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Socialisme et utopie politique I

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Socialisme et utopie politique I Empty Socialisme et utopie politique I

Message par Zadig Sam 8 Aoû - 21:52

Ci-joint la première partie de ma contribution pour l'édition " le socialisme hors les murs ", accompagné de ma présentation, j'ai souhaité rédiger une contribution assez dense en 3 parties, étant chacune une proposition de réfléxion et tentant de proposer le prolongement d'une réfléxion ou d'un argumentaire en faveur de l'idée d'une conception du socialisme liée à la notion de pratique artistique et d'imaginaire, cette première partie concerne plus directement la question de la définition du socialisme concernant les enjeux du monde contemporain, la 2 ème parlera essentiellement de la relation entre le socialisme, l'utopie politique ou imaginaire et création artistique, et la 3 ème tentera de proposer une façon de mettre en application cette réfléxion au sein de l'action politique. En souhaitant que cette première partie ne permette de comprendre l'idée que je souhaite mettre en avant concernant la conception de la pensée socialiste au sein du monde contemporain et de permettre de mieux définir cette idée de socialisme au sein du débat politique.




________________________________


Jonathan Lamonica est membre de Mediapart, il s'intéresse à l'art contemporain et à la philosophie. L'ambition de cette contribution est d'approfondir une réflexion d'ordre philosophique et idéologique sur la définition d'une pensée socialiste moderne liée à l'idée d'humanisme, de progrés technologique, et d'utopie politique basée sur la notion de pratique artistique. Ce texte propose un développement depuis les bases de l'idéologie du socialisme jusqu'à son adaptation concernant les enjeux du monde contemporain, en souhaitant que cette réflexion ne permette d'engager un dialogue et un échange avec les différentes sensibilités de gauche, pour poser des problématiques, permettre d'ouvrir un travail de réfléxion et de recherche, et souhaiter ainsi contribuer au renouveau et nouvel élan de la pensée de gauche.




cette contribution se construit en 3 parties :

1 - Définition d'une pensée et vision socialiste face aux enjeux du monde contemporain.

2 - Conception d'un idéal socialiste moderne basée sur la notion de l'art et de l'utopie politique.

3 - Conclusion et perspective pour un avenir plus socialiste et moyen de réalisation politique .






1 - définition d'une pensée et vision socialiste face aux enjeux du monde contemporain.


Face à la situation du monde contemporain et de la crise financière mondiale, il semble aujourd'hui nécessaire de penser à une conception politique du monde différente, dont notamment la question d'un idéal socialiste. le socialisme est une idée récente qui trouve ses racines dans une conception marxiste du monde et notamment à une organisation privilègiant le communisme, donc la réduction de nos différences de classe par la vision d'un système basé sur l'idée de collectivité. la vie en société et la définition de la liberté obligent à concevoir un fonctionnement collectif qui permette aux uns et aus autres de vivre ensemble de la meilleure façon possible ; les bases de notre république liées aux principes de liberté, d'égalité, fraternité représentent cette conception de l'héritage de l'idéal socialiste souhaitant nous libérer notamment du joug de la religion, de l'exploitation de l'homme par l'homme, de nos différences et de permettre une idée de solidarité étant le principe même d'un état ou de l'idée d'un peuple, d'une nation.


«La liberté n’existe pas sans morale, ni la morale sans foi.»Alexis de Tocqueville


«Deux choses remplissent mon esprit d'une admiration et d'un respect incessants : le ciel étoilé au dessus de moi et la loi morale en moi.»Emmanuel Kant - Critique de la raison pratique
«Dieu n'est pas une substance extérieure mais une relation morale en nous.» - Emmanuel Kant - Extrait des Ecrits posthumes


" Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en loi universelle de la nature " Emmanuel Kant


Au cours de l'histoire de l'humanité se sont affrontées différentes visions du monde pour permettre à l'homme de construire un cadre politique lui permettant de s'épanouir. Il fallut surmonter de nombreux désordres, guerres, combats, obscurantisme, totalitarisme pour permettre d'aboutir à une conception du monde qui permette à l'homme et à nos sociétés modernes de définir un cadre permettant de vivre ensemble et de construire un équilibre économique, des batailles d'idées ou des d'affrontements guerriers pour dépasser nos désordres ont abouti au monde tel que nous le connaissons actuellement. certes, ce monde est encore loin d'être idéal, mais depuis l'arrivée de l'homo sapiens sur notre planète, nous avons construit des choses merveilleuses, les sciences, l'art, la littérature, nous avons acquis le droit d'être plus libres et de souhaiter pouvoir continuer de rêver à un monde ou l'homme traverse son existence de façon plus sereine. Parmis les choses qui ont permis à l'homme d'être plus libre, la politique et la quête philosophique de sens représentent les moyens par lesquelles nous avons atteint ce niveau de développement, soit par la force, soit par la raison, l'homme est parvenu à ce jour à inventer des théories, des conceptions du monde et des lois, qui lui permettent d'organiser la collectivité pour préserver son équilibre et lui permettre de poursuivre une recherche de sens face à ses différentes questions existentielles. la transmission par la culture les différentes idéologies entre chaques générations permettre d'amliorer nos différents acquis, aussi bien sociaux, philosophiques et idéologiques et permettent de construire un paradigme qui à chaque époque définit le niveau dprogrès et d'évolution de notre société et civilisation.


" Toute la suite des hommes doit être considérée comme un seul homme " Blaise Pascal
-

La complexité demeure dans la possibilité d'établir un langage, un système de codes, de valeurs ou de principes qui sans être autoritaires permettent de garantir la permanence d'un équilibre, cela ne peut se faire que d'aprés la recherche et la construction d'un système de pensée, qui donnent lieu à un ensemble paradigmatique qui définit notre notion d'habitus, ou plus simplement la façon dont laquelle la communautée humaine utilise les différents moyens à sa connaissance pour maintenir son développement au sein d'un univers en manque de réponses et de repêres évidents. la question du rapport nature/culture est primordiale au sein de la question de notre développement, de quelle façon parvenons-nous à puiser dans notre environnement de quoi obtenir notre construction du progrès moderne, pour communiquer, voyager, subvenir à nos besoins de subsistances et ainsi permettre d'améliorer le sort de notre communautée humaine. L'idée d'universalisme au centre également de la recherche de principes permettant de définir une façon d'être au monde, de prendre des décisions afin de garantir un équilibre commun. Force est de constater que les principaux systèmes de pensées actuels qui séparent le monde d'aprés les conceptions de libéralisme ou de communisme renvoient immanquablement à cette définition de notre rapport nature/culture qui renvoit elle même à notre question de transcendance. Schématiquement l'un et l'autre de ces systèmes renferment l'idée d'un équilibre de l'homme soit par la permanence d'un système collectif, soit par la possibilité individuel ou collective de créer un dépassement de notre condition créant de facto une course en avant pouvant se définir par l'idée d'un certain progrès. L'exploitation de la nature nous permet de construire des outils, des théories, de moyens scientifiques pour explorer le réel et nous permettre éventuellement d'en être moins tributaires et soumis et contribuent à améliorer notre confort et notre condition face aux désordres de l'existence, toutefois cette forme de dépassement possède des contreparties puisque si l'accés au bonheur se définit dans un dépassement permanent de notre condition on peut également faire fausse route et vouloir devenir le maitre de cette nature qui nous fait ( eugénisme ) et collectivement et économiquement ne plus percevoir l'horizon d'une définition de l'humanisme autre que par une surenchère déraisonnée et ne prenant pas en compte une certaine cohérence pour ne pas nous borner à simplement dépasser notre être au monde, mais également de permettre de souhaiter atteindre une certaine harmonie, qui ne trouve de place dans cette recherche de dépassement permanent.


«Le comportement borné des hommes en face de la nature conditionne leur comportement borné entre eux.»
[ Karl Marx ] - L'idéologie allemande


«La production des idées, des représentations et de la conscience, est d'abord directement et intimement mêlée à l'activité matérielle et au commerce matériel des hommes : elle est le langage de la vie réelle.»[ Karl Marx ] - L'idéologie allemande


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Message par Zadig Sam 8 Aoû - 21:54

" La conception matérialiste de l'Histoire est l’application du matérialisme à l’étude du développement historique des sociétés. Selon cette conception, c’est l’être social qui explique la conscience sociale : dans la production sociale de leur existence, les hommes entrent en des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté, rapports de production qui correspondent à un degré de développement déterminé de leurs forces productives matérielles. (Contribution à la Critique de l’Économie Politique)La technologie, dit Marx, met à nu le mode d'action de l'homme vis-à-vis de la nature, le procès de production de sa vie matérielle, et, par conséquent, l'origine des rapports sociaux et des idées ou conceptions intellectuelles qui en découlent (Le Capital, livre I). Pour les marxiens, une telle conception permet de ne pas expliquer l’histoire uniquement par les désirs et volontés des hommes, mais de rechercher dans les rapports sociaux les causes de ces désirs. Elle permet également de ne pas négliger l’action des masses de la population, en étudiant les conditions de vie de la population et leur évolution. Ainsi, quelles que soient les conditions données qu'ils réalisent dans l'histoire, les hommes sont les artisans de leur propre histoire, de ce qu'ils sont.Ainsi, l'Histoire, selon Marx, est avant tout la transformation de la Nature par le travail[/size] de l'Homme qui, en retour, transforme l'homme lui-même (la " praxis "). Selon une interprétation particulière de la dialectique du Maître et de l'Esclave[/size] exposée par Hegel dans La Phénoménologie de l'Esprit, l'esclave est l'être qui, transformant la Nature, accède immédiatement à l'objet dans son côté passif et actif. Le maître, qui pour sa part ne travaille pas mais fait réaliser vit immédiatement dans la jouissance de l'objet consommable : il ne connaît que son aspect passif. Il apparaît que l'esclave, travaillant (réalisant) à transformer le monde humain, se transforme lui-même et revendique son autonomie au monde naturel dans sa transformation humaine du monde, tandis que le maître se rend étranger à son monde, qu'il ne reconnaît plus dans la connaissance que l'esclave s'en fait. Ainsi celui-ci, par le produit de son travail et la maîtrise induite par sa pratique, peut renverser le rapport de domination ancestrale pour se réaliser dans l'accomplissement du monde humain, dont la notion d'égalité constitue l'un des fondements conceptuels.Le travail, par les améliorations techniques que son évolution implique, conduit à transformer les structures de la société. Qu'on pense seulement à la différence entre le travail d'un paysan du siècle dernier et un informaticien, ou bien, pour reprendre un exemple de Karl Marx, extrait de Misère de la philosophie "



La question du système de l'argent est également centrale au sein de ce système, la crise actuelle du libéralisme renvoit à cette avidité de l'homme pour lui donner l'impression de pouvoir tout obtenir par l'usage de l'argent, d'être maitre et bénéficiare des choses de la terre et maitre de l'humanité afin de pouvoir en profiter et développer ce qui lui semble une conception du bien, se basant sur l'exploitation des plus défavorisés pour lui permettre de construire cette idée du progrès, et l'illusion d'un équilibre basé sur la surénchère permanente. L'individualisme, la question d'un modèle ou le libéralisme prétend permettre à chacun de en échange de sa contribution au système libéral d'obtenir de quoi subvenir à ses besoins et à ses désirs. La logique de ce système semble acceptable dès lors qu'il y a un rapport équilibré entre le travail de chacuns et l'accés à différentes formes de richesses et d'épanouissement collectif, mais la possibilité de vouloir toujours plus au détriment des autres, et sans la volonté objective de créer cet équilibre entre la contribution collective et la redistribution de ces richesses crée une situation de désordre, ou d'une certaine façon nous vivons sous le joug d'une guerre économique ou la marchandisation et le commerce créent des conflits d'intérêts entre tous, et ne permettent de redistribuer le plus équitablement les bienfaits de ce progrès. D'une certaine façon le système libéral et monétaire est vicié puisque, si il nous suffisait d'avoir chacun de quoi être satisfait et heureux, nous ne chercherions pas à avoir davantage, dès lors qu'il n'y a pas d'autres horizons que d'avoir plus, et d'accumuler les richesses pour prétendre à un bonheur plus grand, c'est cette logique qui l'emporte, il n'y a plus un équilibre de raison, mais l'égoïsme de chacun en manque d'un modèle différent laisse place à une logique guérrière de prédation de tous contre tous, alors qu'à la base il sagit de construire un bonheur collectif pour que tous soit heureux, et non que chacuns soit heureux au détriment de l'autre.



«Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tient en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, la guerre de chacun contre chacun.»[ Thomas Hobbes ] - Léviathan



' La monnaie (à comprendre au sens de pièces de monnaie) est la forme objective de l'argent.Dans le système de pensée de Marx, l'argent (concept) occupe une place importante.D'abord, l'argent apparaît lors des échanges (achat-vente de marchandises). Ensuite, il est la substance de la richesse. La richesse et l'argent sont avant tout des abstractions. La monnaie, elle, est sa forme objective.Chez Marx, tout est marchandise en système capitaliste (objet manufacturé, comme travail humain). Dans le système capitaliste, toute marchandise a donc un équivalent-argent.Or, dans la conception philosophique de Marx, le travail est intimement lié à l'Homme. Le travail est une caractéristique essentielle de l'homme, et est ce qui forme les relations entre eux. Le consommateur est lié au producteur, et vice-versa.Comme ce travail peut s'acheter avec l'argent (abstraction), dans le système capitaliste, les relations entre les hommes tendent à être suboordonnées aux relations basées sur l'argent. L'argent détruit la réalité de l'homme en détruisant les médiations entre eux. C'est l'argent qui devient la médiation entre les hommes (par le salaire, et les échanges économiques).
Marx pense même que les relations entre les serfs et les seigneurs au Moyen-Âge étaient de ce point de vue beaucoup plus humaines que celle des ouvriers de l'ère industrielle.
L'argent comporte également plusieurs contradictions dont en voici une importante : l'argent n'est au début qu'un moyen d'échange de marchandises. Mais, dans le système capitaliste, il va devenir le but du capitaliste.
L'homme a une dépendance vis-à-vis de l'argent : L'homme ne peut rien, par contre l'argent peut tout : il est le pouvoir, il est l'équivalent des marchandises. L'homme a donc inventé une abstraction qu'il vénère et qui le surpasse.
L'argent a également un effet sur la moralité des hommes. Comme on peut échanger toute marchandise contre toute autre (dont le travail humain, c’est-à-dire l'homme), la forme ultime du capitalisme est la prostitution généralisée de l'homme.
Chez Marx, la monnaie permet de tromper le salarié. L'esclave est payé par les subsistances vitales que lui procure son maître, tandis que le salarié croit obtenir un salaire monétaire qui lui offre une liberté de choix dans sa consommation. Mais cette liberté n'est qu'une illusion qui vient tromper le salarié sur sa situation réelle : en fait son salaire monétaire ne lui permet que d'acheter le minimum vital que le maître procurait directement à l'esclave. Cette illusion est l'apport essentiel de la monnaie dans les rapports sociaux du système de production capitaliste. "



En quoi la politique ou la recherche d'idéologies différentes dont l'idée de socialisme peuvent permettre de maintenir un certain équilibre, et de parer à cette forme de l'exploitation des plus forts sur les plus faibles afin de garantir davantage d'égalité et de justice ? Par la définition d'un idéal ou projet commun qui soient clairs et définis et dont le ps semble à la recherche depuis un certain temps, tout comme d'autres partis politiques et le système libéral, ce projet commun existe de façon tacite il représente l'idée que par notre travail et le progrès collectif technologique et scientifique on parvienne à garantir un meilleur ordre soical , et une prospérité plus grande pour l'ensemble de la communautée humaine ... Pourquoi cela ne fonctionne-t-il pas ? Pourquoi aujourd'hui encore la question de la faim et de la précarité, de la crise économqiue et des désordres sociaux ne parviennent-ils à être surmontés par l'affirmation d'un système équitable et réellement vertueux ? Essentiellement pour les mêmes raisons que invoquées plus haut, le système de l'argent, le principe d'échange lié au commerce amenant la notion de monnaie comme dénominateur commun, permet de créer la base de notre développement, le commerce donc, mas peut également s'avérer amener un fonctionnement schizophrénique.



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Message par Zadig Sam 8 Aoû - 21:55

Un exemple simple et concret se pouvant d'illustrer le déséquilibre que crée en partie le libéralisme : le cycle travail/production crée des richesses, ces richesses servent à maintenir un équilibre, si le capitalisme détient le bénéfice de ces richesses et ne redistribue pas en étant toujours plus avide, se crée alors un asservissement pour obtenir toujours davantage, et à ce que d'autres ne possèdent jamais assez pour devoir continuer de travailler. c'est le mécanisme de base de l'exploitation de l'homme par l'homme encore en oeuvre aujourd'hui. Pour faire une image plus concrete concernant l'évolution du monde actuel : soit l'état garantit un équilibre, soit le capitalisme transforme la société en une grande entreprise, la notion d'état et l'idée de socialisme défendent la volonté de principes d'équilibres républicains, le capitalisme aura tendance à concevoir les membres qui participent aux systèmes comme dominés/dominants, ouvriers, clients et aura tendance également à imposer comme principe l'idée de profit et de rentabilité qui créra une sorte de spirale sans fin pour laquelle il ne peut y avoir aucune limite à ce que d'un côté le pouvoir capitaliste obligent à travailler pour créer des richesses, et à ce que parallèlement ces richesses ne paraissent jamais suffisantes pour garantir un épanouissement collectif, c'est la mascarade actuelle de la crise financière.


«La situation devient sérieuse lorsque l’entreprise n’est plus qu’une bulle d’air dans le tourbillon spéculatif.»[ John Maynard Keynes ]



" Mais la lecture de Durkheim est intéressante pour un autre point : son étude sur ce qu'il appellera le lien social. Alors témoin de la naissance de la société industrielle, Durkheim se pose la question sociale de savoir comment s'unissent les hommes dans une société qui s'individualise de plus en plus. Durkheim définit ainsi l'évolution de la solidarité : les sociétés traditionnelles passées se basaient sur une solidarité mécanique impliquant des comportements collectifs et des activités de production faiblement différenciés. Cette solidarité reposait sur la proximité, la ressemblance et le partage d'une histoire et de valeurs communes aux communautés humaines. Mais cette solidarité doit laisser place à une solidarité devenue "organique" pour s'imposer dans nos sociétés modernes. Cette solidarité se définit par l'interdépendance et la complémentarité qu'impose la société moderne aux êtres humains. Celle-ci s'étant mise en place avec la division du travail social produit par la forte densité démographique du pays. La division du travail social semble alors créer pour Durkheim un lien d'interdépendance, une fonction sociale, entre les êtres humains.Il revient à l'État de veiller à ce que les différences croissantes n'entament pas l'interdépendance des individus et des groupes : "S'il ne sait plus garantir l'égalité, il peut garantir l'équité."



Le fonctionnement du système boursier basé sur l'idée de spéculation est la définition parfaite de l'irresponsabilité du système libéral, et d'une certaine façon une partie du coeur du problème. Certes, la spéculation représente un moyen incontournable de soutenir l'esprit d'entreprise, afin que des projets ne soient rentables pour permettre d'être financés et de faire gagner des bénéfices aux actionnaires. Mais cela est devenu un jeu, acheté au plus bas, revendre au plus haut, et ainsi de suite, jamais il n'est question de définir en quoi l'ensemble de ces investissements possèdent un intérêt réel pour la collectivité, cet intérêt ne se base que sur l'idée de rentabilité et par ailleurs crée nombre de besoins inutiles et de dérégulation. L'ensemble des valeurs du monde se jouent en bourse, pour permettre au plus influents de se maintenir et d'exercer leur pouvoir sur l'ensemble de la consommation et du monde du travail. actuellement, la crise financière se définit donc comme une projection globale de notre croissance pour lesquelles l'ensemble des indicateurs définissent que nous serions en crise contre nous mêmes, c'est à dire que l'on s'impose un système de créances ou de crédits pour construire nos projets futurs d'émancipation et dès le départ nous sommes perdants et en incapacité de surmonter cette dette, créant de facto un ensemble de désordre géopolitique et sociaux, sur lesquelles prospèrent également la face cachée du libéralisme et les zones d'ombre de l'ensemble de ce système marchand, amenant l'exploitation et asservissements.


De quelle façon, la pensée politique et l'idée de socialisme peuvent permettre d'atténuer cette situation de déséquilibre que crée le jeu boursier ? Par quel moyen parvenir à concevoir une organisation de notre commerce et de notre essor économique qui permette de définir un système de valeurs pouvant contourner la notion de spéculation et la dérive du profit ? Il sagit à nouveau de poser la question de notre essor économique en relation avec notre environnement et la façon dont l'homme organise son développement en son sein, le mécanisme boursier étant le socle sur lequel se définit notre niveau de développement et d'équilibre géo-politique. Cette question est fondamentale puisque elle revient à considérer un système pour lequel nous organisons l'ensemble de notre élan économique afin de permettre une stabilité politique, étant la base de notre idée de progrès et de potentiel épanouissement, et donc d'harmonie social. Le dénominateur commun de l'ensemble des richesses du monde étant basé sur une volonté à sens unique d'un indice de croissance différent d'une conception objective d'une recherche d'équilibre, le système prétend que la boucle travail/production/consommation ne permette de garantir une dynamique vertueuse , synonyme d'une stabilité et d'un mouvement permanent vers davantage de progrès et d'accomplissement. Cela est en partie vrai, puisqu'il n'y a aucune autre façon de préserver notre équilibre que par notre action à l'égard de la nature, mais ne représente qu'une partie de la réponse dès lors que cette idée de progrès et d'exploitation permanente ne possède pas la vision d'une recherche d'équilibre ( science sans conscience n'est que ruine de l'ame ), le progrès sans la volonté d'une meilleure harmonie sociale ou la recherche de sens, ne devient que vanité ou tautologique.



L'ensemble des développements technologiques devraient nous permettre de décupler notre pouvoir sur la matière et notre environnement, pour nous permettre de suivre une idée directrice, et de défendre une vision nouvelle d'un idéal, ou d'une conception plus humaniste. Notre rapport au travail devrait se trouver considérablement changé, ainsi que notre façon collective et individuelle d'accéder à l'ensemble des richesses que nous souhaitons pour construire notre équilibre social. Le développement de la mécanisation et de l'industrialisation représentent cette volonté d'user de notre intelligence et de notre science pour permettre de libérer l'homme des aléas que la nature nous opposent, subvenir à nos besoins alimentaires et énergétiques, et permettre de nous garantir un développement technologique synonyme d'une meilleure harmonie sociale. Paradoxalement, depuis l'accélération du progrès moderne se présentent à nous des dangers nouveaux, et des contradictions à cette volonté de progrès, sur le plan agro-alimentaire, nous possèdons techniquement les moyens de subvenir à l'ensemble des besoins mondiaux, mais la logique du marché l'emporte et la valeur des denrées alimentaires alimentent la boucle du commerce plutot que de parvenir à alimenter l'ensemble de la population mondiale. Situation symptomatique d'une forme de négation, d'insouciance ou de mécanique économique qui préférent maintenir l'équilibre de la consommation des pays riches au détriment de notre intérêt et altruisme pour la partie pauvre du reste de la population mondiale ne pouvant accéder à ce niveau de richesses. Une certaine vision du progrès crée de façon insouciante et inconsciente les bases de ce qui favorise la misère et les désordres mondiaux qui fragilisent les fondements de ce système, l'avance prise par l'ensemble des pays riches ou d'une partie de la population maintient une forme d'asservissement permettant de disposer des pays pauvres en tant que main d'oeuvre pour l'ensemble de nos pays riches, notamment de l'ensemble du continent chinois représentant aujourd'hui une forme d'esclavagisme contemporain sur lequel s'échaffaude le libéralisme, cette logique pouvant également s'appliquer concernant le phénomène des délocalisations au sein de la communauté européenne et causant un appauvrissement mutuel et des pertes d'emplois.
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«L'histoire de l'industrie est le livre ouvert des facultés humaines.» Karl Marx


«L'abondance est le fruit d'une bonne administration.»[ Jean Jaurès ] - Extrait d’ Histoire socialiste...




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Message par Zadig Sam 8 Aoû - 21:57

La problématique qu'il revient de se poser consiste donc clairement à comprendre et souhaiter de modifier l'organisation économique de notre progrés, et la façon dont laquelle se construit cet assemblage afin de souhaiter maintenir l'évolution de nos socciétés modernes. Le monde représente une suite permanente d'évolutions, de progrès techniques ou technologiques, de modifications de notre ordre social, chaque génération rencontre ses difficultés à surmonter pour permettre de léguer à la génération suivante une meilleure conception de l'harmonie sociale, cet effort est toujours à renouveller pour permettre à nos sociétés de s'orienter vers une meilleure stabilité et équilibre. Les prinicpes de notre constitution basés sur la Déclaration des Droits de l'Homme et notre héritage de la Révolution Française et des Lumières ont inscrit des principes et des valeurs souhaitant nous permettre de construire cette stabilité. Le problème que nous devons affronter collectivement est aujourd'hui au niveau mondial non seulement celui de recul de la barbarie, mais également de permettre d'ajouter à ces principes des moyens de réalisation qui correspondent à la situation actuelle du monde moderne et de l'ensemble de ses progrès technologiques. Les générations qui nous ont précédé ont contribué à la recherche d'un modèle qui permette de garantir un fonctionnement synonyme d'un dénominateur commun pour permettre l'épanouissement, dès lors que cette logique de fonctionnement issue de notre volonté de raison, permet de construire ce dénominateur commun pour garantir notre équilibre, l'ensemble de ces principes et de cette logique deviennent synonyme d'acquis et nous permettent d'en faire profiter l'ensemble de la communauté pour maintenir une certaine idée du progrès.


«L’histoire humaine n’est qu’un effort incessant d’invention, et la perpétuelle évolution est une perpétuelle création.» Jean Jaurès



«Le genre humain a toujours été en progrès et continuera toujours de l’être à l’avenir : ce qui ouvre une perspective à perte de vue dans le temps.»[ Emmanuel Kant ]


La question centrale sur laquelle la pensée socialiste se devrait de se focaliser revient donc à prendre en compte globalement la concpetion de notre paradigme contemporain et de la façon dont se construit notre vision du progrès économique, technologique et social, de quelle façon notre essor économique et technologique se doit de poursuivre le prolongement d'un idéal républicain basé sur un épanouissement collectif et non de privilégier cette idée du progrès technologique au détriment des intérêts humains. Il sagit de l'équation centrale qui définit notre rapport à la technologie et au progrès et nous permet soit d'en être les bénéficiares, soit d'en devenir en quelquesorte tributaires et que cette ambition ne se révèle nocive ou contre-productive. Il sagit d'une forme de hauteur de vue et d'une certaine façon de décomplexer la société, de permettre de s'authoriser le droit ou l'ambition de ne pas être tributaire de notre égoïsme et de permettre de redonner un sens à cette idée du progrès. Pourquoi s'obstine-t-on à renchérir de technologies, de moyens de communications supplémentaires et de moyens scientifiques nouveaux lors que grace à des moyens simples nous ne parvenons à résoudre des questions basiques, et nous rajoutons des problèmes qui ne résolvent en rien les problèmes de base ? la question est d'ordre systémique, notre conception du progrès est égoïste, nocive et schizophrénique, on possède des centaines d'amis facebook et sans doute nous n'en rencontrerorns jamais aucun de visu, on disserte beaucoup mais on agit peu, on sait ce qu'il se passe à l'autre bout du monde et manifestons pour la situation au Tibet et sommes quasiment incapables de s'intresser à nos pauvres ou à cet homme qui dort seul par terre en bas de chez nous, c'est le symptome de notre toute puissante impuissance et de notre égoïsme.

«Toutes les bonnes maximes sont dans le monde ; on ne manque qu'à les appliquer.» Blaise Pascal - Extrait du Discours sur les passions de l'amour


La réfléxion politique ne se construit pas que de bons sentiments, mais cette volonté d'accomplir le bien est la base, le système dans lequel nous vivons ne s'en préoccupe plus, le bureaucratisme et l'administration nous ont tous rendus presque inhumains, chacun dans ses cases avec la peur de l'autre dans un monde en apparence propret et bien rangé qui ne parvient pas à dissimuler ses crises et ses angoisses. Il en va des différents schémas moraux, religieux et économiques qui définissent ainsi notre organisation commune pour laquelle chacun contribue à un développement économique qui ne bénéficie qu'à l'économie elle même et non le bonheur commun, nous servons tous une cause qui n'est pas la notre, et pas celle de millions d'hommes et de femmes de par le monde.

«Déconnecté de toute visée de civilisation ou d'humanisme, le progrès n'a plus d'autre justification que son propre mouvement.»
[ Luc Ferry ] - Penser le changement




Pour permettre de contrer cette fatalité et ce mécanisme d'asservissement de nous-mêmes contre nous mêmes, ou des puissances capitalistes pour leurs seuls intérêts de considérer soit :


- que le système économique dans sa globalité et sa compléxité est synonyme d'une dérive involontaire, d'un système imparfait qui garantit un développement relatif avec ses excès et ses carences.

- ou bien qu'il existe des rouages idéologiques et organisationelles qui tentent de préserver cet ordre du monde, par une certaine peur, la misère, les guerres afin que cet ordre économique ne garantissent le moindre mal et l'épanuissement relatif de tous au sein d'un système autoritaire de façon tacite mais préserve une certaine harmonie.


Les 2 options sont possibles de par les carences de la première proposition, pour laquelle un système économique imparfait crée des rapports de forces et de déséquilibres pour préserver cet ordre, ce qui signifie que notre ordre économique ne parvient à défendre objectivement des valeurs d'épanouissement économique affirmées visant à permettre de créer un bonheur commun, et renvoit à la question systémique des échanges boursiers, de la logique du commerce et du profit. Si l'on souhaite poser la question du socialisme et d'un meilleur épanouissement commun on ne peut faire l'impasse sur la question de notre système économique et marchand et la façon dont s'organise collectivement notre rapport à la création ou distribution de différentes richesses du monde. Le monde contemporain , pour faire une image, est face à un arbre qui lui donnerait des fruits pour vivre, et à inventer un moyen technique de cueillir ces fruits plus rapidement et éventuellement d'en faire pousser davantage et plus vite, malheureusement les bienfaits de ces progrès techniques font que seulement ceux qui possèdent la technique peuvent profiter des fruits de l'arbre et les autres doivent servir de bras pour en profiter un peu également sans quoi ils n'en profitent pas du tout. Pourquoi ceux qui possèdent la technique ne la mette pas au service de tous et évitent d'en profiter pour soudoyer les autres créant également de ce fait les conditions de leur prospérité exponentielle mais également de leur malheur relatif ?

A l'heure actuelle de notre développement collectif, c'est ainsi que le problème se pose au niveau économique et technologique créant de facto des différences et une tautologie du progrès contraire aux valeurs d'humanisme et d'équilibre social. Le capitalisme se définit ainsi, une infime partie de la population, nommée également oligarchie, possédent les moyens de productions, pour lesquelles ils ont besoin de l'ensemble de la population pour en créer des richesses, mais leur domination sur la société obligent à ce que ces richesses ne servent toujours et encore qu'à contribuer à leur permettre d'avoir toujours davantage de richesses pour se maintenir et maintenir également le reste de la population sous leur pouvoir, ils sont riches matériellement et individuellement, et contribuent d'une certaine façon au progrès commun, mais seraient davantage plus riches et tous également si cette logique souhaitait permettre de créer un équilibre économique synonyme d'humanisme et raisonnable et non une forme de tautologie liée au profit et à une croissance permanente mise en défaut par les mécanismes de conccurence ou d'asservissement. Comment permettre d'envisager un fonctionnement de l'économie différent pour lequel les intérêts de quelques-uns ne soient pas contraires aux intérêt de tous et que en même temps les qualités de chacuns puissent bénéficier à un essor collectif ?


L'évolution économique du monde semble naturellement tendre vers un certain rééquilibrage de par les progrès technologiques communs et la notion de mondialisation, obligeant à mutualiser les intérêts particuliers dans le sens de l'intérêt collectif, à quoi sert de s'affronter mutuellement pour finalement tenter de partager un monde qui appartient à tous ? est-il préférable de se cloisonner chacun dans notre tour d'ivoire ou de mettre en commun nos richesses et d'une certaine façon d'éviter de construire des murs, des prisons, et des façons de se protéger les uns les autres, alors que nous devrions souhaiter ne pas craindre les autres, si tout le monde se protège cela signifie que tout le monde a peur de tout le monde et nous vivons tous enfermés les uns vis-a-vis des autres alors que contrairement la mise en commun de nos intérêts pour contribuer à un monde plus vivable est profitable à tous.


La question des flux économiques et de la régulation devient alors tout à fait déterminante, car prétend permettre de créer un système économique ou le gachis serait moindre et ou se crérait alors une économie à flux tendus entre nos besoins et l'ensemble de notre production, une question technique de l'ensemble de nos besoins vitaux ainsi que relationnel ou la mondialisation économique liée aux systèmes d'échanges mondiaux créraient une sorte d'équilibre entre les cycles de ce que la nature nous offre et que nous puisons et la façon dont laquelle de crée une certaine harmonie globale pour fluidifier le système économique. L'ensemble de l'économie mondiale représente un système " mathématique " de valeurs qui tend vers un équilibre des cycles de productions et de redistributions pour permettre de maintenir une certaine croissance se faisant par l'équilibrage de cette " équation " ; cela n'a jamais été aussi vrai dès lors que l'ensemble des valeurs boursières sont reliées par les nouvelles technologies de communications qui créent donc un modèle économique reliant l'ensemble des valeurs marchandes, du travail humain et des valeurs monétaires. On obtient ainsi ce que Joêl de Rosnay nomme le cybionte, et auquel l'ensemble des habitants de cette planètes et l'ensemble des valeurs économiques sont reliés, pour permettre d'obtenir un meilleur épanouissement et équilibre économique et social, nous n'avons donc actuellement aucune autre solution que de souhaiter parvenir à un meilleur équilibrage de cette " équation " que représente le rapport entre le travail humain et l'ensemble des échanges des différentes valeurs boursières, sans doute par l'intermédiaire d'une gestion plus holistique mais également par la nécessaire affirmation de mettre ce système " cybernétique " au service de l'homme et non uniquement au service de l'économie.



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Message par Zadig Sam 8 Aoû - 22:01

" Faire du monde une oeuvre d'art ", dans notre relation à la nature se pose immanquablement la notion incontournable de la technique, la façon dont laquelle l'homme construit des outils, des moyens de transformations de la nature pour lui permettre de modifier cette nature et de mieux construire son cadre de vie. La révolution des Lumières et de celle de l'Humanisme au 18 ème siècle, donc assez récemment, représentent dabord et avant tout une révolution technique, il sagit de permettre l'affirmation de la raison, c'est à dire de notre intelligence humaine et de notre technique, afin de conférer à notre humanité davantage de liberté et de moyen d'action à l'égard de notre environnement et de la nature dont nous sommes le produit. Cette idée d'Humanisme liée à l'évolution de la technique nous a permis de constuire l'ensemble des progrès qui constituent le monde moderne et la façon dont s'épanouit notre société contemporaine, par la recherche donc d'un idéal basé sur le progrés, grace à la mécanisation, l'industrialisation et l'ensemble des progrès scientifique qui nous ont apporté la médécine, l'émancipation de l'économie, de l'ensemble des technologies, ainsi que de l'ensemble de la science et de notre amélioration de l'idée d'éducation populaire et d'amélioration du niveau d'indépendance et d'autonomie intellectuelle de notre modernité. Dans le même temps, cette conception du progrès a également engendré des désordres, certaines utopies parfois bénéfiques ( humanisme, progrès humains ) , ou totalement néfastes ( eugénisme, fachisme ), et de façon plus générale l'ensemble de cette conception de l'humanisme basée sur le progrés technologique, d'aprés une certaine poursuite du mythe prométhéen, nous a conduit à l'industrialisation du monde moderne et de ses dangers d'ordre écologiques et sociétaux ( nucléaire, industrie, automobile, agroalimentaire, pollution, désodres économiques et géopolitiques ) .

De par sa technique et son intelligence, l'homme a donc construit une vision du monde se basant sur le progrès technique visant à lui permettre de construire les progrès du monde moderne ( communication, transport, architecture, santé, culture, économie ), depuis le 18 ème siècle jusqu'à aujourd'hui s'est ainsi batit une forme d'émancipation basée sur le progrès technologique ou l'ensemble de l'intelligence de la communautée humaine crée une certaine symbiose ou équilibre économique nous amenant à un système de globalisation de l'ensemble des activités humaines visant à préserver notre épanouissement collectif afin de construire un modèle basé sur l'universalisme ou l'ensemble de nos progrès techniques ont pour but de garantir notre subsistance et de maintenir notre vision du progrès.

Nous pouvons tenter grace aux différents moyens de commnuications et d'observations, d'obtenir une image objective globale de ce qu'est le monde aujourd'hui, d'en avoir une vision d'ensemble tel un modèle ou un objet, de constater objectivement comment fonctionne notre société et l'état global de notre planète. L'ensemble de l'activité humaine à la surface du globe terrestre représentant le moyen par lequel nous modifions ce monde pour nos intérêts et tentons d'en créer une vision ou un modèle qui serait celui d'un monde meilleur, il parait logique de se poser la question de se demander quel est ce modèle global ou cette vision du monde à laquelle nous participons collectivement et d'aprés quelle idéologie, idéal ou modèle notre activité sur le monde construit une certaine vision ou image de notre modernité.

Nous savons relativement bien depuis assez peu de temps exactement ce qui se passe sur l'ensemble de notre planète : économie, guerre, culture, faim, éducation, industrie, transport, santé ... Nous pouvons pour une grade partie des habitants de la planète observer et considérer que le monde est pour ainsi dire devenu un village, dont nous connaissons la situation aussi bien que si il sagissait de notre maison, ou de notre environnement proche.


http://www.poodwaddle.com/clocks2fr.htm


http://www.worldometers.info/fr/




Via l'ensemble de nos découvertes et de nos progrès techniques ou technologiques, l'homme devient progressivement plus autonome, indépendant et libre des conditions de nature qui lui sont imposées à son origine, nous ne sommes progressivement plus dépendants des cycles de la nature qui garantissaient notre subsistance, moins soumis aux maladies et " désordres " de la nature, nous avons à l'égard de la nature dont nous sommes l'émanation d'une certaine façon gagné davantage de pouvoir et sommes devenus " maitres " et responsables de notre gestion de l'harmonie sur notre planète et pour notre humanité. Nous avons su user de notre intelligence pour mettre à profit l'ensemble de notre environnement, de quoi puiser des ressources énergétiques et compris des processus ou théories qui nous permettent de consolider et d'améliorer la façon dont nous organisons notre société et tentons de garantir la permanence et l'amélioration de notre communauté humaine.


«L'homme est une chose imparfaite qui tend sans cesse à quelque chose de meilleur et de plus grand qu'elle-même.»[ René Descartes ]



"À partir de 1995, Joël de Rosnay développe, en particulier dans L’homme symbiotique, la métaphore du cybionte, un organisme planétaire que l’on peut assimiler à un organisme vivant, composé d’une multitude de réseaux et de connections autour de la terre. Cet organisme est le résultat de la symbiose entre les hommes et les machines et vit grâce à la multiplication des réseaux et des nouvelles formes de communication. Pour parvenir à gérer l’évolution de ce système, il est nécessaire de le comprendre. En rassemblant à la fois des éléments de la théorie du chaos et des sciences de la complexité, Joël de Rosnay, propose comme outils d’analyse de son cybionte, une « théorie unifiée de l’auto-organisation et de la dynamique des systèmes complexes ». L’ensemble des phénomènes couverts par cette théorie s’appelle la symbionomie. La symbionomie est l'étude de l'émergence des systèmes complexes par auto-organisation, autosélection, coévolution et symbiose. Le terme trouve son origine dans la symbiose animale dont il reprend une grande partie des mécanismes pour l’appliquer à des systèmes complexes et non-vivants (villes, réseaux Internet etc.)
La complexité aujourd’hui
L’auteur du Macroscope définit la complexité par 5 points :
[/size]



  • L’existence d’éléments ou d’agents (ex : les cellules).
  • L’existence de relations entre ces éléments.
  • La présence de niveaux hiérarchiques interdépendants et de réseaux.
  • Des comportements dynamiques (non linéaires) de la part des éléments.
  • Une capacité d’évolution.

La ville, par exemple, est un élément complexe. Elle est à la fois le support et la conséquence de l’organisme vivant qui y habite. Il en est de même pour une cellule, un corps humain ou la terre. Trente ans après Le Macroscope, Joël de Rosnay constate un accroissement de la complexité. En prenant l’exemple de l’évolution de l’ADN dans le corps humain, il montre la manière dont un système pourtant simple évolue pour se complexifier au fils du temps : L’ADN se reproduit. En se reproduisant, il introduit dans son code des erreurs générées par l’environnement extérieur (pollution, radiations, maladies, etc.), c’est ce que Joël de Rosnay appelle « un générateur aléatoire de variétés ». Si le système ne s’adapte pas à ces changements, il disparaît. Sinon, il évolue en apprenant à maîtriser son environnement (c’est la boucle de l’apprentissage) ce qui lui permet de s’adapter et donc de survivre pour se reproduire de nouveau en prenant en compte ces nouveaux changements. Cette boucle de l’ADN est valable pour l’ensemble du monde animal. Néanmoins, l’homme n’est pas un animal comme les autres et a une différence de taille : il est le seul à pouvoir imaginer et prévoir cette évolution (c’est le monde de l’imagination). Cette capacité d’imagination accélère la complexification car l’homme n’a pas besoin de passer par de longues phases d’apprentissage. Cette capacité est encore dupliquée grâce à l’informatique et à la puissance des ordinateurs (on entre alors dans le monde virtuel). Ces trois mondes (animal ou réel, imaginaire et virtuel) réagissent pourtant de la même manière. A l’image de la cellule ADN, un programme informatique suit la même boucle évolutionniste : création du programme, reproduction, mutations ou bug ; si le programme n’évolue pas il meurt, sinon il se transforme en prenant en compte les nouveaux changements dans ses lignes de code. La symbiose est un autre mécanisme de complexification. Il se retrouve dans tous les systèmes complexes (hommes, fourmis etc.). Son fonctionnement reprend celui d’une spirale : des agents capables de se reproduire évoluent avec leur environnement. Les interactions qu’ils ont entre eux, par l’intermédiaire des réseaux de communication, aboutissent à des structures, des comportements et des organisations multiples. La concentration d’agents dans un de ces systèmes entraîne le maintien de celui-ci par catalyse ce qui peut amplifier les interactions entre les agents. Le chaos engendré par ces modifications aboutit alors à une forme d’autosélection qui pousse le système à se transformer ou à périr. Des symbioses apparaissent avec d’autres organismes, structures ou organisations. La mémorisation de ces nouvelles structures ou de ces mécanismes évolutifs, que ce soit par codage chimique (dans le cas des molécules, par exemple) ou par la culture (pour les sociétés humaines) assure la transmission des informations aux nouveaux agents. Ces nouveaux agents deviennent alors de facto plus complexes que leurs prédécesseurs. Cette spirale de la complexité peut être vertueuse ou vicieuse selon que l’agent s’adapte ou non aux fluctuations. Il existe alors trois évolutions possibles pour chaque système complexe :





  • Le désordre s’accroît plus vite que la capacité du système à remettre de l’ordre : c’est la désorganisation et la disparition.
  • L’auto-organisation et l’entropie se compensent : c’est le statu quo.
  • L’auto-organisation du système augmente plus vite que l’entropie : c’est l’accrois-sement de la complexité. "


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Message par Zadig Sam 8 Aoû - 22:02

Dès qu'un être humain arrive dans ce monde, il fait partie d'un système soit naturel, soit culturel, qui se définit par des fonctions biologiques prises en charges par l'ensemble de la biosphère, mais également pour permettre de gérer la communauté, il se devra d'entrer en relation et de faire parti d'un ensemble de systèmes culturels et administratifs ou bureaucratiques qui se définissent aujourd'hui par l'ensemble de la sphère économique et industriel. Pour poser concretement la question de l'économie à l'aûne d'une pensée socialiste, il faut tenter de comprendre l'ensemble de ces rouages et de leurs finalités sur le plan de l'épanouissement humain. Lors que nous étions encore des continents distincts les uns les autres à la surface du globe, l'horizon économique et l'avenir du progrès économique se définissait par la conquête d'autres espaces, l'exploitation de nouveaux territoires pour maintenir une certaine prospérité, le système d'une certaine façon était ouvert vers un ailleurs. Depuis la fin de l'exploration du monde par des explorateurs comme Paul Emile Victor, nous vivons " le temps du monde fini ", la globalisation et l'immédiateté liée à l'idée de temps réel et de la mondialisation marchande aboutissent aujourd'hui à un monde ou le système, à moins de s'étendre sur le cosmos, vit à la recherhce d'un équilibre cybernétique concernant l'ensemble des échanges et l'harmonie avec nos origines biologiques pour permettre de construire notre développement et progrès. Tout est lié, C'est la théorie holistique du chaos, qui lie les plus infimes choses au phénomènes de l'ensemble du cosmos, renvoyant également à la défintion du monde initiée par différentes cosmologie, et notamment depuis le début de la philosophie des penseurs de la Grêce antique jusqu'à nos jours :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Holisme

Le concept a des racines antiques[4] :
La cosmogonie mythologique des anciens Grecs fait surgir l'ordre du chaos primordial. Cette énigme est à l'origine de nombre de supputations métaphysiques. Les débats engagés chez les pré-socratiques se sont poursuivis durant vingt siècles donnant lieu à des courants de pensées opposés : monisme, dualisme, matérialisme, spiritualisme, réalisme, idéalisme, mécanisme, vitalisme ...
Holisme et réductionnisme s'inscrivent dans cette histoire :
Les monistes perçoivent l'univers comme formé d'une seule réalité fondamentale (les milésiens et les atomistes grecs, Démocrite, Épicure). Alors que les dualistes séparent le monde matériel et le monde spirituel – l'au-delà (Platon[5] ; Aristote[6]). Le holisme est un terme nouveau introduit dans les années 1920. Le mot désigne à l'origine, des doctrines, appelées aussi organicistes, qui visent à échapper à la fois au déterminisme et au finalisme, ou peut-être à les concilier, en insistant sur le caractère spécifique de l'organisme. Pour ces holistes, les corps vivants sont des totalités (wholes en anglais) inanalysables et qui ne s'expliquent pas par un assemblage de parties ; il y a quelque chose, selon eux, qui ordonne ces parties et qui n'est pas de l'ordre de la causalité efficiente. Pour Aristote, c'est la forme, organisatrice et conservatrice de l'être vivant (forma est qua ens est id quod est). Ce principe de liaison a porté d'autres dénominations : entéléchie, force vitale, principe directeur. Au début du XXe siècle, les progrès des sciences physiques et biochimiques ainsi que la théorie darwinienne dessinaient un monde où la frontière entre vivant et inanimé semblait devoir disparaitre (contrairement à ce qu'affirmait Kant). Un mouvement se dégagea dont les membres considéraient l'explication mécaniste comme universellement valide mais restaient attachés à la présence d'une cause finale. Ils postulèrent l'existence de formes, de types d'organisation qui tendent à se réaliser ; de potentiels qui guident l'évolution vers un but assigné (principe anthropique ou point Ω de Pierre Teilhard de Chardin). Jan Christiaan Smuts fut de ceux là. Ici, point de créationnisme, l'évolution est acceptée et se déroule au sein d'un champ holistique, force organisatrice, qui conduit l'atome vers la conscience.




«L'histoire ne nous fournit que des exemples de paix violées, de guerres injustes et cruelles, de champs dévastés, de villes réduites en cendres.»
[ Denis Diderot ] - Extrait de l’ Encyclopédie




La totalité est plus que l'ensemble des parties - Aristote, chaque élément de ce sytème ou organisme ne peut interagir indépendament sans modifier l'organisation de l'ensemble, ce qui aboutit à appréhender la définition de la compléxité, ou de pensée complexe qui d'aprés l'ensemble d'un système se doit de prendre en compte l'ensemble des inter-actions pour en maintenir l'harmonie. L'ensemble de la communautée humaine fonctionne comme un corps désarticulé, incapable de prendre conscience de la totalité de ses potentialités et découvre à peine la possibilité de se maintenir en subsistance, debout, pour commencer à marcher, à penser et à évoluer, jusqu'à présent le cours de l'histoire humaine n'est qu'une suite d'accident, d'équilibre instable pouvant se comparer au premier pas d'un jeune enfant, qui apprend donc à ne pas tomber, et de par cet équilibre peut évoluer pour décrouvrir le monde, développer de nouvelles expériences et donc commencer à penser et à construire sa raison et une conscience de son existence.





L'ensemble des moyens technologiques de mise en relation des différentes valeurs et activités humaines correpond au cerveau collectif de notre conscience politique commune, en étant tous ainsi reliés par un sytème global, à moins de vivre totalement hors du monde, nous contribuons tous à la définition et organisation d'un élan ou recherche d'équilibre collectif qui se construit par le travail et les relations humaines. Notre époque moderne qui connait des mutations et bouleversements de grandes ampleurs, notamment de par l'avènement de l'outil informatique est à cet instant de l'histoire ou se construit une conscience collective de par la mise en réseau informatique de l'ensemble des citoyens ; afin conjuguer ensemble une conception du monde qui tente de s'équilibrer de façon chaotique par l'ensemble de nos échanges amenant une conscience nouvelle et souhaitent permettre de s'équilibrer par l'ensemble de nos inter-relations, ains qu'avec notre environnement et l'ensemble de notre activité humaine. On peut considérer que dans le même temps, dès lors que cet équilibre collectif ne permettra de mieux organiser notre fonctionnement économique, et de permettre ainsi de dépasser nos questions de subsistances, l'humanité pourra se consacrer plus sereinement à la recherche d'une transformation du monde sous l'angle de l'art, donnant une place plus importante à l'imaginaire, à la recherche scientifique et à une quête métaphysique de sens et d'harmonie sociale.





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Message par GrattePoil Sam 8 Aoû - 22:05

Ah oui c'est pas juste un billet de blog...Smile
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Message par Zadig Sam 8 Aoû - 22:08

«Je n'ai fait cette lettre-ci plus longue que parce que je n'ai pas eu le loisir de la faire plus courte.»
[ Blaise Pascal ] Idea

4/5 pages via médiapart, comme un article ? ...

http://www.poodwaddle.com/clocks2fr.htm


http://www.worldometers.info/fr/

Marrants ces liens-là ( modifier )


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Message par GrattePoil Sam 8 Aoû - 22:19

Tes liens ne marchent pas chez moi...
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Message par Jean-Dominique Dim 9 Aoû - 2:38

Tchô, le retour de Zadig ! Il faut nous laisser un peu de temps pour digérer tout ça...
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Message par Zadig Dim 9 Aoû - 2:45

Wink

J'espère que cela vous parlera en dehors de nos différences de vues, dont il ne sagit je pense qu'une question d'appréciation différente des choses, mais comme Ludo me l'a soumis, je veux bien et suis prêt à faire l'effort de me défaire de mes potentiels préjugés pour tenter de laisser place à d'autres façons de voir les choses, ou de ne pas se limiter à cela

cordialement.
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Message par Jean-Dominique Dim 9 Aoû - 3:11

J'ai lu d'autres contributions de vous sur ce forum, notamment consacré à votre pratique de la peinture, et j'ai trouvé cela absolument remarquable. J'apprécie les divergences de vue sur tous les sujets, tous sans exclusive, dans la mesure où il s'agit d'opinions bien forgées et non de récitations.
J'ai commencé de lire votre texte, quelques paradoxes m'apparaissent déjà mais je veux le terminer pour vous en faire part.
Bien cordialement.
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Message par Zadig Dim 9 Aoû - 18:18

De quels paradoxes sagit-il ? Question
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Message par Jean-Dominique Dim 9 Aoû - 18:30

De pur forme mais je n'ai pas lu l'ensemble : d'un côté des citations qui mettent en avant la notion de Dieu et de l'autre l'idée que le progrès des idées a libéré la société de la religion... A première vue c'est contradictoire, mais il faut me laisser lire jusqu'au bout.
Jean-Dominique
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Socialisme et utopie politique I Empty Re: Socialisme et utopie politique I

Message par Zadig Dim 9 Aoû - 18:39

" d'un côté des citations qui mettent en avant la notion de Dieu et de l'autre l'idée que le progrès des idées a libéré la société de la religion. "

C'est pas tout à fait l'idée que je souhaite développer, de reconnaitre certes que le progrès nous a libéré d'un certain obscurantisme, mais pour autant la question de la religion et de notre transcendance demeure, peut-être d'ailleurs davantage face à l'échec de la science de répondre à ces questions. Jusitifiant peut être également aujourd'hui certains intégrismes, et incapacité pour la raison et la science de s'opposer comme réponses crédibles aux divers récits des croyances religieuses.

Par ailleurs, on pourrait dire que la science nous a libéré d'une certaine image de dieu, pour d'une certaine façon en construire une différente plus cartésienne qui peut se comparer aux différentes transcendances, la science tente de démontrer ce que la religion asséne, si réponse il y a les sciences devraient nous permettre de s'approcher de ce que les religions présentent comme vérité, donc effectivement cela peut sembler contradictoire, mais pas tant que ça, les sciences nous libèrent d'une image obscurantiste de dieu et des religions, et en même temps tentent de nous rapprocher d'une définition de la transcendance, qui est la définition même des diverses religions.
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Socialisme et utopie politique I Empty Re: Socialisme et utopie politique I

Message par Zadig Mar 11 Aoû - 2:08

J'attend votre commentaire ou réponse, cher Jean Dominique, pour m'attaquer à la partie 2 et 3

Amicalement.
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