Et s’il fallait parler aux plantes ?
5 participants
Page 1 sur 1
Et s’il fallait parler aux plantes ?
"Des choux de 35 kilos, des oignons gros comme une tête humaine, des maïs hauts de 5 mètres, des blettes d’un mètre et demi : ce sont les plantes que fait pousser Don José Carmen Garcia, en leur parlant.
Ce sont deux cinéastes français, Yvo Perez Barreto et Marie Ange Baratier qui ont fait la découverte de ce paysan hors du commun, lors d’un tournage documentaire sur la médecine traditionnelle au Mexique. Le film, un documentaire de 52 minutes et un livre ont raconté cette histoire incroyable.
Don José Carmen leur expliqua sa méthode :
« les gens qui ne développent par leur culture sont ceux qui ne changent pas leur manière de penser. Les plantes ont une vie comme n’importe quelle personne, n’importe quel animal, n’importe quelle chose. Il faut apprendre à les connaître, les traiter avec douceur, elles le comprennent, elles savent. ».
Et il ajoutait : « je ne crois pas aux fertilisants chimiques parce qu’ils brûlent la terre. Pour moi, le meilleur fertilisant, c’est la conversation avec les plantes. La terre s’alimente avec les déchets de la dernière récolte ».
Alertés, les fonctionnaires du Ministère de l’agriculture se rendirent sur place. Se refusant à croire la théorie de Don José, il prélevèrent des échantillons de la terre de son potager. Hélas, ces analyses ne donnèrent aucun résultat particulier qui pourrait expliquer ces récoltes géantes.
Du coup, ils invitèrent don José Carmen à cultiver selon sa méthode, dans un autre lieu : la vallée de Tamaulipas. Cette terre, très différente que celle que travaillait notre paysan dans son village, donna les mêmes résultats. Habituellement, la production d’oignons dans cette vallée atteignait les 8 tonnes à l’hectare.
Don José Carmen se mit à parler aux plantes, calcula les vents et l’intensité solaire, sans jamais irriguer les sillons. Il donnait à boire à ses plantes comme à n’importe quel être humain. Résultat, il obtint 150 tonnes d’oignons à l’hectare et un certificat des fonctionnaires de l’agriculture, éberlués.
Pour lui, ce sont les plantes elles-même qui peuvent nous apprendre comment les cultiver. Il communique avec elles, il dit aussi « utiliser l’énergie temporelle, d’une autre dimension » suivant ses propres mots. Au Mexique, tout le monde le sollicite, de l’agriculteur au chimiste en passant par l’agronome ou l’ingénieur.
Au début raconte-t-il, j’ai commencé à m’asseoir auprès des plantes et je me suis mis à les observer. Puis je leur ai demandé de m’aider. Je suis convaincu que les plantes ont une forme d’intelligence qui leur permet de communiquer avec nous, il suffit de les écouter.
Une autre chose que Don José sait faire, c’est planter des arbres pour attirer la pluie. En choisissant minutieusement les essences des arbres qu’il va planter, dans un tracé polygonal. Cette expérience a été menée à l’université de Chapingo, avec laquelle il a passé une convention de recherche. Et çà marche. Hélas, cette expérience a été menée alors que le recteur de l’université allait prendre sa retraite.
Et le premier geste du nouveau recteur a été de couper tous ces arbres.
Mais il reste le film, et le livre puisque en 1998, Perez Barreto Yvo a publié : « L’homme qui parle avec les plantes » aux Presses du Châtelet (on peut se procurer le documentaire auprès du même éditeur).
Comme le dit Jim Nollman « il ne sert à rien de lutter contre la pollution, protéger l’environnement, si à la base, notre perception fondamentale de ce dernier n’a pas changé d’abord au plus profond de chacun d’entre nous, puis au cœur des responsables économiques scientifiques et politiques ».
Incroyable, non ?
Ce sont deux cinéastes français, Yvo Perez Barreto et Marie Ange Baratier qui ont fait la découverte de ce paysan hors du commun, lors d’un tournage documentaire sur la médecine traditionnelle au Mexique. Le film, un documentaire de 52 minutes et un livre ont raconté cette histoire incroyable.
Don José Carmen leur expliqua sa méthode :
« les gens qui ne développent par leur culture sont ceux qui ne changent pas leur manière de penser. Les plantes ont une vie comme n’importe quelle personne, n’importe quel animal, n’importe quelle chose. Il faut apprendre à les connaître, les traiter avec douceur, elles le comprennent, elles savent. ».
Et il ajoutait : « je ne crois pas aux fertilisants chimiques parce qu’ils brûlent la terre. Pour moi, le meilleur fertilisant, c’est la conversation avec les plantes. La terre s’alimente avec les déchets de la dernière récolte ».
Alertés, les fonctionnaires du Ministère de l’agriculture se rendirent sur place. Se refusant à croire la théorie de Don José, il prélevèrent des échantillons de la terre de son potager. Hélas, ces analyses ne donnèrent aucun résultat particulier qui pourrait expliquer ces récoltes géantes.
Du coup, ils invitèrent don José Carmen à cultiver selon sa méthode, dans un autre lieu : la vallée de Tamaulipas. Cette terre, très différente que celle que travaillait notre paysan dans son village, donna les mêmes résultats. Habituellement, la production d’oignons dans cette vallée atteignait les 8 tonnes à l’hectare.
Don José Carmen se mit à parler aux plantes, calcula les vents et l’intensité solaire, sans jamais irriguer les sillons. Il donnait à boire à ses plantes comme à n’importe quel être humain. Résultat, il obtint 150 tonnes d’oignons à l’hectare et un certificat des fonctionnaires de l’agriculture, éberlués.
Pour lui, ce sont les plantes elles-même qui peuvent nous apprendre comment les cultiver. Il communique avec elles, il dit aussi « utiliser l’énergie temporelle, d’une autre dimension » suivant ses propres mots. Au Mexique, tout le monde le sollicite, de l’agriculteur au chimiste en passant par l’agronome ou l’ingénieur.
Au début raconte-t-il, j’ai commencé à m’asseoir auprès des plantes et je me suis mis à les observer. Puis je leur ai demandé de m’aider. Je suis convaincu que les plantes ont une forme d’intelligence qui leur permet de communiquer avec nous, il suffit de les écouter.
Une autre chose que Don José sait faire, c’est planter des arbres pour attirer la pluie. En choisissant minutieusement les essences des arbres qu’il va planter, dans un tracé polygonal. Cette expérience a été menée à l’université de Chapingo, avec laquelle il a passé une convention de recherche. Et çà marche. Hélas, cette expérience a été menée alors que le recteur de l’université allait prendre sa retraite.
Et le premier geste du nouveau recteur a été de couper tous ces arbres.
Mais il reste le film, et le livre puisque en 1998, Perez Barreto Yvo a publié : « L’homme qui parle avec les plantes » aux Presses du Châtelet (on peut se procurer le documentaire auprès du même éditeur).
Comme le dit Jim Nollman « il ne sert à rien de lutter contre la pollution, protéger l’environnement, si à la base, notre perception fondamentale de ce dernier n’a pas changé d’abord au plus profond de chacun d’entre nous, puis au cœur des responsables économiques scientifiques et politiques ».
Incroyable, non ?
Opaline- Nombre de messages : 5738
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Oh, moi, tu sais, je parle à ma voiture. Je ne dis pas qu'elle me répond, mais je n'ai jamais eu de pannes
Medea- Nombre de messages : 2536
Humeur : aqueuse
Date d'inscription : 09/12/2010
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Moi j'aimerais bien parler aux plantes.... sauf que j'en n'ai pas @@
Sarugaku nō- Nombre de messages : 1357
Age : 32
Localisation : dans la forêt
Humeur : humeur de thé
Date d'inscription : 08/12/2010
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Je leur parle.
Si j'entends des réponses, c'est grave docteur ?
Si j'entends des réponses, c'est grave docteur ?
grumpythedwarf- Nombre de messages : 8306
Localisation : Hic et nunc
Humeur : Cyclothymique.
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Elles "répondent" à leur façon, en se portant mieux !
Opaline- Nombre de messages : 5738
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Opaline a écrit: Les plantes ont une vie comme n’importe quelle personne, n’importe quel animal, n’importe quelle chose. Il faut apprendre à les connaître, les traiter avec douceur, elles le comprennent, elles savent. ».
C'est très vrai ça. Quand une de mes plantes commence à dépérir, je lui dis ; " j'en suis désolée, mais si ça continue, tu vas finir sur le tas de compost !". Cela fonctionne à tous les coups !
Dernière édition par Cerise le Mer 11 Mai - 19:50, édité 1 fois
Cerise- Nombre de messages : 711
Date d'inscription : 31/10/2010
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Quel chantage éhonté !
On va t'appeler Cruella, méchante Cerise !
Sans blague, je parle à mes cactus, surtout en période de floraison, comme maintenant. Ils sont tout contents !
On va t'appeler Cruella, méchante Cerise !
Sans blague, je parle à mes cactus, surtout en période de floraison, comme maintenant. Ils sont tout contents !
grumpythedwarf- Nombre de messages : 8306
Localisation : Hic et nunc
Humeur : Cyclothymique.
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Sont très belles tes fleurs de cactus...
Feraient une jolie parure pour Cruella !
Feraient une jolie parure pour Cruella !
Cerise- Nombre de messages : 711
Date d'inscription : 31/10/2010
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
C'est des trucs de vieux tout ça! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Sarugaku nō- Nombre de messages : 1357
Age : 32
Localisation : dans la forêt
Humeur : humeur de thé
Date d'inscription : 08/12/2010
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Sarugaku nō a écrit:C'est des trucs de vieux tout ça! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
On s'en fout, de ton avis, freluquet !
Tu ne sais même pas planter un cactus correctement !
grumpythedwarf- Nombre de messages : 8306
Localisation : Hic et nunc
Humeur : Cyclothymique.
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Moi, les cactus, je les laisse là où ils vivent naturellement: dans le désert! Je suis pas assez sadique pour enlever les plantes de leur milieu naturel! ! !
Sarugaku nō- Nombre de messages : 1357
Age : 32
Localisation : dans la forêt
Humeur : humeur de thé
Date d'inscription : 08/12/2010
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Tu te plantes, t'en as deux, comme tout le monde.Sarugaku nō a écrit:Moi j'aimerais bien parler aux plantes.... sauf que j'en n'ai pas @@
Ou parle à mes petons, ma tête est malade
[
Medea- Nombre de messages : 2536
Humeur : aqueuse
Date d'inscription : 09/12/2010
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Cerise a écrit:Quand une de mes plantes commence à dépérir, je lui dis ; " j'en suis désolée, mais si ça continue, tu vas finir sur le tas de compost !". Cela fonctionne à tous les coups !
T'as pas honte ?
Opaline- Nombre de messages : 5738
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Suis sûre et certaine qu'un jour, Grump' m'offrira un splendide cactus !
Opaline- Nombre de messages : 5738
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Opaline a écrit:Suis sûre et certaine qu'un jour, Grump' m'offrira un splendide cactus !
Oui da ! Un avec plein d'aiguillons qu'on appelle un "coussin de belle-mère"
(échinocactus Grisonii)
grumpythedwarf- Nombre de messages : 8306
Localisation : Hic et nunc
Humeur : Cyclothymique.
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Tu veux dire que... t'assois ta belle-mère dessus ?
Opaline- Nombre de messages : 5738
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Cette année, mon cactus n'est pas en fleurs (enfin il ne l'a encore été qu'une fois) par contre, il se sépare en plein de chenilles que je replante. L'année passée, il n'en avait fait qu'une, ici j'en ai bien sept et je crains bien en avoir replanté certaines à l'envers C'est grave, docteur Cactus ?
Medea- Nombre de messages : 2536
Humeur : aqueuse
Date d'inscription : 09/12/2010
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Si tu me disais d'abord de quel cactus il s'agit...
Et puis, tes chenilles s'appellent des jets.
S'il en fait, c'est probablement de la famille des céréus.
Auquel cas, quand tu sépare un jet de la mère, tu le laisse sésher une semaine sans lumière avant de le replanter.
Arroser très prudemment, et ne pas mettre au soleil une semaine.
Et puis, tes chenilles s'appellent des jets.
S'il en fait, c'est probablement de la famille des céréus.
Auquel cas, quand tu sépare un jet de la mère, tu le laisse sésher une semaine sans lumière avant de le replanter.
Arroser très prudemment, et ne pas mettre au soleil une semaine.
grumpythedwarf- Nombre de messages : 8306
Localisation : Hic et nunc
Humeur : Cyclothymique.
Date d'inscription : 31/07/2009
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Chouette, j'ai fait tout le contraire (l'année passée aussi : replanter direct, en plein soleil au bord de la fenêtre et plein d'eau )
Bon, je m'en vas essayer de rectifier le tir, je ne les ai plantés que depuis quelques jours.
Pour les chenilles, je crois que tu n'as pas tout à fait raison, la famille est grande. Autre exemple de chenille :
Bon, ça c'est fait
Quelle variété de cactus ? bof, la plus commune, attends, je vas te chercher une photo approximative :
En fait, je ferais mieux d'en faire une photo, car il ne ressemble pas exactement à ces deux-là, il est plus clair, a plus de bras et tous les bras sont en demi-cercle.
Bon, je m'en vas essayer de rectifier le tir, je ne les ai plantés que depuis quelques jours.
Pour les chenilles, je crois que tu n'as pas tout à fait raison, la famille est grande. Autre exemple de chenille :
Bon, ça c'est fait
Quelle variété de cactus ? bof, la plus commune, attends, je vas te chercher une photo approximative :
En fait, je ferais mieux d'en faire une photo, car il ne ressemble pas exactement à ces deux-là, il est plus clair, a plus de bras et tous les bras sont en demi-cercle.
Medea- Nombre de messages : 2536
Humeur : aqueuse
Date d'inscription : 09/12/2010
Re: Et s’il fallait parler aux plantes ?
Les photos, c'est cereus peruvianus.
S'il fait des bras tournants, c'est probablement une variété tropicale à tiges minces.
S'il fait des bras tournants, c'est probablement une variété tropicale à tiges minces.
grumpythedwarf- Nombre de messages : 8306
Localisation : Hic et nunc
Humeur : Cyclothymique.
Date d'inscription : 31/07/2009
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|