cauchemar, ne parle pas de malheur !"
Opaline- Nombre de messages : 5738
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: L'immortalité
Comment s'organiserait notre vie si nous étions immortel ? Il n'y aurait plus le travail puis la retraite, il n'y aurait plus la peur de perdre l'autre. Comment pourrions nous vivre finalement ?
Re: L'immortalité
J'avais lu quelque part (ou pas, je ne sais plus), que si nous vivions beaucoup, beaucoup, plus longtemps, notre rapport au monde serait et devrait être très différent.
Toutes nos actions sont sous le contrôle inconscient de savoir quels sont les risques de faire cette action, quelle est la probabilité qu'il y ait un problème à notre échelle.
Ainsi, sur une échelle de 75 ans j'ai un certain nombre de "chances" de mourir écrasé en traversant la route.
Mais à une échelle de 300 ans, 1000 ans... plus? ... cette probabilité explose, c'est mathématique. Prendrait-on alors le risque de traverser la rue?
Prendrions nous l'avion? la voiture? ... peut être pas... trop risqué à l'échelle de notre nouvelle vie.
Ne finirions nous pas, au mieux des sages méditants sur une montagne... au pire une larve géante?
Toutes nos actions sont sous le contrôle inconscient de savoir quels sont les risques de faire cette action, quelle est la probabilité qu'il y ait un problème à notre échelle.
Ainsi, sur une échelle de 75 ans j'ai un certain nombre de "chances" de mourir écrasé en traversant la route.
Mais à une échelle de 300 ans, 1000 ans... plus? ... cette probabilité explose, c'est mathématique. Prendrait-on alors le risque de traverser la rue?
Prendrions nous l'avion? la voiture? ... peut être pas... trop risqué à l'échelle de notre nouvelle vie.
Ne finirions nous pas, au mieux des sages méditants sur une montagne... au pire une larve géante?
flav- Nombre de messages : 27
Age : 39
Localisation : Paris
Humeur : Eclaircies dans le Sud, Soleil dans le Nord
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: L'immortalité
Je me vois bien en larve méditante (oui mais, larve en chef, hein!)
grumpythedwarf- Nombre de messages : 8306
Localisation : Hic et nunc
Humeur : Cyclothymique.
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: L'immortalité
Mais dans ce cas Flav tu veux dire qu'on a une espérance de vie infinie, mais que l'on peut mourir, c'est différent. Effectivement ça change beaucoup de choses...
Re: L'immortalité
L'immortalité peut aussi passer par la création. Notre corps, lui, peut mourir, mais ce qu'on en a fait peut lui être perpétré (orthographe ?) dans le temps par la tradition, ou bien l'enseignement. Un écrivain pourra par exemple bien laisser son empreinte a jamais. Bien sur s'il a eu une certaine reconnaissance.
Reste à savoir si cette forme d'immortalité est viable.
L'immortalité implique qu'elle soit universelle, simplement car elle sous entend l'éternité. Rien ne nous dit que Dostoïevski ne sera pas oublier dans 300 ans quand les sujets de ses romans seront dépassés. On pourrait poser le même problème avec la musique ou avec toutes formes d'art.
Il y aurait encore comme exemple les faits historiques. Contrairement à la création artistique, qui elle peut se "démoder", le fait historique, lui, implique une mémoire certaine. On pourrait par exemple parler d'Hitler. A l'heure actuelle (ce qui ne veut pas dire l'éternité, j'en suis conscient) c'est de notre devoir de connâître Hitler simplement pour ne pas réitérer son acte (ou alors pour les extremmistes, pour savoir que ce ne serait pas très bien vu de le refaire).
Reste à savoir si cette forme d'immortalité est viable.
L'immortalité implique qu'elle soit universelle, simplement car elle sous entend l'éternité. Rien ne nous dit que Dostoïevski ne sera pas oublier dans 300 ans quand les sujets de ses romans seront dépassés. On pourrait poser le même problème avec la musique ou avec toutes formes d'art.
Il y aurait encore comme exemple les faits historiques. Contrairement à la création artistique, qui elle peut se "démoder", le fait historique, lui, implique une mémoire certaine. On pourrait par exemple parler d'Hitler. A l'heure actuelle (ce qui ne veut pas dire l'éternité, j'en suis conscient) c'est de notre devoir de connâître Hitler simplement pour ne pas réitérer son acte (ou alors pour les extremmistes, pour savoir que ce ne serait pas très bien vu de le refaire).
Razoumikhine- Nombre de messages : 25
Age : 32
Localisation : Amiens
Humeur : Variable
Date d'inscription : 18/08/2009
Re: L'immortalité
GrattePoil a écrit:Mais dans ce cas Flav tu veux dire qu'on a une espérance de vie infinie, mais que l'on peut mourir, c'est différent. Effectivement ça change beaucoup de choses...
Gratte, l'immortalité physique est une impossibilité.
Quant à l'autre, cela relève de la métaphysique ou de religions.
Une référence à ne pas prendre à la légère, un bouquin de Satprem, mais pas mal ardu:
"La réïncarnation, certitude scientifique" (Aux éditions du Seuil).
grumpythedwarf- Nombre de messages : 8306
Localisation : Hic et nunc
Humeur : Cyclothymique.
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: L'immortalité
Razoumikhine,
N'oubliez pas que l'éternité, c'est long, surtout sur la fin (Woody Allen)
N'oubliez pas que l'éternité, c'est long, surtout sur la fin (Woody Allen)
grumpythedwarf- Nombre de messages : 8306
Localisation : Hic et nunc
Humeur : Cyclothymique.
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: L'immortalité
- @Grumpy: la question se pose malgré sont impossibilité ne penses-tu pas?
- Ah oui, le concept peut être différent en effet entre ne pas pouvoir mourir et vivre indéfiniment.
- @Raz: Oui, cela peut effectivement être considéré comme immortalité, la persistance par ce qu'on laisse derrière nous. La renommée pour Achille, des écrits pour Homère, etc. Mais là encore le concept est différent de la "non-mort" physique.
- Ah oui, le concept peut être différent en effet entre ne pas pouvoir mourir et vivre indéfiniment.
- @Raz: Oui, cela peut effectivement être considéré comme immortalité, la persistance par ce qu'on laisse derrière nous. La renommée pour Achille, des écrits pour Homère, etc. Mais là encore le concept est différent de la "non-mort" physique.
C'est bien là ma question et le concept du Memento Mori. Sans enjeux ou risques, à quel point notre vision est différente, et à quel point modifions nous nos actions? Inversement, que fait celui à qui on annonce une échéance sur sa propre existence? Comment la vie lui apparaît-elle?GrattePoil a écrit:Ne crois tu pas que le fait de savoir que l'on va mourir est un moteur qui nous pousse à vivre du mieux possible, à tenter de s'investir, de vivre nos passions ? Si nous étions immortel, nous manquerions de motivation en tout, tu ne crois pas ?
Mono- Nombre de messages : 773
Localisation : Lost in Translation
Humeur : Vitrée
Date d'inscription : 02/08/2009
Re: L'immortalité
Évidemment que biologiquement, l'immortalité physique est impossible, mais c'était un postulat, une hypothèse, pour réfléchir sur ce que cela engendrerait
Re: L'immortalité
GrattePoil a écrit:Évidemment que biologiquement, l'immortalité physique est impossible, mais c'était un postulat, une hypothèse, pour réfléchir sur ce que cela engendrerait
Je sais bien que tu postules, mais postuler sur une impossibilité est stérile, à moin de tomber dans les élucubrations d'un Kant ou d'un Schopenauer. Philosophie théorique, c'est mort.
grumpythedwarf- Nombre de messages : 8306
Localisation : Hic et nunc
Humeur : Cyclothymique.
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: L'immortalité
grumpythedwarf a écrit:Je me vois bien en larve méditante (oui mais, larve en chef, hein!)
Ben ça alors, grumpychou en larve méditante ! Opaline en resta comme deux ronds de flan !
Opaline- Nombre de messages : 5738
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: L'immortalité
Je ne suis pas convaincu que subsister dans la mémoire des gens ou bien simplement laisser une trace indélébile de son passage soit une forme d'immortalité. Pour moi, quand on est mort, on est mort, on ne peut plus profiter de sa vie, c'est fini.
Que les gens se rappellent de nous, c'est agréable, certes, mais ce n'est pas un prolongement de sa vie pour autant.
Que les gens se rappellent de nous, c'est agréable, certes, mais ce n'est pas un prolongement de sa vie pour autant.
Re: L'immortalité
Oui, je suis d'accord sur ce point-là. Ma question était plutôt: l'échéance donne-t-elle plus de poids, de valeur à notre existence?
Mono- Nombre de messages : 773
Localisation : Lost in Translation
Humeur : Vitrée
Date d'inscription : 02/08/2009
Re: L'immortalité
Bien sûr.
On ne se rend compte de la valeur d'une chose que quand on la perd.
On ne se rend compte de la valeur d'une chose que quand on la perd.
grumpythedwarf- Nombre de messages : 8306
Localisation : Hic et nunc
Humeur : Cyclothymique.
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: L'immortalité
grumpythedwarf a écrit:On ne se rend compte de la valeur d'une chose que quand on la perd.
Crois-tu vraiment ? Ne peut-on vraiment pas apprécier quelque chose à sa juste valeur avant de l'avoir perdu ?
Et je dévie la question pour revenir au débat.
Ne pourrions-nous pas apprécier autant notre vie si nous étions immortels ? Ou alors, ne peut-on pas vivre notre vie comme si nous savions que nous allions mourir demain ?
Re: L'immortalité
Mono a écrit:Oui, je suis d'accord sur ce point-là. Ma question était plutôt: l'échéance donne-t-elle plus de poids, de valeur à notre existence?
Je n'arrive pas à répondre à cette question, et pourtant, j'essaie d'y réfléchir depuis un moment. D'un coté, si je devais répondre vite, je dirais que oui, bien sur, parce que l'on va tout faire pour en profiter un maximum.
Mais d'un autre coté, qu'est-ce que c'est que d'en profiter ? Est-ce vivre de façon anarchique, en cédant à tous mes caprices, à tous mes fantasmes ?
Du coup, si je parviens à déterminer ce que je ferais si je voulais profiter au maximum de ma vie, qu'est-ce qui m'empêche de le faire sans connaitre la date de ma mort ?
Connaitre l'échéance n'est pas la seule façon de profiter au mieux de sa vie finalement. Il suffit de s'imaginer que l'échéance est demain et d'agir tous les jours en conséquence.
Re: L'immortalité
Il est certes réconfortant de penser que nous continuerons à "vivre" dans le souvenir de ceux qui nous auront aimé, mais je crois en toute autre chose car autrement, la vie n' aurait aucun sens, selon mes convictions propres s' entend...
Opaline- Nombre de messages : 5738
Date d'inscription : 28/07/2009
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