Coucou me revoilà !

Yap, yap

Plait-il ?

Ça vas Globouille?
Que se passe t-il?

Si ton intention était de nous inquiéter sois satisfait, c'est réussi !

Globouille a de gros problèmes personnels.
Nous ne le reverrons pas de sitôt, hélas !

Affectueuses pensées à toi, Glob' et tout plein de pensées positives !

Et bien, voici un rebondissement inattendu, tout comme dans mon roman : je n'avais pas plus tôt fait mon baluchon que mon grand ami Fabien me faisait un chèque qui me permet de vivre encore un petit mois. Ce n'est rien, direz-vous, mais en un mois, il peut se passer plein de choses positives. Je n'en reviens pas : au dernier moment, mais alors au tout dernier, la main tendue, celle qui tire hors de l'eau...
Vous allez encore avoir à me supporter quelques semaines. Tant pis pour vous

Eh, he.
Il reste !

Tsssss, y nous mène en bateau ou quoi !

Opaline a écrit:Tsssss, y nous mène en bateau ou quoi !

Tu parles ! Je suis si retourné que je dois faire tous mes efforts pour chasser d'horribles pensées qui me viennent. On dit que c'est le contrecoup des grands chocs émotionnels. Comme je disais à Grumpy, j'espère ne jamais avoir à revivre ça. C'est affolant...

Opaline a écrit:Tsssss, y nous mène en bateau ou quoi !

Belle charité exemplative !

J'espère pour toi que tu n'auras jamais à revivre ça, alors.

Je ne sais pas comment vous dire, je suis nerveux, j'ai envie de chialer. C'est idiot, pas vrai ? Mais c'est comme ça. J'ai l'impression d'avoir évité Charybde pour mieux être laminé par Scylla.
Et pourtant, malgré tout, j'ai travaillé sur mon roman comme si de rien n'était. Mais je crois bien que je suis au bord de ce qu'on appelle une dépression. Fasse qu'elle passe vite, j'ai horreur de me larmoyer à moi-même mes malheurs, comme j'ai horreur d'être dans cet état de faiblesse humiliante.

Hardi Phénix !
Tu es imputrescible !

Y'a quelques questions qui me brûlent les lèvres mais... ma discrétion proverbiale étant ce qu'elle est, je ne me permettrai pas de te les poser...

Bof, je m'en remettrai, on se remet toujours. Demain est autre jour...

Opaline a écrit:Y'a quelques questions qui me brûlent les lèvres mais... ma discrétion proverbiale étant ce qu'elle est, je ne me permettrai pas de te les poser...

Oh, tu peux les poser tant que tu veux, vas-y, je répondrai.

Non car elles sont indiscrètes et ton mode de fonctionnement (je me comprends) ne me regarde pas.

Tu veux savoir pourquoi je ne travaille pas ?
Parce que je n'ai plus de boulot.
Du coup, le peu d'argent que j'avais a fondu comme neige au soleil.
Unique moyen de survivre : gagner au quinté ou se retrousser les manches pour dénicher un job. Je pourrais aussi dévaliser une banque, mais ce n'est pas dans mes mœurs, et d'ailleurs je ferais un fort médiocre braqueur.

Globouille a écrit:... se retrousser les manches pour dénicher un job.

Vu ta situation précaire source de tant de stress, ne serait-ce pas la solution la plus raisonnable ?

On va essayer, essayer encore, jusqu'à ce que le succès couronne l'entreprise.

Une discrétion toute relative, donc.

Je te souhaite de trouver un boulot conforme à tes attentes et qui ne sera pas uniquement un gagne-pain mais sera également source d'épanouissement.

grumpythedwarf a écrit:Une discrétion toute relative, donc.

L'intérêt mâtiné d'inquiétude, tu connais ?

Merci, Opa, mais ma source d'épanouissement est dans deux disciplines, l'écriture et la musique.
Bon, je vous quitte, j'ai besoin de me défouler à vélo.